Accueil > Citations > Citations sur l'exilé
Il y a 43 citations sur l'exilé.
L'amour propre d'un exileur se nourrit de la soumission de ceux qu'il bannit, ignorant qu'en chaque exilé sommeille une flamme prête à embraser des empires. Sophie de Vilmorin — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans l'intimité des confessions, j'ai perçu la solitude de l'agrippinien, cet exilé intérieur dont la conviction inébranlable le sépare inexorablement des autres fidèles. Marguerite Duras — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Mais, bien avant que l'on ne reconnaisse leur contribution, l'identité yekke était difficilement affichable. Un exilé viennois raconte : C'était une chose étrange et après quelque temps, j'ai arrêté de raconter aux autres d'où je venais. Patrick Farges — Intégration sans l'oubli
Le repatriement d'un coeur exilé bat au rythme des souvenirs oubliés et des espérances nouvelles. Georges Leclair — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Il se fera pressentir par un annonciateur qui soit à la mesure de celui qui doit le recevoir : un berger exilé qui ne cesse de penser à son peuple persécuté en Egypte pharaonique, en Mitsraïm trans-désertique. François Coppens — Variations sur Dieu: langages
Il n'était plus exilé dans la petite maison en ruines du Rialto, réduit à transporter du bois de chauffage dans sa gondole rapiécée, en danger perpétuel de pécher seul par la faute des rouées qui ne sont même pas encore filles mais qui coquinent comme si elles l'étaient. Léon Thoorens — La vie passionnée de Marco Polo
— Au début, je croyais qu'ils blaguaient mais ça dure depuis un bail maintenant. Depuis je me sens légèrement exilé du coup. — (E.L. Todd Coup de Cœur Hawaïen tome3: Liés par la marée traduitde l'anglais [États-Unis), Hartwick Publishing2019chap19)
Ainsi pensent le parfumeur Babick, le brossier Bouit et le brasseur Rousseau, un vétéran des luttes républicaines exilé en Angleterre par l’Empire. Pierre Mique — La Troisième République
Mais, bien avant que l’on ne reconnaisse leur contribution, l’identité yekke était difficilement affichable. Un exilé viennois raconte : C’était une chose étrange et après quelque temps, j’ai arrêté de raconter aux autres d’où je venais. Patrick Farges — Intégration sans l'oubli
En réalité, au 1er siècle après Jésus on ne note encore sur le territoire gaulois, que la présence de quelques judéens de marque, déportés en Gaule par ordre de l'autorité romaine et qui sont : L'ethnarque Archélaüs, fils d'Hérode, exilé en l'an 6 à Vienne et un autre fils d'Hérode. Léon Berman — Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos
Il était forclose de ce cercle doré, exilé parmi les invisibles, non d'un territoire tangible mais d'une géographie des âmes. (Citation fictive)
Saint Jean. […]. Exilé à Patmos, il ne cesse de ruminer la formidable aventure dont il demeure le dernier témoin. Mais rien ne venant, il finit par susciter l’Apocalypse sur le papier. Rarement la création littéraire aura joué aussi grandiosement son rôle de compensation. Michel Tournier — Journal extime
L’inquiétude des pro-kurdesIl leur est reproché d’avoir fomenté ce putsch pour le compte du prédicateur exilé aux États-Unis, Fethullah Gülen, dont l’extradition devrait être bientôt demandée officiellement par Ankara. Source AFP — Turquie : la grande purge d’Erdogan continue
Le traité de Trianon ayant privé le peuple hongrois des deux tiers de son territoire et exilé une grande part de sa population hungarophone hors frontières, l’OTAN sera bientôt obligée de lutter contre les partisans de la réunification , lesquels risquent d’aller chercher leurs recettes en Crimée. Christian Combaz — Poutine «Nouveau Tsar» ou chef d’État populaire ?
Alors, le regard du passant se détourne, embarrassé par ce pauvre homme émacié et déchiré, exilé sur le trottoir de la richesse mondaine. (Citation fictive)
ŒDIPE — […] Est-il homme plus abhorré des dieux ? Étranger, citoyen, personne ne peut plus me recevoir chez lui, m'adresser la parole, chacun me doit écarter de son seuil. Bien plus, c'est moi-même qui me trouve aujourd'hui avoir lancé contre moi-même les imprécations que tu sais. A l'épouse du mort j'inflige une souillure, quand je la prends entre ces bras qui ont fait périr Laïos ! Suis-je donc pas un criminel ? suis-je pas tout impureté ? puisqu'il faut que je m'exile, et qu'exilé je renonce à revoir les miens, à fouler de mon pied le sol de ma patrie ; sinon, je devrais tout ensemble entrer dans le lit de ma mère et devenir l'assassin de mon père, ce Polybe qui m'a engendré et nourri. Est-ce donc pas un dieu cruel qui m'a réservé ce destin ? On peut le dire, et sans erreur. Sophocle — Œdipe-roi
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers,Qui suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers.A peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d’eux.Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !L’un agace son bec avec un brûle-gueule,L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !Le Poète est semblable au prince des nuéesQui hante la tempête et se rit de l’archer ;Exilé sur le sol au milieu des huées,Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’aiLe regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé.Au pays bleu mon âme en vain se réfugie,Elle n’a jamais pu perdre la nostalgieDes verts chemins qui vont là-bas, à l’horizon.Comme un pauvre captif vieilli dans sa prisonSe cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtrePour voir mourir le jour et pour le voir renaître.Ou comme un exilé, promeneur assidu,Regarde du coteau le pays défenduSe dérouler au loin sous l’immensité bleue,Ainsi je fuis la ville et cherche la banlieue.Avec mon rêve heureux j’aime partir, marcherDans la poussière, voir le soleil se coucherParmi la brume d’or, derrière les vieux ormes,Contempler les couleurs splendides et les formesDes nuages baignés dans l’occident vermeil,Et, quand l’ombre succède à la mort du soleil,M’éloigner encor plus par quelque agreste rueDont l’ornière rappelle un sillon de charrue,Gagner les champs pierreux, sans songer au départ,Et m’asseoir, les cheveux au vent, sur le rempart.Au loin, dans la lueur blême du crépuscule,L’amphithéâtre noir des collines recule,Et, tout au fond du val profond et solennelParis pousse à mes pieds son soupir éternel.Le sombre azur du ciel s’épaissit. Je commenceA distinguer des bruits dans ce murmure immense,Et je puis, écoutant, rêveur et plein d’émoi,Le vent du soir froissant les herbes près de moi,Et parmi le chaos des ombres débordantes,Le sifflet douloureux des machines stridentes,Ou l’aboiement d’un chien, ou le cri d’un enfant,Ou le sanglot d’un orgue au lointain s’étouffant,Ou le tintement clair d’une tardive enclume,Voir la nuit qui s’étoile et Paris qui s’allume François Coppée — « Un pâle enfant du vieux Paris »