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Citations sur le fâcher
Il y a 15 citations sur le fâcher.
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Est-ce que nous commettrions une impropriété en les appelant amis de l’opinion plutôt qu’amis de la sagesse ? Vont-ils se fâcher contre nous, si nous les traitons de la sorte ? Non, dit-il, s’ils veulent m’en croire; car il n’est pas permis de s’offenser de la vérité.
Platon — La République -
Ne te fâche pas. Il ne faut jamais se fâcher. Est-ce que je me fâche, moi ? Non, non, bien sûr que non. Tout le monde sait que vous ne vous fâchez jamais.
Romain Gary — Les racines du ciel -
Mais, quand j’y songe deux fois, je ne puis être longtemps fâché contre un homme qui ne peut avoir d’autre motif que son zèle pour le service de son maître.
Walter Scott — Ivanhoé -
On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves. Entre deux controversistes, il y a cent à parier contre un, que celui qui aura tort se fâchera.
Denis Diderot — Pensées philosophiques -
De peur de se faire fâcher par sa mère, à quelques pas de l'école, il fit demi-tour et retourna chez lui le faisan à la main, ne sachant plus quoi en faire.
Gérard Brutus — Victor -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
Celui qui demande qu'on lui rase la barbe ne doit pas se fâcher si on l'égratigne.
Boleslaw Prus — La poupée -
Celui qui se fâche a deux peines : celle de se fâcher et celle de se remettre.
L.F. Sauvé -
En amitié, il importe de se fâcher à temps pour n'avoir point à se montrer ingrat.
Pierre Belfond — Le Métier de nègre -
Celui qui ne sait pas se fâcher est un sot, mais celui qui ne veut pas se fâcher est un sage.
W. Scarborough -
Écrire sur un ami, c'est se fâcher avec lui.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
Il faut avoir une bonne conscience pour se bien fâcher.
Claire Martin — Quand j'aurai payé ton visage -
C’était LE sujet « déconseillé » lors des fêtes de fin d’année. Le vaccin contre le Covid-19 et son corollaire le passe vaccinal engendrent de nombreuses polémiques, exacerbent les tensions, au risque de perdre des amis, des parents, de briser son couple ou de se fâcher sérieusement avec son entourage.
RFI — Covid-19: ils ont privilégié leurs convictions au risque de s'éloigner de leurs proches -
Si les deux pays semblent vivre une idylle, les dossiers qui pourraient fâcher ne tarderont toutefois pas à refaire surface: achats de nouveaux avions de combat, avenir de la libre circulation entre la Suisse et l’Union européenne (UE) ou signature d’un accord-cadre. L’ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès, espère que la bonne collaboration entre les deux pays au plus fort de la vague de coronavirus permettra d’en parler «plus calmement».
SWI swissinfo.ch — Frédéric Journès: «Si la Suisse met fin à la libre circulation, ce ne sera plus la même vie» - SWI swissinfo.ch -
Dans ses fictions, feu Vladimir Volkoff avait inventé la religion du dieutoutlemondisme, une sorte de gloubi-boulga destiné à ne fâcher personne, à dire des banalités et à être compatible avec toutes les croyances...
La RATP met Paris à l'heure du dieutoutlemondisme - Décryptage - Actualité - Liberté Politique