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Il y a 133 citations sur le fuyant.
Suivant Carlo Marin et le comte Filiasi, auteurs italiens, la naissance de l’industrie verrière vénitienne serait presque contemporaine de la fondation de la ville, attribuée, comme on sait, à l’émigration de quelques familles d’Aquilée et de Padoue qui, fuyant les armées d’Attila, vinrent chercher un refuge dans les îles des lagunes vers l’an 420. Alexandre Sauzay — La verrerie depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours
1926, - L’Action ? dit-il, mais ce n’est qu’une échappatoire où nous pousse notre paresse fuyant devant l’effort que demande le Rêve. Jacques Spitz — La Croisière indécise
Dans le silence de l'étang, la brémette glisse entre les nénuphars, telle une ombre fuyant la lumière du jour. Armand Dupontel — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans le tourbillon des affaires politiques, il a préféré couarder, fuyant ses responsabilités au lieu de les assumer avec courage et intégrité. (Citation fictive)
Dans le vaste champ d'oraisons, le ruissellement incessant n'était qu'une colature insensible, fuyant à travers les grains de terre et de sable, laissant derrière lui une rigole d'irrigation assoiffée. (Citation fictive)
Derrière ses lunettes en culs-de-bouteille, son regard fuyant était plus terne que le plomb Martine Desjardins — Méduse
Sa tête se perdait, les cauchemars se succédaient, sa chandelle s’éteignit ; alors commença le délire, ce délire fuyant des gens de la campagne qui se croient frappés par un sort, un besoin fou de partir, de s’échapper, de courir devant le malheur comme un vaisseau devant la tempête. Guy de Maupassant — Histoire d’une fille de ferme
L’Action ? dit-il, mais ce n’est qu’une échappatoire où nous pousse notre paresse fuyant devant l’effort que demande le Rêve. Jacques Spitz — La Croisière indécise
Lorsque les heures sombres approchent, il est un art pour l'esprit tourmenté de se livrer à des escampativos oniriques, fuyant ainsi la réalité morose. Gérard du Vallon — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
L'exil est un acte exodique par excellence, une migration de l'âme autant que du corps, fuyant la persécution vers la promesse d'une terre nouvelle. Isabelle d'Aumont — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
L’endoréisme en fait des zones de refuge pour les pasteurs pendant l’hivernage. Les pasteurs y séjournent avec leurs troupeaux, fuyant les régions paludéennes des grandes plaines fluviales où ils ne reviennent qu'en saison sèche. Oumar Kane — La première hégémonie peule : Le Fuuta Tooro de Koli Tenelle à Almaami Abdul
Dans les méandres de la pensée humaine, certaines idées restent infixables, fuyant entre les mots comme l'eau glisse entre les doigts. Georges Leclair — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
À la suite d'un scandale financier, le directeur de la banque a mallousé son poste sans laisser un mot d'explication, fuyant ses responsabilités et abandonnant ses employés dans une mer d'incertitudes. (Citation fictive)
Ce jour d’huy, fuyant l’Angleterre pour ne point partager le mauvais sort de Hardquanonne, nous avons, par timidité et crainte, à cause des inhibitions et fulminations pénales édictées en parlement, abandonné, à la nuit tombante, sur la côte de Portland, ledit enfant Gwynplaine, qui est lord Fermain Clancharlie. Victor Hugo — L’homme qui rit
Dans les ruelles sombres, la maraudaille chuchote et conspire, telle une hydre aux mille visages fuyant la lumière de la justice. Claudine Beaumont — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
À travers les âges, l'homme a souvent cherché refuge dans le narcotisme, fuyant ses démons en un sommeil artificiel et trompeur. Émile Durfort — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Les littérateurs grecs, fuyant la domination tartare, cherchèrent un asile en Italie. Ils enseignèrent à lire, dans leur langue originale, les poètes, les orateurs, les historiens, les philosophes, les savants de l'ancienne Grèce Condorcet — Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain
