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Il y a 142 citations sur la gens.
On croise des gens, des sandwichs, des bouteilles de coca, des instruments, du papier, des caisses, des vis. Les femmes sont là. On les regarde. Leslie Kaplan — L’excès-l’usine
Voilà le champagne qui arrive, à la bonne vôtre, mes amis. C’est là qu’le Bantounais a mis son grain de sel. « Excusez-moi, Votre Excellence, qui sont ces gens ? J’arrive de loin, je sais pas, j’ai été capté dans le train. » Imaginez la tête du maire cherchant désespérément le regard d’une âme charitable. Boualem Sansal — Dis-moi le paradis
FrosinePar ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrois de tout mon cœur. Vous savez que, de mon naturel, je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ? Molière — L’Avare
Ensuite, il lui nomma tous les gens qui devaient assister au dîner organisé par Mussert. Joseph Kessel — Les mains du miracle
Anne d'Orgel adorait conquérir de vieilles gens Radiguet — Bal
Ces querelles sont affaires de village, de petites gens de village Larbaud — Journal
Une des précautions qui peut contribuer le plus efficacement à conserver la santé des gens de mer, est l'attention continuelle à maintenir une extrême propreté dans le vaisseau et sur leurs personnes
L'université vint faire ses remontrances au nom des gens d'Église, et réclamer leurs exemptions [d'un impôt] Barante — Histoire des ducs de Bourgogne
Les légistes [se divisent] en juges et en avocats, abstraction faite des gens de robe plus subalternes Comte — Philosophie positive
Il [le podestat de Sibas] voulait remplacer la guillotine par une potence à fleurs de lis, pour y suspendre ensemble nouveaux seigneurs, nouveaux bourgeois, nouvelles gens d'épée, tout ce qui, en un mot, s'était tiré de roture Toulet — La jeune fille verte
Au nombre de cent six marchaient les gens de pied. L'histoire a dédaigné ces braves Heredia — Trophées
Les gens de cheval, quand ils ont les pieds dans la paille et le nez sur une croupe, les heures leur coulent comme des secondes Anatole France — Petit bonhomme
Plus je vieillis plus je me félicite et suis enchanté de n'avoir pas de relations avec tout le monde de soi-disant gens de lettres auteur
L'article que je lis est un éreintement, au nom de l'honorabilité des gens de lettres. Il paraît qu'il y a un tollé contre notre livre et contre nous et que toute la littérature est prête à se déclarer, en masse, solidaire de l'honneur des Montbaillard, des Couturat (...). La Société des Gens de lettres, surtout est furieuse comme un seul homme. Goncourt — Journal
Le quartier était excellent. Les gens de maison étaient tous nationalistes Anatole France — Le Bergeret
Il y a une antipathie naturelle entre les gens de cour et les gens de guerre Joseph de Maistre — Correspondance
Je suis de ceux qui préfèrent Montmartre à Montparnasse, même depuis que Montmartre est devenu un repaire de danseurs, de bricoleurs frivoles et bien vêtus, et de gens du monde « qui font la nuit comme on fait de la peinture ». Fargue — Piéton Paris
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera. Jean de La Fontaine — Fables
Ils auraient aimé être riches. Ils croyaient qu’ils auraient su l’être. Ils auraient su s’habiller, regarder, sourire comme des gens riches. Ils auraient eu le tact, la discrétion nécessaires. Ils auraient oublié leurs richesses, auraient su ne pas l’étaler. Ils ne s’en seraient pas glorifiés. Ils l’auraient respirée. Leurs plaisirs auraient été intenses. Ils auraient aimé marcher, flâner, choisir, apprécier. Ils auraient aimé vivre. Leur vie aurait été un art de vivre. Georges Perec — Les Choses
À 18 ans, j’hésitais encore sur l’état que j’embrasserais, lorsque le hasard me lia avec quelques jeunes gens qui s’occupaient de littérature. Alfred de Musset — Correspondance