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Citations sur le général
Il y a 42 citations sur le général.
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Si quelqu’un de leurs parents voulait les secourir, on se moquait de lui, on l’en empêchait. Ils préféraient en général être tués solennellement. On donnait une fête, on fumait le calumet de la paix, on chantait un chant de mort, on dansait, on chantait encore, et le fils tuait son père d’un coup de tomahawk.
Simone de Beauvoir — La Vieillesse -
Pour moi, l’auto, et sa manière fourbe de surgir, de s’emballer follement dans une sale histoire avec des effets de chapeaux de roues grinçants, était responsable d’un climat général qui allait se dégrader.
Anne de Gasperi — Trois grains de sable dans le Niger -
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l’avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu’il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l’avait obsédé, qui l’obsédait encore :Je demeurai longtemps errant dans Césarée… En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c’est ce qu’il ne s’expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l’histoire de Bérénice… l’autre, la vraie…
Louis Aragon — Aurélien -
Quoi qu’il en ait pu être de cette interprétation, on se décida pour un petit baroud d’honneur. Nous étions envahis assez amicalement et une large zone inoccupée, par mesure de sécurité, s’étendait entre nos troupes en retraite et les avant-gardes de notre futur général. Il fallait se hâter pour un baroud, et on ne pouvait le confier qu’à des volontaires.
Octave Mannoni — Lettres personnelles -
Il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des poires, hé, tête de noeud. Qu’est-ce qu’il dit? me demanda le général. C’t’ espèce d’enfariné, mon général, il ne veut rien dire.
Blaise Cendrars — La main coupée -
Il prophétisait vrai : notre maître Mitis,Pour la seconde fois, les trompe et les affine,Blanchit sa robe et s’enfarine ;Et, de la sorte déguisé,Se niche et se blottit dans une huche ouverte.Ce fut à lui bien avisé :La gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte.Un rat, sans plus, s’abstient d’aller flairer autour ;C’était un vieux routier, il savait plus d’un tour ;Même il avait perdu sa queue à la bataille.Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,S’écria-t-il de loin au général des chats :Je soupçonne dessous encor quelque machine :Rien ne te sert d’être farine ;Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence :Il était expérimenté,Et savait que la méfianceEst mère de la sûreté.
Jean de La Fontaine — Fables -
C'est ainsi qu’Émilienne, pour s'en occuper à la place de son fiancé, avait reçu une procuration générale, établie devant maître Tassin, notaire.
Georges Simenon — Le Blanc à lunettes -
Thérivier était lui aussi, un ancien interne de Philip, plus âgé qu'Antoine, et qui se consacrait maintenant à la médecine générale
Martin du G. — Thib., Consult. -
Dans le cas particulier, à quelle condition avez-vous eu l'idée générale et abstraite d'existence, et l'idée générale et abstraite de moi, que vous comparez, pour en tirer la connaissance de votre existence?
auteur -
L'opinion générale était que nous allions être incessamment libérés, et ceux des Allemands qui savaient le français renforçaient volontiers cette opinion par leurs propos
Ambrière — Grandes vacances -
Les diverses dermatoses bulleuses nécessitent toutes des soins locaux, qui ont le grand intérêt d'assurer en général un soulagement très notable
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On ne peut résoudre en règle générale cette ultime difficulté que par approximations successives
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Pour en revenir aux phénomènes chimiques, on pourra dire d'une manière générale que les phénomènes chimiques n'engendrent pas la vie quoiqu'ils en soient une condition de manifestation
Claude Bernard — Principes de médecine expérimentale -
Les généraux renégats sont les représentants d'une classe qui, pour survivre en tant que telle, a renoncé à la nation chilienne et est sciemment devenue l'alliée de l'impérialisme nord-américain.
Armando Uribe — Le livre noir de l’intervention américaine au Chili -
Le symbolisme, chez lui, s’égale à la conviction austère que la seule mission du poète, loin de tout message et de toute fiction, est de faire figurer l’absolu des choses dans un espace lui-même épuré des mots et des vers. Le symbole coïncide chez lui avec la définition qu’il donnait de l’acte poétique en général : “La merveille de transposer un fait de nature en sa presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole.”
