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Citations sur le franc
Il y a 32 citations sur le franc.
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Voir loin, parler franc, agir ferme.
Pierre de Coubertin -
Être franc c'est-à-dire marcher sur les pieds des autres en le faisant exprès... A combien de calottes, de gros mots, etc., on s'expose.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
Le moi n'a de santé et n'est franc désespoir, que parce que, ayant désespéré, transparent à lui-même, il plonge jusqu'à Dieu.
Sören Kierkegaard — Traité du désespoir -
J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souvent des moeurs feintes et des âmes doubles. Un homme franc craint moins ce babil affectueux et ces tendres épanchements qui précèdent l'ivresse…
Gabriel Delaunay -
Le seigneur soit béni ! Tout ce que la franc-maçonnerie, c'est-à-dire le Diable, a entrepris depuis soixante ans contre l'Église et le pape en Italie a été réduit à néant.
Jean XXIII — propos tenus à l'occasion de la signature des accords de Latran en 1929, instituant le catholicisme comme religion d'état en Italie -
L'unité de valeur de la réussite, ce n'est ni le franc ni le dollar. C'est un rapport entre la satisfaction et le projet.
Joseph-Antoine Bell -
Un franc succès, c'est-à-dire une chute qu'on n'a pas la franchise d'avouer.
Jules Renard — Journal 1887-1892 -
Une femme qui ne cache pas son plaisir pendant l’amour, c’est peut-être ce qu’on appelle un corps franc.
André Birabeau -
Dans le monde, il n'est pas défendu d'avoir l'air franc mais de l'être.
Marguerite Grépon -
Si l'on a quelque chose de désagréable à dire, il vaut toujours mieux être franc.
Oscar Wilde -
On ne doit pas jouer franc jeu quand les autres trichent.
Gil Bluteau — Meurent les alouettes -
Quand le franc s'enfièvre, c'est la France qui est malade.
François Mitterrand — L'abeille et l'architecte -
Dans la vie il faut être franc, et par les temps qui courent un franc c’est un franc.
Smaïn — Sur la vie de ma mère -
Une femme est franche quand elle ne fait pas de mensonges inutiles.
Anatole François Thibault, dit Anatole France — Le Lys rouge, Calmann-Lévy -
Le caractère timide du français fait qu'il emploie rarement les couleurs franches : vert, rouge, bleu, jaune vif; il préfère les nuances indécises
Stendhal — Brulard -
Jouer au franc carreau
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Il est neuf heures du soir. Enfermé dans ma chambre de bord, je jouis de cette quiétude égoïste que les marins seuls connaissent, celle de l'officier qui a fini son quart. J'ai la « nuit franche », comme cela s'appelle en marine, plus de service avant demain midi... , 1878-
Pierre Loti — Journal -
Il a le port franc par son père
auteur -
La région de Tabarca défendue par le corps franc du général de Monsabert et les tabors marocains
De Gaulle — Mémoires de guerre -
La quasi-totalité de cette aide [aux pays sous-développés] est accordée aux pays de la zone franc
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On peut estimer de manière approximative le coefficient d'augmentation en francs constants des dépenses publiques couvertes par le Trésor
Belorgey — Gouvernement et administration en France -
La langue franque, parlée sur les côtes d'Afrique, est née de pièces rapportées des langues riveraines de la Méditerrannée
Bonstetten — Homme Midi -
Ma femme aurait désiré être riche, et voilà que j’étais pauvre, avec mes petits appointements de deux mille francs.
Octave Mirbeau — La Tête coupée -
La langue franque, parlée sur les côtes d'Afrique, est née de pièces rapportées des langues riveraines de la Méditerrannée.
Charles Victor de Bonstetten — L’Homme du midi et l’homme du nord -
Fais le donc approcher, répondit le Roi… le bédouin en question pénétra dans le tref royal, saluant respectueusement le souverain franc.
Sylvie Dinnat — Le Serment de la Licorne -
Il ne faut pas croire que l'invasion des Barbares se soit arrêtée au cinquième siècle; il ne faut pas croire, parce que l'empire romain est tombé, et qu'on trouve des royaumes barbares fondés sur ses ruines, que le mouvement des peuples soit à son terme (...). Voyez, sous la première race même, les rois francs continuellement appelés à faire la guerre au-delà du Rhin...
Guizot — Histoire de la civilisation, tome 3 -
La noblesse française, comme celle de toute l'Europe, date de l'incursion des Barbares qui se partagèrent l'empire romain. En France les nobles représentaient les Francs et les Bourguignons, le reste de la nation, les Gaulois.
Las Cases — Mémorial de Sainte-Hélène -
Le Cévenol donna une telle extension à l’affaire qu’en trois ans il eut payé les Lalouette, et se trouva, franc de toute redevance, à la tête d’une belle boutique admirablement achalandée…
Alphonse Daudet — Le petit Chose -
On jouait tous notre couplet, puis, d’une manière franche et résolue, le rouquin sortait de son sac grand comme une charpagne un bocal.
Guy-Joseph Feller — Libre enfant de Favières: Territoire de serpents -
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Francis Ponge — Le parti pris des choses -
ALCESTE :Non : elle est générale, et je hais tous les hommes : Les uns, parce qu'ils sont méchants et malfaisants,Et les autres, pour être aux méchants complaisantsEt n'avoir pas pour eux ces haines vigoureusesQue doit donner le vice aux âmes vertueuses.De cette complaisance on voit l'injuste excèsPour le franc scélérat avec qui j'ai procès : Au travers de son masque on voit à plein le traître ;Partout il est connu pour tout ce qu'il peut être ; Et ses roulements d'yeux et son ton radouci N'imposent qu'à des gens qui ne sont point d'ici. On sait que ce pied-plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux son sort de splendeur revêtu Fait gronder le mérite et rougir la vertu. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne,Son misérable honneur ne voit pour lui personne ; Nommez-le fourbe, infâme et scélérat maudit, Tout le monde en convient et nul n'y contredit. Cependant sa grimace est partout bienvenue : On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. Têtebleu ! ce me sont de mortelles blessures, De voir qu'avec le vice on garde des mesures ;Et parfois il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l'approche des humains.
Molière — Le Misanthrope -
Nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche […]
Victor Hugo — Préface de Cromwell