Chacun de nous, quand l’étreint le sentiment de n’être pas compris, d’éprouver un sentiment impossible à communiquer, sentiment douloureux qui fait le corps mal être au milieu des autres, en famille, en société, dans un groupe, dans la foule, ressent la solitude amère que nous traduisons par ennui, angoisse, tristesse, mélancolie, désespoir ou avec des mots populaires encore inadéquats mais plus proches de ce mal-être : « cafard », « bourdon ». Fuyant l’état obsédant qui nous fait prisonniers, nous aspirons alors à retourner sinon en réalité, du moins en imagination, à l’un de ces lieux où la solitude est paix, un de ces lieux de la planète où la nature un jour a su nous redonner vie confiante, espérance dans notre douleur de mal-aimé mal-aimant, lieux de bonheur trouvé.Alors la solitude nous apparaît douce malgré l’impossible communication avec les être chers, les compagnons de travail, malgré les visages rencontrés sans regards échangés, ces bouches parlantes sans mots qui nous touchent, ces corps mobiles étrangers, aux gestes de guignol, sans bras fraternels posés sur notre épaule et sans main secourable.Bénis soit ces lieux terrestres de ressourcement où, solitaires et assoiffés d’amitié, la nature sait nous être fraternellement jumelée, où rien qu’en y rêvant, en retrouvant une photo, un dessin évocateur, un sourire, une joie humanisée nous est rendue. D’abattus que nous étions, nous sentons notre courage revenir, par la nature déchiffonnés, soulagés de ce qu’il y avait d’incommunicable dans notre épreuve et rendus au langage du jour qui reprend son cours. Françoise Dolto — Solitude – Éditions Gallimard 1994
THÉSÉEEh bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie !Ah ! que j’ai lieu de craindre, et qu’un cruel soupçon,L’excusant dans mon cœur, m’alarme avec raison !Mais, madame, il est mort, prenez votre victime ;Jouissez de sa perte, injuste ou légitime :Je consens que mes yeux soient toujours abusés.Je le crois criminel, puisque vous l’accusez.Son trépas à mes pleurs offre assez de matièresSans que j’aille chercher d’odieuses lumières,Qui, ne pouvant le rendre à ma juste douleur,Peut-être ne feraient qu’accroître mon malheur.Laissez-moi, loin de vous, et loin de ce rivage,De mon fils déchiré fuir la sanglante image.Confus, persécuté d’un mortel souvenir,De l’univers entier je voudrais me bannir.Tout semble s’élever contre mon injustice ;L’éclat de mon nom même augmente mon supplice :Moins connu des mortels, je me cacherais mieux.Je hais jusques aux soins dont m’honorent les dieux ;Et je m’en vais pleurer leurs faveurs meurtrières,Sans plus les fatiguer d’inutiles prières.Quoi qu’ils fissent pour moi, leur funeste bontéNe me saurait payer de ce qu’ils m’ont ôté.PHÈDRENon, Thésée, il faut rompre un injuste silence ;Il faut à votre fils rendre son innocence :Il n’était point coupable.THÉSÉEAh ! père infortuné !Et c’est sur votre foi que je l’ai condamné !Cruelle ! pensez-vous être assez excusée…PHÈDRELes moments me sont chers ; écoutez-moi, ThéséeC’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,Osai jeter un œil profane, incestueux.Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste :La détestable Œnone a conduit tout le reste.Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur :La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,A cherché dans les flots un supplice trop doux.Le fer aurait déjà tranché ma destinée ;Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,Par un chemin plus lent descendre chez les morts.J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veinesUn poison que Médée apporta dans Athènes.Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenuDans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuageEt le ciel et l’époux que ma présence outrage ;Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.PANOPEElle expire, seigneur !THÉSÉED’une action si noireQue ne peut avec elle expirer la mémoire !Allons, de mon erreur, hélas ! trop éclaircis,Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils !Allons de ce cher fils embrasser ce qui reste,Expier la fureur d’un vœu que je déteste :Rendons-lui les honneurs qu’il a trop mérités ;Et, pour mieux apaiser ses mânes irrités,Que, malgré les complots d’une injuste famille,Son amante aujourd’hui me tienne lieu de fille ! Racine — Phèdre