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Citations sur la herbe
Il y a 48 citations sur la herbe.
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Couper en herbe les médisances et les ragots
La Varende — Dernière fête -
La clématite des haies, vigne blanche. On la nomme encore herbe aux gueux parce que les mendiants s'en servaient pour se créer des plaies et exciter la commisération
Dorvault — Officine -
L'animal était certainement occupé à brouter de la laîche, cette herbe qui pousse au bord de l'eau, ou à grignoter quelque racine de nénuphar.
Michelle Paver — Chroniques des temps obscurs -
Pour faire sécher le foin, l’herbe coupée est étendue puis retournée dans la journée avant d'être ramassée en andains le soir venu.
Sébastien Lay — Maitrise -
Lucile fumait seule, tous les soirs, au retour de son travail. De l’herbe et du shit (je ne sais pas à quel moment ces mots, avec d’autres, sont entrés dans mon vocabulaire) qu’elle cachait dans une petite boîte en fer rose.
Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit -
#3A9D23
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Un épais tapis d'herbes marines, varechs et algues, couvrait tout le rivage
Verne — Île mystérieuse -
Tu sais que demain il faut te purger, le docteur l'a dit, et Reine te fera prendre du bouillon aux herbes
Balzac — La Cousine Bette -
L'herbe au chantre, l'herbe au charpentier, qui ferme les coupures, l'herbe aux verrues, qui fleurit le jour où arrivent les hirondelles
Pourrat — Gaspard -
Un plateau garni de tout ce qui sert à prendre le maté ou l'herbe du Paraguay
Mérimée — Jacquerie -
Plusieurs plantes qui ressemblaient à l'herbe aux perles, à la piloselle, à la pervenche, au fraisier
Bernard de Saint-Pierre — Harmonies de la nature -
Les semences de psyllium ou herbe aux puces
Kapeler, Caventou — Manuel de pharmacie et de droguerie -
L'Herbe à Robert
Plantefol — Botanique et biologie végétale -
Anémone veut dire herbe du vent, parce qu'elle ne s'épanouit qu'au souffle du vent, à ce que dit Pline, ce que je n'ai pas observé moi-même
Karr — Sous tilleuls -
... mais cette fleur ou cette herbe, dédaignées des hommes et des bêtes domestiques, ou ces baies qui mûrissent loin dans les bois, à quoi servent-elles donc? La réponse est écrite dans ces termes : herbe au loup, herbe à la Vierge, herbe au diable. Elles servent à Dieu, à ses saints, au diable, − ou au loup...
Gourmont — Esthétique du langage français -
Aller à l'herbe pour les lapins
Triolet — Premier accroc -
Puis, rien. La terre s'ouvre, un peu de chair y tombe; Et l'herbe de l'oubli, cachant bientôt la tombe, Sur tant de vanité croît éternellement (1878, p. 245) :
Leconte de Lisle — Poèmes barbares -
Ne laissez pas croître l'herbe sur le chemin de l'amitié, dit le proverbe. J'ajoute : ne laissez pas se ternir par la moindre vapeur le miroir de l'intimité
Amiel — Journal -
Revenons au plan produit. Il faut que ce soit un yaourt qui est dans la vie, je ne sais pas, posé sur l'herbe, pour emphatiser l'idée de nature.
Frédéric Beigbeder — 99 Francs -
Puisque tu as écouté ta femme, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, la terre sera maudite à cause de toi ; c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Elle fera pousser pour toi des épines et des chardons, et tu mangeras l'herbe de la campagne. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque c'est de là que tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.
La Bible — Genèse -
Lumikki sursauta en voyant surgir un garçon au tournant du couloir : Tuukka. Dix-huit ans, acteur en herbe se croyant sorti de la cuisse de Jupiter, et fils du proviseur.
Salla Simukka — Je m'appelle Lumikki -
Chaque arbre, chaque herbe, chaque roseau était vivant.
Antoine de Saint-Exupéry — Courrier Sud -
La chaleur, les mouches, la position des cadavres dans l'herbe et la quantité des papiers répandus, sont des impressions qui restent gravées. Mais il est impossible de se souvenir de l'odeur d'un champ de bataille, sous un soleil brûlant.
