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Citations sur le fait
Il y a 402 citations sur le fait.
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Je me demande si fêter ses anniversaires ça ne fait pas vieillir.
Nancy Astor -
Bon anniversaire, dit Louis. Oh, ça suffit. dit Odile. Et ça vous fait quel effet d'avoir trente-cinq ans? Elle le secoue par l'épaule. Ça suffit. Toi aussi, ce sera bientôt ton tour.
Patrick Modiano — Une jeunesse -
Féminisme. Oui, je crois qu'il est convenable, avant que de faire un enfant à une femme, de lui demander si elle le veut.
Jules Renard — Journal -
La sagesse du moine de Rabelais est la vraie sagesse, pour son repos et pour celui des autres : faire son devoir tellement quellement* ; toujours dire du bien de Monsieur le Prieur, et laisser aller le monde à sa fantaisie.
Denis Diderot — Le Neveu de Rameau -
Quand un homme se dit soudain réaliste, on peut parier qu’il s’apprête à faire quelque chose dont il a honte secrètement.
S. Harris -
Il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n'en rien faire du tout.
Georges Moinaux, dit Georges Courteline — La Philosophie de G. Courteline, Flammarion -
Il faut faire des enfants quand on est vieux, parce qu’on les emmerde pas longtemps.
Jean Yanne — Tout le monde en parle - 25 Novembre 2000 -
L’essentiel, c’est que la pièce était grande bien que très basse de plafond, au point que, les premiers temps, j’avais toujours l’impression que j’allais le toucher de la tête. Cela dit, j’eus tôt fait de m’y habituer.
Fédor Dostoïevski — Humiliés et offensés (traduction du russe par Françoise Flamant) -
Des adjectifs marquant la possibilité et construits avec les suffixes -able, -ible et -uble, il n’a été tiré que très peu de verbes, cette dérivation étant sans doute éloignée du génie de notre langue. On se gardera donc d’employer les verbes crédibiliser et décrédibiliser apparus il y a quelque temps déjà et l’on se souviendra que le verbe créditer et ses dérivés, ainsi que les périphrases où figurent ces verbes, sont plus appropriés pour exprimer l’idée que telle action, telle attitude fait perdre ou augmente le crédit dont jouissait quelqu’un ou quelque chose.
Académie française — Dire -
Tranquille de ce côté, Saad bat le briquet, allume une lampe, se lave le visage et les mains dans l’eau d’une aiguière, fait main basse sur les clés et rentre dans la pièce voisine.
Jean-Richard Bloch — La Nuit kurde -
Enfin, Dieu fasse que cela tourne bien!
Albert Camus — Le Chevalier d'Olmedo -
Mais dites donc, Madame Codomat, ça ne vous fait rien que votre mari soit tout le temps avec cette jeune femme?
Thierry Bernard — Monsieur Codomat -
Si cela ne te fait rien, je vais continuer mon travail. J'ai à finir la lecture de Roméo et Juliette
John Green — Moïra -
Je marie Fortuné. Séverin. − J'en suis heureux et que grand bien lui fasse
Albert Camus — Les Esprits -
Autour de minuit, minuit et demi, continua-t-elle, il est aussi fait qu’un amiral polonais. Alors le vieux machin se grabate et bonne nuit la marine !
Tito Topin — Shanghai Skipper -
Homme fait : Homme pleinement adulte, d’âge mûr.
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Je passais mon chemin, un chemin est fait pour qu’on y passe.
Stendhal — Concordances de Lamiel -
Non, non, Victor, cesse de t’abuser ; ce bonheur n’est pas fait pour toi.
René Charles Guilbert de Pixerécourt — Victor -
Il faut du merveilleux, un avenir...
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— Comme vous êtes faite, ma chère enfant ! murmura mademoiselle Préfère, avec une douceur maternelle, en lui arrangeant son col. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967)
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Fait au moule, à ravir.
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Enfin à la nuit faite, des ombres fantômales, s’avançant hardiment vers l’ennemi, commencent à peupler la paix lacustre et mortuaire.
Marguerite Baulu — La Bataille de l’Yser -
Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment.
