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Il y a 52 citations sur l'espèce.
Il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des poires, hé, tête de noeud. Qu’est-ce qu’il dit? me demanda le général. C’t’ espèce d’enfariné, mon général, il ne veut rien dire. Blaise Cendrars — La main coupée
... Locke n'est pas sceptique sur l'existence des corps; malgré sa théorie des idées, il s'en faut bien qu'il soit idéaliste. Loin de là, il se rattache à la grande famille péripatéticienne et sensualiste, dans laquelle la théorie des espèces et des espèces sensibles, avait l'autorité d'un dogme et la fonction de donner et d'expliquer le monde extérieur. Des espèces sensibles, le dix-septième siècle en masse, et Locke en particulier ont fait les idées sensibles, pourvues de toutes les qualités des espèces, représentatives de leurs objets et en émanant. Cousin — Histoire de la philosophie, XVIIIe siècle
La dévotion de Pécuchet s'était développée. Il aurait voulu communier sous les deux espèces, chantait des psaumes Flaubert — Bouvard et Pécuchet
Le cas des politiciens incapables est un peu différent. Les kakistocraties (les plus mauvais gouvernements) prolifèrent dans des systèmes politiques dégradés et chaotiques qui éconduisent les vrais talents et ouvrent la voie aux individus de la pire espèce ou à ceux qui sont le moins outillés pour gouverner. Moisés Naím — « Quand les gouvernements cumulent crapulerie et incompétence »
J’ai vu dans mes agendas et je me suis dit "Il faut que je construise, comme un espèce de fou dans sa cave, qui commence à construire une machine contre la mélancolie". France TV Info — Le monde d'Elodie. Stephan Eicher : "Je voulais partager une chanson sans un gramme
Je n'en sait rien" reconnaît Jean-Pierre Spadone. "Soit c'est un feu de paille et ça retombera très vite et on aura la satisfaction d'avoir créer quelque chose et d'avoir porter notre pierre à l'édifice de la lutte contre le virus, mais il n'est pas impossible que cette colonne ne devienne un espèce de meuble à l'entrée des magasins, un peu comme le porte-parapluie, et que les gens prendront l'habitude de se laver les mains". France Bleu — Relance éco : à Delle l'entreprise Axone Spadone à la pointe de l'innovation sur les distributeurs de gel
Il y a toute une partie qui est assez plate où on a fait un espèce de circuit de randonnée qui est accessible. RTL — Idée vacances en France : le pays de la Meije
L'équipe derrière le projet a voulu régler les deux problèmes avec "Centrepeace", un espèce de casier où les téléphones qui y seront entreposés seront stérilisés durant vos repas. La Provence — Comment nous laverons nous les mains dans le futur ?
Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse. La Bible — Le Nouveau Testament
De par le Roi des Animaux,Qui dans son antre était malade,Fut fait savoir à ses VassauxQue chaque espèce en ambassadeEnvoyât gens le visiter La Fontaine — Fables
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Stendhal — Le Rouge et le Noir
Sans doute peut-il souvent s'agir dans de pareils cas de faiblesse vitale, mais le sujet brûlant d'Hèlène d'Égypte démontre suffisamment que ni cette faiblesse, ni l'exubérance romantique, ni même une espèce de névrose utopique n'épuisent le sujet. Le carpe diem vulgaire ne va jamais plus loin que la simple impression, il... Ernst Bloch — Le Principe Espérance
Où d'Artagnan se prépare à voyager réjouit fort d'apprendre que l'armée était toute levée, et que lui Planchet se trouvait une espèce de roi de compte à demi, qui, de son trône-comptoir, soudoyait un corps de troupe destiné à guerroyer contre la perfide Albion, cette ennemie de tous les cœurs vraiment français. Alexandre Dumas — Le Vicomte de Bragelonne
C'était une espèce de crapaud méchant. Il était détesté. Cendrars — Les Confessions de Dan Yack
Il est donc à croire que les besoins dictèrent les premiers gestes, et que les passions arrachèrent les premières voix. En suivant avec ces distinctions la trace des faits, peut-être faudrait-il raisonner sur l'origine des langues tout autrement qu'on n'a fait jusqu'ici. Le génie des langues orientales, les plus anciennes qui nous soient connues, dément absolument la marche didactique qu'on imagine dans leur composition. Ces langues n'ont rien de méthodique et de raisonné ; elles sont vives et figurées. On nous fait du langage des premiers hommes des langues de géomètres, et nous voyons que ce furent des langues de poètes.Cela dut être. On ne commença pas par raisonner, mais par sentir. On prétend que les hommes inventèrent la parole pour exprimer leurs besoins ; cette opinion me paraît insoutenable. L'effet naturel des premiers besoins fut d'écarter les hommes et non de les rapprocher. Il le fallait ainsi pour que l'espèce vînt à s'étendre, et que la terre se peuplât promptement ; sans quoi le genre humain se fût entassé dans un coin du monde, et tout le reste fût demeuré