Ernest Hemingway — Histoire naturelle des morts et autres nouvelles -
Le long d'un clair ruisseau buvait une colombe,Quand sur l'eau se penchant une fourmi y tombe.Et dans cet océan l'on eût vu la fourmiS'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.La colombe aussitôt usa de charité :Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,Ce fut un promontoire où la fourmi arrive.Elle se sauve ; et là-dessusPasse un certain croquant qui marchait les pieds nus.Ce croquant, par hasard, avait une arbalète.Dès qu'il voit l'oiseau de VénusIl le croit en son pot, et déjà lui fait fête.Tandis qu'à le tuer mon villageois s'apprête,La fourmi le pique au talon.Le vilain retourne la tête :La colombe l'entend, part, et tire de long.Le soupé du croquant avec elle s'envole :Point de pigeon pour une obole.
Jean de La Fontaine — La Colombe et la Fourmi -
Sur une route, derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie. Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté. A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d'une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroterie. Mais l'enfant riche ne s'occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu'il regardait : De l'autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, sale, chétif, fuligineux, un de ces marmots-parias dont un œil impartial découvrirait la beauté, si, comme l'œil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère.
Charles Baudelaire — Petits poèmes en prose -
Elle se demanda ce qu’elle allait faire maintenant, cherchant une occupation pour son esprit, une besogne pour ses mains. Elle n’avait point envie de redescendre au salon auprès de sa mère qui sommeillait ; et elle songeait à une promenade, mais la campagne semblait si triste qu’elle sentait en son cœur, rien qu’à la regarder par la fenêtre, une pesanteur de mélancolie.Alors elle s’aperçut qu’elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire. Toute sa jeunesse au couvent avait été préoccupée de l’avenir, affairée de songeries. La continuelle agitation de ses espérances emplissait, en ce temps-là, ses heures sans qu’elle les sentît passer. Puis, à peine sortie des murs austères où ses illusions étaient écloses, son attente d’amour se trouvait tout de suite accomplie. L’homme espéré, rencontré, aimé, épousé en quelques semaines, comme on épouse en ces brusques déterminations, l’emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien.Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l’inconnu. Oui, c’était fini d’attendre.Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine désillusion, à un affaissement de ses rêves.Elle se leva et vint coller son front aux vitres froides. Puis, après avoir regardé quelque temps le ciel où roulaient des nuages sombres, elle se décida à sortir.Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu’au mois de mai ? Qu’étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles, et la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où rayonnaient les marguerites, où frétillaient, comme au bout de fils invisibles, les fantasques papillons jaunes ? Et cette griserie de l’air chargé de vie, d’arômes, d’atomes fécondants n’existait plus.Les avenues, détrempées par les continuelles averses d’automne, s’allongeaient, couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient.
Maupassant — Une vie -
Il y a toujours quelques mauvaises herbes dans nos rites et dans nos jardins.
Jules Roy — Le Métier des armes, Gallimard -
A chemin battu ne croît point l’herbe.
Proverbe français -
L'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté.
Proverbe italien -
L'herbe qui n'est pas employée à temps est sans vertu.
Proverbe irlandais -
Dieu ne se répète jamais, même dans un brin d'herbe.
Taylor Caldwell -
A chemin trop battu, il ne croît jamais d'herbe.
Proverbe français -
Mauvaise herbe croît toujours même en hiver.
Proverbe français -
Patience ! Avec le temps, l'herbe devient du lait.
Proverbe chinois -
Il ne faut pas craindre de laisser notre esprit paître un peu, chaque jour, des herbes narcotiques dans les champs illimités du rêve.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Jean de La Fontaine — Fables, les Animaux malades de la peste -
L'amour est une herbe spontanée et non une plante de jardin.
Ippolito Nievo — Confession d'un octogénaire -
L’herbe est toujours plus verte ailleurs.
Proverbe français -
Il y a des temps où l'on ne peut plus soulever un brin d'herbe sans en faire sortir un serpent.
Marceline Desbordes-Valmore — Correspondance, à Pauline Duchambge, 11 mai 1857 -
Le redoutable dragon ne l'emporte pas sur le serpent lové dans l'herbe.
Proverbe chinois -
Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Et la sœur Anne lui répondait : Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie.
Charles Perrault — Barbe-Bleue -
Le vieux bœuf préfère l'herbe tendre.
Proverbe brésilien