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Il y a 31 citations sur l'expliquer.
[…] mais, officiellement, c’est encore lui le chef de service, alors pourquoi on le laisse pas se débrouiller avec la patate chaude et trouver les mots qu’il faut pour expliquer sa décision souveraine à la famille ? Martin Winckler — Les Trois Médecins
Il m’a alors raconté qu’il avait trouvé un billet de loterie sans sac et qu’elle n’avait pas pu lui expliquer comment elle l’avait acheté. Albert Camus — L’étranger
Ce n'est pas lui, c'est un ami de M. Zola qui parle de la sorte. Tout s'explique France — Vie littéraire
Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai
Fort heureusement pour moi, il n’eut pas le temps de m’expliquer plus avant tout l'intérêt qu’offrait la manière dont il eût souhaité que je conjuguasse mes verbes. Quelqu'un, en effet, venait d'arriver, interrompant dans l’œuf un développement qui risquait d'être plus passionné que passionnant. Jean Stratonovitch — Le roman périodique
Comme Lagardère jouait les étonnés, le fonctionnaire lui expliqua qu'une caméra de surveillance avait filmé un triple assassinat dans ce quartier. Louis Langlois — Doigt donneur
Eh bien, Philippe (...), puisque tu tiens à t'expliquer, montons chez moi. Sartre — Mort dans âme.
Je vais vous expliquer pourquoi ce sont les textes que j'ai écrits qui sont les plus beaux.Il était écrit que je viderais la coupe des humiliations et des déboires jusqu'à la lie. A. Daudet — Nabab
Les garçons de quinze ans qui vont en classe ont trop besoin de leur raison pour expliquer comment il se fait que « pierre qui roule n'amasse pas mousse » alors que « la fortune sourit aux audacieux » Raymond Dumay — Le printemps des hommes
Dans les premières années après leur création, ces réseaux ont mis en place des tracts pédagogiques pour expliquer certains concepts (outing, coming out, description des identités sous l'acronyme LGBTQIA +) et ont conçu des campagnes d'affichage, des formations, des quizz, afin de sensibiliser le plus de collègues possible. Les Echos Start — Lutte contre l'homophobie et la transphobie : le rôle méconnu des réseaux internes aux grandes entreprises et institutions
— De quoi ? De quoi ? fit l’ami Pollak Henri, plié en deux par cette extravagante requête.Et de lui expliquer que – minute papillon – il était hors de question de faire des bêtises avant d’y avoir réfléchi, qu’il fallait voir à voir, qu’il avait à l’extérieur, dans le civil, à Montparnasse dont il était natif duquel, y étant né, des copains à lui (c’était nous les copains à lui), et qu’avant toute chose, il allait aller leur demander ce qu’ils en pensaient. Georges Pérec — Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?
Autre chose le tourmentait : de quelle façon expliquer l'ordre que, la veille, dans son affolement, il avait donné à Célestin de ne pas acheter de vache ? Sa femme n'éventerait-elle pas là quelque anguille sous roche ? Et il déplorait cette maladresse, qui venait compliquer les choses et le gêner dans l'exécution du plan qu'il s'était fait de ne rien laisser transpirer. Châteaubriant — Monsieur des Lourdines
Elle, tu comprends, une belle fille, pourtant, elle se tenait à carreau. Elle visait déjà son gros boiteux, un monsieur dans le commerce comme elle disait (un bouc. un vrai renard, pourtant. Enfin. Je ne peux pas t'expliquer). Anne Pollier — Reflets dans un canal
Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bord bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses de chaque pensionnaires. Il s’y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Balzac — Le Père Goriot
Son ton était même celui de la compassion pour m'expliquer que A. J. Strode ne voulait pas me parier tout de suite, mais qu'il réglerait ses comptes avec moi pendant le week-end. Barbara Paul — Eh bien
Agresseur ou attaqué, jusqu'à votre dernier souffle, ne vous en expliquez à aucun prix. Joseph Rudyard Kipling — Recessional
Essayer d’expliquer, c’est vouloir expliquer le mystère - impossible. Paulo Coelho — Metro - 12 Avril 2007
Tout homme à s'expliquer se diminue. Henri de Régnier
Un silence, voilà qui est suffisant pour expliquer un coeur. Molière
Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer. Georges Braque — Le Jour et la Nuit, Gallimard