Henri Mitterand — Ibid -
Il a dit quelque part, dans une chanson adressée au général Sébastiani : Je suis un sou de bon aloi. De bon aloi, nous le voulons bien, mais de quelle époque ? De l’époque où le sou portait d’un côté : République française, et de l’autre, Napoléon Empereur.
Eugène Pelletan — Une étoile filante -
La position d’un point est repérée par des coordonnées : un nombre sur une ligne (le kilométrage d’une autoroute), deux nombres sur une surface (latitude et longitude), trois dans l’espace en général (longueur, largeur, hauteur). Un point est dit fixe si ses coordonnées ne changent pas au cours du temps.
Jean-Pierre Luminet — L’Univers chiffonné -
La radio avait annoncé à une heure que le général MacArthur réclamait l'autorisation d'utiliser l'arme nucléaire, que le Congrès américain s'était réuni en session extraordinaire et que les nouveaux assauts des troupes chinoises menaçaient de rejeter à la mer les forces des Nations unies.
Romain Gary — Les Clowns lyriques -
— On me fait avaler des couleuvres toute la journée, répétait le baron.— Ne dites pas cela trop haut, mon cher général ;
Henri Stendhal — Lucien Leuwen -
Ce livre n’est pas dirigé contre tel individu en particulier ou contre tel et tel groupe en général. Il accuse ceux qui, pour de l’or, n’ont reconnu et ne reconnaissent ni drapeau, ni frontière, ni honneur ; il condamne ceux qui, par un militarisme intéressé et faux, ont poussé et poussent encore des jeunes pays dans des guerres où ils n’ont pas affaire. À l’individu, au groupe, qui s’y reconnaîtrait, je dis : À bon entendeur salut.
Adolphe Brassard — Les Mémoires d’un soldat inconnu -
Il en était question depuis notre départ de Paris et c'est le général de Castelnau qui en prononça officiellement le nom pour la première fois, juché comme un oracle de mauvais augure sur son tas de cailloux.
Blaise Cendrars — La main coupée -
Je fis immédiatement une recherche de fond sur les emballages des paquets de cigarettes en général, étudiant la concurrence, les ventes, etc., de façon à comprendre le problème.
Raymond Loewy — La laideur se vend mal -
C'est le balcon lui-même, se détachant sur la façade d'une maison close. Volets tirés, face au public. Soudain, tous les volets s'ouvrent d'eux-mêmes. Le rebord du balcon se trouve tout au bord de la rampe. Par les fenêtres, on aperçoit l'Évêque, le Général, le Juge, qui se préparent.
Jean Genet — Le Balcon -
Tous les problèmes sont ainsi militarisés, posés en termes de puissance et d'efficacité. Le général en chef détermine la politique et d'ailleurs tous les principaux problèmes d'administration.
Albert Camus — l'Homme révolté -
On prétend que c'est la chose la moins mauvaise que la faiblesse humaine ait pu inventer... Bien inhumaine, pourtant, et inutile, à mon avis ! Plusieurs peuples, en cela moins « barbares » que les Grecs et les Romains, qui les appellent pourtant ainsi, estiment qu'il est horrible et cruel de faire souffrir et démembrer un homme, dont la faute n'est pas avérée. Que peut-il contre cette ignorance ? N'êtes-vous pas injustes, sous prétexte de ne pas le tuer sans raison, de lui faire subir quelque chose de pire encore que la mort ? Et pour preuve qu'il en est bien ainsi, voyez comment bien des fois il préfère mourir sans raison que de passer par cette épreuve. Elle est plus pénible que le supplice final lui-même, et bien souvent, tellement insupportable, qu'elle le devance et même l'exécute.Je ne sais d'où je tiens cette histoire, mais elle reflète bien la conscience dont sait faire preuve notre justice. Devant le Général d'armée, grand justicier, une villageoise accusait un soldat d'avoir enlevé à ses jeunes enfants ce peu de bouillie qui lui restait pour les nourrir, l'armée ayant tout ravagé. Mais pas de preuves !... Le Général somma la femme de bien considérer ce qu'elle disait, car elle devrait répondre de son accusation si elle mentait. Mais comme elle persistait, il fit alors ouvrir le ventre du soldat pour connaître la vérité. Et la femme se trouva avoir raison. Voilà bien une condamnation instructive.
