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Citations sur le feuillage
Il y a 20 citations sur le feuillage.
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Pourquoi construire d'inconfortables maisons en planches et en tôle ondulée quand le feuillage des cocotiers peut vous fournir des abris toujours frais?
Alain Gerbault — À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti -
Il convient donc qu’ils forment au feuillage quelques-uns des dresseurs, en qui ils reconnoissent beaucoup d’intelligence, de probité & d’attention ; puisque la plus petite négligence leur donne un travail considérable, & occasionne une consommation de bois qui se brûle infructueusement, sans produire aucun charbon.
Nicolas Baudeau — Nouvelles éphémérides économiques -
[…] Derrière tant de fleurs, l’azur se dissimule,Fileuse de feuillage et de lumière ceinte :Tout le ciel vert se meurt. Le dernier arbre brûle. […]
Paul Valéry — La fileuse -
Je foule systématiquement au pied sur le feuillage noir de ce qui est sacré – la syntaxe. Systématiquement. […] Je piétine la syntaxe parce qu’elle doit être piétinée. C’est du raisin. Vous saisissez. Les phrases fautives ou vicieuses […], le manque de prévoyance à l’égard de ce qu’on va dire […], l’inattention à la règle, les cascades […], tous les procédés similaires, analogues à la vieille plaisanterie d’allumer sans qu’il s’en rende compte le journal que lit votre voisin […], mettre les coudes sur la table […], ne pas essuyer ses pieds, voilà mon caractère.
Louis Aragon — Traité du style -
Mais l'étudiant n'était pas encore arrivé au point d'où l'homme peut contempler le cours de la vie et la juger. Jusqu'alors il n'avait même pas complètement secoué le charme des fraîches et suaves idées qui enveloppent comme d'un feuillage la jeunesse des enfants élevés en province. Il avait continuellement hésité à franchir le Rubicon parisien.
Honoré de Balzac — Le Père Goriot. -
Elle se demanda ce qu’elle allait faire maintenant, cherchant une occupation pour son esprit, une besogne pour ses mains. Elle n’avait point envie de redescendre au salon auprès de sa mère qui sommeillait ; et elle songeait à une promenade, mais la campagne semblait si triste qu’elle sentait en son cœur, rien qu’à la regarder par la fenêtre, une pesanteur de mélancolie.Alors elle s’aperçut qu’elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire. Toute sa jeunesse au couvent avait été préoccupée de l’avenir, affairée de songeries. La continuelle agitation de ses espérances emplissait, en ce temps-là, ses heures sans qu’elle les sentît passer. Puis, à peine sortie des murs austères où ses illusions étaient écloses, son attente d’amour se trouvait tout de suite accomplie. L’homme espéré, rencontré, aimé, épousé en quelques semaines, comme on épouse en ces brusques déterminations, l’emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien.Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l’inconnu. Oui, c’était fini d’attendre.Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine désillusion, à un affaissement de ses rêves.Elle se leva et vint coller son front aux vitres froides. Puis, après avoir regardé quelque temps le ciel où roulaient des nuages sombres, elle se décida à sortir.Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu’au mois de mai ? Qu’étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles, et la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où rayonnaient les marguerites, où frétillaient, comme au bout de fils invisibles, les fantasques papillons jaunes ? Et cette griserie de l’air chargé de vie, d’arômes, d’atomes fécondants n’existait plus.Les avenues, détrempées par les continuelles averses d’automne, s’allongeaient, couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient.
Maupassant — Une vie -
Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude,Tout dort sous les grands bois accablés de soleilOù le feuillage épais tamise un jour pareilAu velours sombre et doux des mousses d’émeraude.Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôdeEt, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeilQui s’allonge et se croise à travers l’ombre chaude.Vers la gaze de feu que trament les rayons,Vole le frêle essaim des riches papillonsQu’enivrent la lumière et le parfum des sèves ;Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,Et dans les mailles d’or de ce filet subtil,Chasseur harmonieux, j’emprisonne mes rêves.
José Maria de Heredia — « La Nature et le Rêve » -
Je foule systématiquement au pied sur le feuillage noir de ce qui est sacré – la syntaxe. Systématiquement. […] Je piétine la syntaxe parce qu’elle doit être piétinée. C’est du raisin. Vous saisissez. Les phrases fautives ou vicieuses […], le manque de prévoyance à l’égard de ce qu’on va dire […], l’inattention à la règle, les cascades […], tous les procédés similaires, analogues à la vieille plaisanterie d’allumer sans qu’il s’en rende compte le journal que lit votre voisin […], mettre les coudes sur la table […], ne pas essuyer ses pieds, voilà mon caractère.
Louis Aragon — Le Traité du style -
[…] et déjà nous accostions à l'estacade du bois de la Chaise, un bois de pins tristes et d’yeuses superbes, aux troncs tordus, au feuillage presque noir.
Octave Mirbeau — Notes de voyage -
L'automne a beau se parer, comme une vieille coquette, s'orner de feuillages pourpres ou mordorés, il n'est que leurre et trompe-l'oeil.
Harry Bernard — Juana, mon aimée -
Quand la racine est sauve, le feuillage revient étendre sur la maison son ombre.
Eschyle — Agamemnon -
Qu'importe le feuillage s'il s'y cache un beau fruit.
Proverbe français -
La sève du feuillage ne s'élucide qu'au secret des racines.
Patrick Chamoiseau — Texaco -
Quelle ombre, quel feuillage, quel fruit peut encore donner l'arbre abattu ?
Jean-Marie Adiaffi — La Carte d'identité -
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J'aime son feuillage éploré.
Alfred de Musset — Poésies nouvelles -
Les petits détails, nous croyons l'avoir dit, sont, pour ainsi parler, le feuillage des grands événements et se perdent dans le lointain de l'histoire.
Victor Hugo — Les Misérables -
Qu'est-ce qui distingue les anges de nous ? Leur très grand naturel. Comment s'appelle le chien qui mort son maître ? La gloire. Qui rit après sa mort ? La pluie dans le feuillage.
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L'homme, on a dit qu'il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité, il est comme un feuillage. Il faut que le vent passe pour que ça chante.
Jean Giono — Que ma joie demeure, Grasset -
Symbole de Noël par excellence, le houx, ses baies rouges et son feuillage vert foncé résistent tout l'hiver s'il ne gèle pas trop. De plus, le houx supporte bien la pollution, pratique pour un balcon ou jardin en ville.
The Body Optimist — 10 plantes et fleurs pour égayer son balcon même en hiver