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Il y a 85 citations sur le heureux.
« Dis-moi ton vœu, Neal. » J’ai hésité. Puis j’ai essayé d’inventer quelque chose, mais j’étais si heureux que j’ai fait chou blanc. Charles D’Ambrosio — Le cap
Je sentis la main d’Estebaii sur mon bras. D’accord, Esteban, dis-je ; je ne vais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Une petite tape me dit qu’il était heureux que je comprenne la nécessité d’agir avec prudence. Martin L. Weiss — La mort qui roule
Vous dites que vous avez eu peur? Vous l’admettez. C’est heureux. Vous voilà sur la bonne voie. LaChance — Richard
Un peu de houle agitait le Firecrest sur son ancre, et mes visiteurs furent heureux de regagner la terre ferme. Alain Gerbault — À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti
On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. Alexandre Zévaès Histoire de la Troisième République 1870 à 1926
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,Des jours heureux quand nous étions amis,Dans ce temps-là, la vie était plus belle,Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,Tu vois je n’ai pas oublié.Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,Les souvenirs et les regrets aussi,Et le vent du nord les emporte,Dans la nuit froide de l’oubli.Tu vois, je n’ai pas oublié,La chanson que tu me chantais.C’est une chanson, qui nous ressemble,Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.Nous vivions, tous les deux ensemble,Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.Et la vie sépare ceux qui s’aiment,Tout doucement, sans faire de bruit.Et la mer efface sur le sable,Les pas des amants désunis.Nous vivions, tous les deux ensemble,Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.Et la vie sépare ceux qui s’aiment,Tout doucement, sans faire de bruit.Et la mer efface sur le sableLes pas des amants désunis… Jacques Prévert — « Les Feuilles mortes »
Le soir, le temps fut à l’orage. Babette se rappelait que contrairement aux prévisions météorologiques le beau temps n’avait pas tenu. Mariage pluvieux, mariage heureux, comme on dit en français, esquissa Sweetie avec un superbe et dernier effort pour rassembler son monde dans les salons de Belmont House. Paule Constant — Confidence pour confidence
Mais bien vite, une consternation se répandit sur tous les visages, car depuis peu il tombait une petit pluie fine et pénétrante. « Mariage pluvieux, mariage heureux » murmuraient gentiment les curieux dont le nombre cependant ne cessait de croître. Michel Dugast Rouillé — Hubert Cuny
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’aiLe regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé.Au pays bleu mon âme en vain se réfugie,Elle n’a jamais pu perdre la nostalgieDes verts chemins qui vont là-bas, à l’horizon.Comme un pauvre captif vieilli dans sa prisonSe cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtrePour voir mourir le jour et pour le voir renaître.Ou comme un exilé, promeneur assidu,Regarde du coteau le pays défenduSe dérouler au loin sous l’immensité bleue,Ainsi je fuis la ville et cherche la banlieue.Avec mon rêve heureux j’aime partir, marcherDans la poussière, voir le soleil se coucherParmi la brume d’or, derrière les vieux ormes,Contempler les couleurs splendides et les formesDes nuages baignés dans l’occident vermeil,Et, quand l’ombre succède à la mort du soleil,M’éloigner encor plus par quelque agreste rueDont l’ornière rappelle un sillon de charrue,Gagner les champs pierreux, sans songer au départ,Et m’asseoir, les cheveux au vent, sur le rempart.Au loin, dans la lueur blême du crépuscule,L’amphithéâtre noir des collines recule,Et, tout au fond du val profond et solennelParis pousse à mes pieds son soupir éternel.Le sombre azur du ciel s’épaissit. Je commenceA distinguer des bruits dans ce murmure immense,Et je puis, écoutant, rêveur et plein d’émoi,Le vent du soir froissant les herbes près de moi,Et parmi le chaos des ombres débordantes,Le sifflet douloureux des machines stridentes,Ou l’aboiement d’un chien, ou le cri d’un enfant,Ou le sanglot d’un orgue au lointain s’étouffant,Ou le tintement clair d’une tardive enclume,Voir la nuit qui s’étoile et Paris qui s’allume François Coppée — « Un pâle enfant du vieux Paris »
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n’y a pas d’amour heureux […]Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l’amour de la patrie Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs Il n’y a pas d’amour heureux Mais c’est notre amour à tous les deux. Louis Aragon — La Diane française
Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. Henri Barbusse — L’Enfer
Eh bien ! dit mon ami avec indulgence, tu vois là-bas l'homme heureux qui vient de la reconduire, et qui, fidèle aux lois de notre cercle, n'ira la retrouver peut-être qu'après la nuit. Gérard de Nerval — Les Filles du feu
La vie passe, rapide caravane ! Arrête ta monture et cherche à être heureux. Omar Khayyam — Rubaiyyat, 71 (Trad. L. F. Toussaint) , Éditions Piazza
Pour être heureux en vivant dans le monde, il y a des côtés de son âme qu'il faut entièrement paralyser. Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Maximes et pensées
Il n'y a personne qui ne désire se rendre heureux ; mais plusieurs* n'en savent pas le moyen. René Descartes — Correspondance, à Élisabeth, 1er septembre 1645
J'estime plus qu'un roi l'homme heureux qui n'a rien, Sinon ce que sa main journellement lui baille. Pierre de Brach — Sonnets
[…] J'aurai beau tricher et fermer les yeux de toutes mes forces Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m'empêchera d'être heureuse Jean Anouilh — La Sauvage, III, Thérèse , La Table Ronde
Tout le monde n'est pas fait pour être heureux. Paul Claudel — L'Otage, I, 1, Coûfontaine , Gallimard
Tant d'hommes qu'on croit heureux parce qu'on ne les voit que passer. Astolphe, marquis de Custine — Aloys ou le Religieux du mont Saint-Bernard
Gens trop heureux font toujours quelque faute... Jean de La Fontaine — Le berceau