Michel de Montaigne — Les essais -
Les deux époux vécurent, tant bien que mal, avec la pension de retraite, qui, grâce à la recommandation du général Bubna, ne se fit pas attendre.
Stendhal — Chartreuse -
C’est pour cette raison qu’en général les fautes proprement professionnelles n’ont pas le même degré de gravité que les autres.
Durkheim — Divis. trav. -
Il se trouvait dans la région des astéroïdes 325, 326, 327, 328, 329 et 330. Il commença donc par les visiter pour y chercher une occupation et pour s'instruire.La première était habitée par un roi. Le roi siégeait, habillé de pourpre et d'hermine, sur un trône très simple et cependant majestueux.- Ah! Voilà un sujet, s'écria le roi quand il aperçut le petit prince.Et le petit prince se demanda:- Comment peut-il me reconnaître puisqu'il ne m'a encore jamais vu !Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets.- Approche-toi que je te voie mieux, lui dit le roi qui était tout fier d'être roi pour quelqu'un.Le petit prince chercha des yeux où s'asseoir, mais la planète était toute encombrée par le magnifique manteau d'hermine. Il resta donc debout, et, comme il était fatigué, il bâilla.- Il est contraire à l'étiquette de bâiller en présence d'un roi, lui dit le monarque. Je te l'interdis.- Je ne peux pas m'en empêcher, répondit le petit prince tout confus. J'ai fait un long voyage et je n'ai pas dormi...- Alors, lui dit le roi, je t'ordonne de bâiller. Je n'ai vu personne bâiller depuis des années. Les bâillements sont pour moi des curiosités. Allons! bâille encore. C'est un ordre.- Ça m'intimide... je ne peux plus... fit le petit prince tout rougissant.- Hum! Hum! répondit le roi. Alors je... je t'ordonne tantôt de bâiller et tantôt de...Il bredouillait un peu et paraissait vexé.Car le roi tenait essentiellement à ce que son autorité fût respectée. Il ne tolérait pas la désobéissance. C'était un monarque absolu. Mais, comme il était très bon, il donnait des ordres raisonnables."Si j'ordonnais, disait-il couramment, si j'ordonnais à un général de se changer en oiseau de mer, et si le général n'obéissait pas, ce ne serait pas la faute du général. Ce serait ma faute."
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
La pire calamité après un général bête, c'est un général intelligent.
Charles de Gaulle -
Un général chevronné en vaut deux.
Proverbe chinois -
Un âne à deux pieds peut devenir général et rester âne.
Comtesse de Ségur — Le Général Dourakine -
Les femmes trompent généralement leurs maris avec d'autres maris. Les adultères ont ainsi quelque chose de conjugal, d'honorable, de légal qui mérite la considération générale.
Henri Jeanson -
Les malheurs particuliers font le bien général ; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers et plus tout est bien.
François Marie Arouet, dit Voltaire — Candide -
Les grèves sont dues généralement à des détournements de mineurs.
Karl Martin -
Plus on plaît généralement, moins on plaît profondément.
Stendhal -
Un jeune général qui a besoin d'une victoire livre souvent sans motif mainte bataille sanglante. L'avantage d'un général éprouvé, c'est qu'il n'est pas obligé de combattre pour montrer au monde l'art de vaincre.
Johann Friedrich von Schiller — Don Carlos -
La mort n'a généralement pas d'amis sincères.
Alexandre Vialatte -
Le décathlonien est le généraliste des spécialités.
Antoine Blondin -
Le philosophe est le spécialiste des généralistes.
Auguste Comte -
Je respecte l’opinion des particuliers en général et l’opinion des généraux en particulier.
Aurélien Scholl -
Le dernier de nos désirs est généralement le premier comblé.
Anonyme