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Il y a 79 citations sur le hanté.
Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice... Chantal Labre — Dictionnaire biblique culturel et littéraire
N’était-ce pas ce à quoi, présentement, hanté par le mirage d’une chimérique anabase, songeait le lieutenant de la Ferté ? La forêt, comme le désert, se charge vite d’abolir, dans les cerveaux les mieux équilibrés, la notion des choses réalisables. Pierre Benoit — Monsieur de la Ferté
Félicien Rops, l’aquafortiste hanté que l’on sait, avait une belle mine, haute et fière, de reître du XVIe siècle. Il lui manquait seulement le pourpoint de velours et l’épée. Léon Daudet — Souvenirs des milieux littéraires
Chaque pas était un défi dans ce marais hanté de boscoyos; ces sentinelles de bois dressées contre l'oubli des eaux dormantes. Marcelle Dubois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Dans les profondeurs de son bureau, le journaliste était devenu un véritable cafardeur, hanté par la lourdeur des nouvelles du monde. (Citation fictive)
Peu de tableaux en haute montagne valent celui d'un éboulis hanté par le céraiste à feuilles larges cerastum latifolium [...] Claude Faverger — Flore et végétation des Alpes
Dans sa lettre, l'auteur exprime la pensée suivante : 'J'ai écrit ce livre parce que l'histoire m'a hanté jour et nuit', où 'parce que' est une conjonction causale introduisant une justification de son geste littéraire. (Citation fictive)
Dans les souvenirs d'un vieux marin, la coursie demeure un lieu hanté par les spectres des forçats enchaînés, leur destinée aussi sombre que l'abysse qui les guettait. Henri de Monfort — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Le terrible Pascal, hanté par son esprit géométrique, doutait sans cesse : il ne se tira de son malheur qu’en se précipitant dans la foi. Chateaubriand — Vie de Rancé
Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons.
L’intraduisible espace est hanté de poèmes Edmond Haraucourt — « Les plus beaux vers »
La crainte de voir se rapprocher un jour les Slovaques et les Tchèques a toujours hanté les Magyars ; à l’exemple des Allemands, ils ne dédaignent pas de faire appel à la science […] Ernest Denis — La Question d’Autriche ; Les Slovaques
En 1907, dans les ateliers de la Vitagraph, à New-York, un technicien inconnu créa le procédé du Tour de Manivelle, grâce auquel la caméra put prendre ses vues image par image. Stuart Blackton utilisa ce procédé dans L'Hôtel hanté (...). Pour qu'un couteau parût découper un saucisson tout seul, on lui avait imprimé des déplacements successifs dans l'intervalle des prises grâce aux vues image par image. Georges Sadoul — Histoire du cinéma mondial des origines à nos jours, Paris, Flammarion
Comme la marcescence qui fait de l'arbre un squelette végétal, hanté par la présence fantomatique de ses feuilles mortes, ainsi va de certaines entreprises figées dans leurs anciens succès. (Citation fictive)
Un lieu n'est privilégié que par notre enfance et nous ne devons jamais le quitter si nous voulons qu'à leur tour nos enfants s'y accrochent. Les miens étaient des banlieusards et Soledot, pour eux, un trou hanté par deux cents ploucs. Hervé Bazin — Cri de la chouette
Dans le logis de ces gens millionnairement riches, je suis persécuté par une pensée, qui ne vient pas du tout chez les collectionneurs pauvres: je suis hanté par l'idée de la fausseté des objets d'art qui m'entourent Goncourt — Journal
Dans son dernier roman, l'écrivain dépeint avec finesse le portrait d'un monomane, hanté nuit et jour par une unique obsession, au point d'en perdre toute relation avec la réalité environnante. (Citation fictive)
Le théâtre de la vie est hanté par des spectres et des ombres; mais seul le puffiste les habille de chair et d'or pour mieux séduire ses victimes. Isabelle de Vaugiraud — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Les murs de la cellule étaient nus, peints à la chaux. Une fenêtre étroite et grillée, percée très haut de façon qu'on ne pût pas y atteindre, éclairait cette petite pièce claire et sinistre; et le fou, assis sur une chaise de paille, nous regardait d'un œil fixe, vague et hanté. Il était fort maigre avec des joues creuses et des cheveux presque blancs qu'on devinait blanchis en quelques mois. Ses vêtements semblaient trop larges pour ses membres secs, pour sa poitrine rétrécie, pour son ventre creux. On sentait cet homme ravagé, rongé par sa pensée, par une Pensée, comme un fruit par un ver. Sa Folie, son idée était là, dans cette tête, obstinée, harcelante, dévorante. Elle mangeait le corps peu à peu. Elle, l'Invisible, l'Impalpable, l'Insaisissable, l'Immatérielle Idée minait la chair, buvait le sang, éteignait la vie. Quel mystère que cet homme tué par un Songe ! Il faisait peine, peur et pitié, ce Possédé ! Quel rêve étrange, épouvantable et mortel habitait dans ce front, qu'il plissait de rides profondes, sans cesse remuantes ?Le médecin me dit: "Il a de terribles accès de fureur, c'est un des déments les plus singuliers que j'ai vus. Il est atteint de folie érotique et macabre. C'est une sorte de nécrophile. Il a d'ailleurs écrit son journal qui nous montre le plus clairement du monde la maladie de son esprit. Sa folie y est pour ainsi dire palpable. Si cela vous intéresse vous pouvez parcourir ce document." Je suivis le docteur dans son cabinet, et il me remit le journal de ce misérable homme. "Lisez, dit-il, et vous me direz votre avis." Guy de Maupassant — La Chevelure
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l’avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu’il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l’avait obsédé, qui l’obsédait encore :Je demeurai longtemps errant dans Césarée… En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c’est ce qu’il ne s’expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l’histoire de Bérénice… l’autre, la vraie… Louis Aragon — Aurélien