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Il y a 31 citations sur le grincement.
Dans le silence du port, le câbleau s'étira dans un grincement métallique, retenant l'embarcation qui se balançait doucement sur les eaux tranquilles. (Citation fictive)
Le grincement des charnières et des essieux rouillés réveillèrent à l’autre bout de la ville le veilleur de nuit qui, soulevant sa hallebarde, s’écria à tue-tête : « Qui va là ? » Nicolas Gogol — Les Âmes mortes
Dans la brouhaha de la ferme québécoise, l'on pouvait distinguer le grincement du seau dans lequel était préparée la bouette, ce mélange de céréales bouillies destiné aux animaux de la basse-cour et aux porcs. (Citation fictive)
Il […] se tourna tout à coup vers lui avec un grincement de dents si formidable que le géant flamand recula, comme un bouledogue devant un chat. Victor Hugo — Notre-Dame de Paris
Dans le tumulte du branle-bas, chaque marin s'employait à préparer le navire pour le combat imminent, entre le grincement des cordages et le fracas des canons mis en place. (Citation fictive)
Dans le monde des télécommunications, l'art d'antiparasiter est comme la quête silencieuse pour une symphonie pure, débarrassée du grincement dissonant des interférences. (Citation fictive)
Dans le silence de la nuit, on entendait à peine le grincement du calcet tandis que le navire se balançait doucement sur les vagues. Jean-Marc Levent — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Chaque fois qu’il ouvrait la gueule pour tonner un ordre, une menace ou toute autre sanction, il les exhibait dans un grincement effroyable et un clabaudage effrayant. Norbert Zongo — Rougbêinga
Plongeant ses mains dans le cambouis, l'artisan rétablissait le dialogue entre les roues et les essieux, créant une symphonie mécanique où chaque grincement était effacé par cette substance grasse. (Citation fictive)
Dans le silence à peine troublé par le grincement de la scie, le charpentier façonnait avec méticulosité le chevêtre, l'élément clé qui recevrait bientôt les soliveaux du plancher neuf. (Citation fictive)
Le rugissement des vagues se mêlait au grincement du chevalet, cet ancien appareil maritime qui, équipé d’un rouleau, déplaçait avec effort les câbles d’un point à un autre du navire. (Citation fictive)
Le grincement de la porte se fit entendre, suivi d'un cliquer métallique et net lorsque la clé tourna dans la serrure. (Citation fictive)
Le ballet incessant des cargos au large, le grincement des grues sur le débarcadère, le va-et-vient des dockers... Le port était en effervescence. (Citation fictive)
Dans le chaos de la nuit, le train, perdant tout contrôle, a déraillé avec un grincement d'acier déchirant, laissant derrière lui une traînée de débris et de désolation. (Citation fictive)
Le grincement de l'enferrage résonnait dans la carrière, où chaque ouvrier insérait avec précision des coins de fer pour scinder les blocs capricieux d'ardoise. (Citation fictive)
Le bruit des troncs séculaires roulant sur le sol et le grincement des câbles marquaient le rythme quotidien des équipes débardant le bois des gabares, rendant ainsi à la terre ce que la rivière avait transporté. (Citation fictive)
Dans le rugissement des vagues et le grincement des rames, l'espalier, posté à l'avant de la galère, cadençait les mouvements des rameurs avec une précision implacable. (Citation fictive)
Dans l'atelier retentissait le grincement de la vis, à mesure que l'étau serrait fermement le métal rebelle, lui imposant le silence et l'immobilité. (Citation fictive)
Par les journées de juillet très chaudes, le mur d’en face jetait sur la petite cour humide une lumière éclatante et dure.Il y avait un grand vide sous cette chaleur, un silence, tout semblait en suspens ; on entendait seulement, agressif, strident, le grincement d’une chaise traînée sur le carreau, le claquement d’une porte. C’était dans cette chaleur, dans ce silence – un froid soudain, un déchirement.Et elle restait sans bouger sur le bord de son lit, occupant le plus petit espace possible, tendue, comme attendant que quelque chose éclate, s’abatte sur elle dans ce silence menaçant.Quelquefois le cri aigu des cigales, dans la prairie pétrifiée sous le soleil et comme morte, provoque cette sensation de froid, de solitude, d’abandon dans un univers hostile où quelque chose d’angoissant se prépare.Étendu dans l’herbe sous le soleil torride, on reste sans bouger, on épie, on attend.Elle entendait dans le silence, pénétrant jusqu’à elle le long des vieux papiers à raies bleues du couloir, le long des peintures sales, le petit bruit que faisait la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Elle entendait se fermer la porte du bureau.Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.Elle les sentait ainsi, étalés, immobiles, derrière les murs, et prêts à tressaillir, à remuer.Elle ne bougeait pas. Et autour d’elle toute la maison, la rue semblaient l’encourager, semblaient considérer cette immobilité comme naturelle.Il paraissait certain, quand on ouvrait la porte et qu’on voyait l’escalier, plein d’un calme implacable, impersonnel et sans couleur, un escalier qui ne semblait pas avoir gardé la moindre trace des gens qui l’avaient parcouru, pas le moindre souvenir de leur passage, quand on se mettait derrière la fenêtre de la salle à manger et qu’on regardait les façades des maisons, les boutiques, les vieilles femmes et les petits enfants qui marchaient dans la rue, il paraissait certain qu’il fallait le plus longtemps possible – attendre, demeurer ainsi immobile, ne rien faire, ne pas bouger, que la suprême compréhension, que la véritable intelligence, c’était cela, ne rien entreprendre, remuer le moins possible, ne rien faire.Tout au plus pouvait-on, en prenant soin de n’éveiller personne, descendre sans le regarder l’escalier sombre et mort, et avancer modestement le long des trottoirs, le long des murs, juste pour respirer un peu, pour se donner un peu de mouvement, sans savoir où l’on va, sans désirer aller nulle part, et puis revenir chez soi, s’asseoir au bord du lit et de nouveau attendre, replié, immobile. Nathalie Sarraute — Tropismes