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Il y a 49 citations sur la feuille.
Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte Verlaine — Poème saturn.
La forêt cache ses secrets sous un tapis de feuilles mortes et de mort-bois; chaque pas y est une conversation avec l'invisible. Madeleine Duvalier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
La chute des feuilles Chateaubriand — Fragments du Génie
Le haut, évasé, forme un trèfle à quatre feuilles légèrement creusées en gouttière, de sorte qu’on peut se verser de l’eau de quelque côté qu’on prenne le vase ; les anses, cannelées d’une petite moulure, s’agrafent avec une élégance parfaite au col et aux flancs, d’un galbe délicieux. Théophile Gautier — Voyage en Espagne
Les cinq doigts de la main sont la plus mirobolante giroflée à cinq feuilles Bertrand — Gaspard
Les entrelacs et les demi-feuilles du décor islamique inspirent, avec les formes abstraites et végétales, plusieurs systèmes zoomorphiques auteur
Dans l'obscurité des temps anciens, la sycomancie était considérée comme une fenêtre ouverte sur les volontés divines, où chaque feuille de figuier portait en elle une vérité encore voilée. Henri de Valombre — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Feuille de chou, oreille Delvau
La feuille de vol du pilote ne portait d'ailleurs pas reconnaissance, mais bombardement André Malraux — Espoir
En entrant dans la salle du conseil [Évariste] signe la feuille de présence France — Dieux ont soif
La feuille de route d'un hussard mort en prison Stendhal — La Chartreuse de Parme
Les trois quarts de sa double feuille in-folio étaient consacrés à ma généalogie Chateaubriand — Mémoires d'outre-tombe
... je n'ai épreuve que de 5 placards. Évidemment il y en a un 6ecomposé dont je n'ai pas épreuve, puisqu'on a renvoyé la copie imprimée et que ce placard 5 s'arrête au feuillet 14 de la copie. Demandez-le, je ne l'ai jamais eu, je vous l'ai dit dès le 1erjour. Envoyez-moi promptement la bonne feuille 13. Je donnerai dimanche la matière des 10 dernières feuilles. Il y a un chapitre tout entier en copie nouvelle ajouté avant Véronique. Il ne me faudra plus qu'une seule épreuve en placard, et je donnerai peut-être le bon à tirer dessus. Balzac — Correspondance
Sur la feuille de garde : Hommage de l'éditeur à Monsieur Edm. de Bruijn, Lyon-Claesen, éditeur Bloy — Journal
Il écrivit quelques lignes « Je soussigné, affirme n'avoir jamais connu une personne habitant. » Il recommençait, s'embrouillait, les lignes dégringolaient sur la feuille. Il laissa enfin tout retomber, et eut plusieurs nausées, coup sur coup. José Cabanis — Le Fils
« Il y en a eu une à Cattolica, trois à Rimini, une à Faenza, une à Imola, quatre entre Bologne, Modène et Ancora, donc. »Loris soulève ses lunettes et serre les paupières, levant et baissant la tête pour faire le point sur la feuille. Il murmure « Merde, le gamin m'a rayé les bons verres », puis il tapote ses ongles sur la liste et me la passe en la faisant glisser sur mon bureau. Carlo Lucarelli — Loup-Garou
Une fourmi altérée était descendue dans une source pour y boire, et allait s’y noyer. Mais une colombe perchée sur un arbre voisin arracha et laissa tomber une feuille sur laquelle la fourmi put se mettre à l’abri. Là-dessus, un oiseleur s’approcha avec ses gluaux ajustés pour y prendre la colombe ; mais la fourmi débarqua et le mordit au pied. L’oiseleur, en sursautant, fit bouger ses gluaux et alerta la colombe, qui se sauva.Même les petites gens peuvent rendre de grands services à leurs bienfaiteurs. Ésope — La Fourmi et la Colombe (traductions de Daniel Loayza)
L’écriture a été spontanée. A l’époque, je travaillais dans un magasin alimentaire. Face à ma feuille, le contexte n’existait plus. Louis Tardy — 27 ans
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
J'avais reçu une feuille de route pour Sedan, où l'état-major du corps de cavalerie Sordet m'attendait, à toutes fins utiles, en qualité d'interprète. François Sureau — La corruption du siècle