Accueil > Citations > Citations sur le flirt
Citations sur le flirt
Il y a 18 citations sur le flirt.
-
Il vit s'avancer son ancien flirt avec la simplicité brillante d'une jeune fille plutôt que dans l'éclat d'une mondaine.
Maurice Barrès — L’Appel au soldat -
La révolution n'ayant pas eu lieu, Guesde, les années 1890-1895, se rallie à l'idée de la conquête du pouvoir par le suffrage universel : après un flirt avec le boulangisme, c'est l'époque du « municipalisme », du socialisme ordonné et respectable à l'imitation de la social-démocratie allemande.
Jacques Delpierrié de Bayac — Histoire du Front populaire -
Ce petit flirt ne peut pas faire de tort à votre relation ; l'important, c'est que tu t'épanouisses, toi, et cela rejaillira sur ton couple.
Robert Henckes — Au rendez-vous de Cana -
Le temps a cessé d’être une suite insensible de jours, à remplir de cours et d’exposés, de stations dans les cafés et à la bibliothèque, menant aux examens et aux vacances d’été, à l’avenir. Il est devenu une chose informe qui avançait à l’intérieur de moi et qu’il fallait détruire à tout prix. J’allais aux cours de littérature et de sociologie, au restau U, je buvais des cafés midi et soir à la Faluche, le bar réservé aux étudiants. Je n’étais plus dans le même monde. Il y avait les autres filles, avec leurs ventres vides, et moi. Pour penser ma situation, je n’employais aucun des termes qui la désignent, ni « j’attends un enfant », ni « enceinte », encore moins « grossesse », voisin de « grotesque ». Ils contenaient l’acceptation d’un futur qui n’aurait pas lieu. Ce n’était pas la peine de nommer ce que j’avais décidé de faire disparaître. Dans l’agenda, j’écrivais : « ça », « cette chose-là », une seule fois « enceinte ». Je passais de l’incrédulité que cela m’arrive, à moi, à la certitude que cela devait forcément m’arriver. Cela m’attendait depuis la première fois que j’avais joui sous mes draps, à quatorze ans, n’ayant jamais pu, ensuite – malgré des prières à la Vierge et différentes saintes -, m’empêcher de renouveler l’expérience, rêvant avec persistance que j’étais une pute. Il était même miraculeux que je ne me sois pas trouvée plus tôt dans cette situation. Jusqu’à l’été précédent, j’avais réussi aux prix d’efforts et d’humiliations – être traitée de salope et d’allumeuse – à ne pas faire l’amour complètement. Je n’avais finalement dû mon salut qu’à la violence d’un désir qui, s’accommodant mal des limites du flirt, m’avait conduite à redouter jusqu’au simple baiser. J’établissais confusément un lien entre ma classe sociale d’origine et ce qui m’arrivait. Première à faire des études supérieures dans une famille d’ouvriers et de petits commerçants, j’avais échappé à l’usine et au comptoir. Mais ni le bac ni la licence de lettres n’avaient réussi à détourner la fatalité de la transmission d’une pauvreté dont la fille enceinte était, au même titre que l’alcoolique, l’emblème. J’étais rattrapée par le cul et ce qui poussait en moi c’était, d’une certaine manière, l’échec social. Je n’éprouvais aucune appréhension à l’idée d’avorter. Cela me paraissait, sinon facile, du moins faisable, et ne nécessitant aucun courage particulier. Une épreuve ordinaire. Il suffisait de suivre la voie dans laquelle une longue cohorte de femmes m’avait précédée. Depuis l’adolescence, j’avais accumulé des récits, lus dans des romans, apportés par la rumeur du quartier dans les conversations à voix basse. J’avais acquis un savoir vague sur les moyens à utiliser, l’aiguille à tricoter, la queue de persil, les injections d’eau savonneuse, l’équitation – la meilleure solution consistant à trouver un médecin dit « marron » ou une femme au joli nom, une « faiseuse d’anges », l’un et l’autre très coûteux mais je n’avais aucune idée des tarifs. L’année d’avant, une jeune femme divorcée m’avait racontée qu’un médecin de Strasbourg lui avait fait passer un enfant, sans me donner de détails, sauf, « j’avais tellement mal que je me cramponnais au lavabo ». J’étais prêter à me cramponner moi aussi au lavabo. Je ne pensais pas que je puisse en mourir.
Annie Ernaux — L’Événement – Éditions Gallimard 2000 -
La politique c’est comme le flirt : si on veut aller plus loin, faut aller plus près.
Coluche — Votez nul ! - 1980 -
Le flirt est la leçon d'escrime que prend une femme avec des fleurets mouchetés avant d'aller sur le terrain des épées véritables.
Maurice Donnay -
Paris est la capitale mondiale du flirt cérébral : on se soucie énormément de ce qui se dit mais ce qu’on dit n’a aucune importance.
Alain Schifres — Les Parisiens -
Le flirt est l'art de s'adonner à l'amour sans avoir l'air d'y toucher et d'y toucher sans avoir l'air.
Decoly -
Le flirt avec l'avenir est le pire des conformismes, la lâche flatterie du plus fort. Car l'avenir est toujours plus fort que le présent. C'est bien lui, en effet, qui nous jugera. Et certainement sans aucune compétence.
Milan Kundera — L’Art du roman -
Le flirt, c'est l'aquarelle de l'amour.
Paul Bourget — Physiologie de l'amour moderne, Plon -
La vieillesse, c’est dans la vie d’un homme l’époque où, quand il flirte, il ne peut se rappeler pourquoi.
Jacques Deval -
Qui flirte avec la mort épouse un cercueil.
Pierre-Georges Tamini -
Le flirt est l'aquarelle de l'amour.
Paul Bourget — Physiologie de l'amour moderne -
Le flirt, c'est taquiner le bouton sans cueillir la rose.
Ludovic O'Followell -
Le flirt est le péché des honnêtes femmes et l'honnêteté des pécheresses.
Paul Bourget -
En matière d’amour, il n’y a pas de règles. Chaque couple vit son histoire comme il l’entend, mais lorsqu’il s’agit de flirt, les limites sont difficiles à identifier. Une thérapeute de couple nous éclaire.
Biba Magazine — Couple : flirter, est-ce tromper ? Une thérapeute de couple répond ! - Biba Magazine -
John Chayka a perdu son poste de DG des Coyotes de l’Arizona en raison d’un flirt avec les propriétaires des Devils du New Jersey, a appris La Presse de source sûre mardi.
La Presse — Un flirt avec les proprios des Devils a mené au départ de John Chayka -
Les tubes de l’été ont parfois un rapport avec l’actualité du moment. Dans sa chronique "Ces chansons qui font l’été", Bertrand Dicale explore donc notre mémoire collective à la recherche de ces rencontres entre l’histoire et la chanson française. Vendredi, "Pour un flirt" de Michel Delpech qui, en 1971, illustre et défend la liberté d’aimer pour une nuit.
Franceinfo — Ces chansons qui font l'été. "Pour un flirt" de Michel Delpech, hymne de l'amour d'une nuit