Robert Triomphe — Joseph de Maistre -
Ptain tu m’as donné l’envie de faire une partie avec l’atletico mais j’ai peur de rerager;
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Je déchaptalise, comme beaucoup de mes confrères qui ne vous l'avoueront jamais. Comment faire autrement ?
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Si le ghosting des années 90 symbolisait un élan romantique, celui de 2016 est tout le contraire -en reposant d’emblée sur un paradoxe : alors que le suffixe « -ing » suggère une action, le nouveau « ghosting » est l’acte de ne rien faire du tout. Comme son nom l’indique — ghost veut dire fantôme — il s’agit d’une pratique numérique consistant à faire le mort, couper une communication numérique sans un « au revoir » et sans retour. — (Jean-Philippe Louis, Numérique : les réseaux sociaux hantés par le « ghosting », lesechos.fr, 13 avril 2016)
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Va faire ça à une synagogue, tu vas voir, on parie que ça repart pour un tour de "Bouge ton cul, sinon je t'antisémitise"?
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À la veille de mourir, torturée par d’atroces douleurs d’estomac, elle écrit à son neveu « Ne t’inquiète pas. J’en ai vu bien d’autres et puis j’ai fait mon temps, et ne m’attriste d’aucune éventualité. Je crois que tout est bien, vivre et mourir, c’est mourir et vivre de mieux en mieux. »
George Sand — Lettres d’une vie -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
Il s’agit de faire du texte lui-même quelque chose d’inavalable, mais cette façon de faire accède au rang d’esthétique parce qu’elle est précisément la mise en forme du rapport que le sujet écrivant entretient avec son nom.
Anne-Élaine Cliche — « Réjean Ducharme : Le Nom de l’auteur » -
FrosinePar ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrois de tout mon cœur. Vous savez que, de mon naturel, je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ?
Molière — L’Avare -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables -
Lui qui est auteur, il a fait là ce que font tous les acteurs, et au reste ceci est le mot d’un cabotin très drôle et très spirituel, qui ayant bu beaucoup de champagne, me disait la chose en face, in vino veritas.
George Sand — Lettres retrouvées -
À ceci près que tout le pays de Bordeaux représente la vérité universelle in vino veritas et qu’il fallait bien que ce soit ici que le plus de vérité apparaisse malgré tous les démentis qu’on pourra m’apporter, notamment, paraît-il, qu’on fait du vin en Bourgogne ou en Californie, mais enfin ça n’a jamais été prouvé de façon absolue
Philippe Sollers — Vision à New York -
C’est peut-être cette qualité qui, plus tard, lorsqu’elle a paru dans le monde et qu’elle a osé parler, lui a fait jouer un rôle si brillant.
Stendhal — De l’amour -
Drames, comédies, thriller… : ce sont des coups de génie, des histoires qui nous ont touchés, émus, faire rire, fait pleurer, fait rêver. Tous portés par des acteurs de talent. Beaucoup sont devenus des films cultes que l’on ne cesse de re-regarder.
Elle — 70 films à voir absolument une fois dans sa vie -
Alors que les nineties sont plus que jamais en vogue, voici notre top 40 des films culte qui ont bercé la génération 90 à voir et revoir sans modération lorsque le besoin d’un saut dans le temps se fait sentir.
Vogue — 40 films culte des années 90 à voir absolument -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Je le retenais par prudence parce que j’avais peur que cette inconnue s’éveillât, et qu’au lieu de la Tante Martine familière au cœur tendre se levât de sa chaise et vînt vers moi le fantôme de ce que j’aimais. Mais je suis ainsi fait qu’au moment où mon cœur bat la chamade, j’entends, je vois, je sens avec une extraordinaire acuité.
Henri Bosco — Tante Martine -
Produit net, bon an mal an, sept cents francs. Il en vivait. Pas mal. Comment ? Nous l’allons dire. Marius occupait dans la masure Gorbeau, moyennant le prix annuel de trente francs, un taudis sans cheminée qualifié de cabinet où il n’y avait, en fait de meubles, que l’indispensable.
Victor Hugo — Les Misérables