désert.De cela seul il suit avec évidence que l'origine des langues n'est point due aux premiers besoins des hommes ; il serait absurde que de la cause qui les écarte vînt le moyen qui les unit. D'où peut donc venir cette origine ? Des besoins moraux, des passions. Toutes les passions rapprochent les hommes que la nécessité de chercher à vivre force à se fuir. Ce n'est ni la faim, ni la soif, mais l'amour, la haine, la pitié, la colère, qui leur ont arraché les premières voix. Les fruits ne se dérobent point à nos mains, on peut s'en nourrir sans parler ; on poursuit en silence la proie dont on veut se repaître : mais pour émouvoir un jeune cœur, pour repousser un agresseur injuste, la nature dicte des accents, des cris, des plaintes. Voilà les plus anciens mots inventés, et voilà pourquoi les premières langues furent chantantes et passionnées avant d'être simples et méthodiques. Tout ceci n'est pas vrai sans distinction, mais j'y reviendrai ci-après. Jean-Jacques Rousseau — Essai sur l’Origine des langues
Tout à coup il crut avoir été appelé par une voix terrible, et tressaillit comme lorsqu’au milieu d’un brûlant cauchemar nous sommes précipités d’un seul bond dans les profondeurs d’un abîme. Il ferma les yeux ; les rayons d’une vive lumière l’éblouissaient ; il voyait briller au sein des ténèbres une sphère rougeâtre dont le centre était occupé par un petit vieillard qui se tenait debout et dirigeait sur lui la clarté d’une lampe. Il ne l’avait entendu ni venir, ni parler, ni se mouvoir. Cette apparition eut quelque chose de magique. L’homme le plus intrépide, surpris ainsi dans son sommeil, aurait sans doute tremblé devant ce personnage extraordinaire qui semblait être sorti d’un sarcophage voisin. La singulière jeunesse qui animait les yeux immobiles de cette espèce de fantôme empêchait l’inconnu de croire à des effets surnaturels ; néanmoins, pendant le rapide intervalle qui sépara sa vie somnambulique de sa vie réelle, il demeura dans le doute philosophique recommandé par Descartes, et fut alors, malgré lui, sous la puissance de ces inexplicables hallucinations dont les mystères sont condamnés par notre fierté ou que notre science impuissante tâche en vain d’analyser.[…] Le moribond frémit en pressentant que ce vieux génie habitait une sphère étrangère au monde où il vivait seul, sans jouissances, parce qu’il n’avait plus d’illusion, sans douleur, parce qu’il ne connaissait plus de plaisirs. Le vieillard se tenait debout, immobile, inébranlable comme une étoile au milieu d’un nuage de lumière, ses yeux verts, pleins de je ne sais quelle malice calme, semblaient éclairer le monde moral comme sa lampe illuminait ce cabinet mystérieux. Tel fut le spectacle étrange qui surprit le jeune homme au moment où il ouvrit les yeux, après avoir été bercé par des pensées de mort et de fantasques images. Honoré de Balzac — La peau de chagrin
L'espèce de douleur qui a une pensée pour une cause apparente entretient cette pensée même; et par là, s'engendre, s'éternise, se renforce elle-même. Paul Valéry — L'Idée fixe ou Deux hommes à la mer
Il ne croit pas, ce geôlier, que j’aie à me plaindre de lui et de ses sous-geôliers. Il a raison. Ce serait mal à moi de me plaindre ; ils ont fait leur métier, ils m’ont bien gardé ; et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ. Ne dois-je pas être content ? Ce bon geôlier, avec son sourire bénin, ses paroles caressantes, son œil qui flatte et qui espionne, ses grosses et larges mains, c’est la prison incarnée, c’est Bicêtre qui s’est fait homme. Tout est prison autour de moi ; je retrouve la prison sous toutes les formes, sous la forme humaine comme sous la forme de grille ou de verrou. Ce mur, c’est de la prison en pierre ; cette porte, c’est de la prison en bois ; ces guichetiers, c’est de la prison en chair et en os. La prison est une espèce d’être horrible, complet, 129 indivisible, moitié maison, moitié homme. Je suis sa proie ; elle me couve, elle m’enlace de tous ses replis. Elle m’enferme dans ses murailles de granit, me cadenasse sous ses serrures de fer, et me surveille avec ses yeux de geôlier. Ah ! misérable ! que vais-je devenir ? qu’estce qu’ils vont faire de moi ? Victor Hugo — Le dernier jour d’un condamné
C’est lundi qu’il est mort. On devrait faire une loi obligeant à percer le cœur pour être tout à fait sûr ou bien à placer une sonnerie électrique ou un téléphone dans le cercueil et une espèce de conduit d’aération aussi. Signal de détresse. Trois jours. C’est un peu long pour les conserver en été. Autant s’en débarrasser dès qu’on est sûr qu’il n’y a plus. La terre tombait plus mollement. Commence à être oublié. Loin des yeux loin du cœur. James Joyce — Ulysse
Camarades de classe ? Ça oui, j’en ai. Beaucoup. Ils voient en moi une espèce de rempart ultime à la mauvaise note, voire un challenger hors pair à Questions pour un champion. Tonino Benacquista — Tout à l’ego