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Citations sur le humain
Il y a 50 citations sur le humain.
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Dans chaque être humain vit une colonie entière.
Pablo Picasso -
Otez le genre humain, l'univers est sans témoins.
Antoine de Rivarol -
Le genre humain vit grâce à quelques hommes.
Lucain — La pharsale -
L’être humain est une ruche d’Etres.
Gaston Bachelard -
Le génie, cette folie artistique de l’être humain.
TW -
C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas.
Victor Hugo — Carnets, albums, journaux -
La loi d'amour […] fait que chacun sent en soi l'immense unité humaine, et devient fort autant que tous ensemble.
Alphonse de Brédenbec de Châteaubriant — La Réponse du Seigneur, La Mappemonde -
Boire est humain, donc buvons.
Proverbe latin -
Partout, la société conspire contre l'humaine nature de chacun de ses membres.
Ralph Waldo Emerson — Essays, Self-Reliance -
Le coeur humain est beau comme un sismographe.
André Breton — Nadja -
Le gouvernement est stationnaire, l'espèce humaine est progressive. Il faut que la puissance du gouvernement contrarie le moins qu'il est possible la marche de l'espèce humaine.
Benjamin Constant de Rebecque — Réflexions sur les constitutions -
La saine politique ne saurait avoir pour objet de faire marcher l'espèce humaine, qui se meut par une impulsion propre, suivant une loi aussi nécessaire, quoique plus modifiable, que celle de la gravitation. Mais elle a pour but de faciliter sa marche en l'éclairant.
Auguste Comte — Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société -
Un petit particulier humain m’intéresse plus que l’humain général.
Jules Renard -
La méditation est l’art majeur de l’être humain.
Jiddu Krishnamurti -
On ne peut être juste si on n'est pas humain.
Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues — Réflexions et Maximes -
On peut être juste, si l'on n'est pas humain.
Isidore Ducasse, dit le comte de Lautréamont — Poésies, II -
Le théâtre est indispensable à ce qui nous rend humain.
Edward Bond -
Seul l'humain peut avoir conscience de la perte de l'humain.
Edward Bond — Libération - A quoi pensez-vous ? -
Le divin est dans l'humain.
José Marti — Essai sur l'art et la littérature -
Errer est humain, pardonner est divin.
Alexander Pope — Essay on cristicism -
Manger est humain, digérer est divin
Charles T. Copland -
Rien de plus humain que le divin.
Paul Valéry -
Seul est éternel le devoir envers l'être humain comme tel.
Simone Weil — L'Enracinement, Gallimard -
Tout acte humain est un jugement porté sur la nature divine.
Jacques Maritain — Carnet de notes, 21 septembre 1910 Desclée de Brouwer -
Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure.
Alphonse de Prât de Lamartine — Nouvelles Méditations, Bonaparte -
M, pour peindre d'un seul mot la rareté des honnêtes gens, me disait que, dans la société, l'honnête homme est une variété de l'espèce humaine.
Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Caractères et anecdotes -
L'histoire humaine est par essence l'histoire des idées.
Herbert George Wells — The Outline of History, 40 -
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera.
Jean de La Fontaine — Fables -
Mais ils se sont rendu compte qu’il fallait aussi de la proximité. La MSAP permet de remettre un peu d’humain dans la chaîne.
Camille Bordenet — Solène Cordier et Solène Lhénoret -
Je n'ai aucune peine à reconnaître mon frère humain sous ces variétés de couleur
Alain — Propos -
J’étais un animal traqué, je ne comprenais plus rien aux humains.
Marie Cardinal — Les mots pour le dire -
En Lui, beaucoup d'inconciliables à l'échelle humaine se concilient
Arnoux — Crimes innocents -
Le rationalisme cartésien et l’ère nouvelle de la science du XVIIe siècle ont marqué la fin du Moyen Âge et du monopole de l’Église sur les entreprises humaines.
Panayiotis Jerasimof Vatikiotis — L’Islam et l’État -
Avec le développement des sciences humaines nous sommes parvenus à une perception de plus en plus attentive de l’individualité de l’enfant. Cet enfant n’est plus ainsi celui qui, selon l’étymologie latine, « ne parle pas ». Bien au contraire, il parle et il est écouté. On peut même affirmer que l’essentiel de la vie familiale est bien ce dialogue de plus en plus égalitaire et ouvert entre les enfants et leurs parents, entre les enfants et le monde.
Simone Veil — discours à la Conférence internationale de la famille à l’UNESCO -
J’ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l’amour lorsqu’il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d’une de ses niches.
D’Alembert — Éloge de Marivaux -
Il y a les malins et les autres. Chacun pour soi et les vaches seront bien gardées. De quoi ? de quoi ? mais je m'en fous, moi, Monsieur, du genre humain.
Gabrielle Rolin — Le Secret des autres -
Dans ce vaste cabinet de curiosités, le collectionneur n'a pas séparé les chefs-d'œuvre de l'art et de la nature. Il a cherché, au contraire, à les fondre dans un ordre supérieur, qui réunit les produits du génie humain et ceux de l'invention naturelle dans une même harmonie.
Jules Verne — Vingt mille lieues sous les mers -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
Chaque savant, grâce à une déformation professionnelle bien connue, s’imagine connaître l’être humain, tandis qu’il n’en saisit qu’une partie minuscule.
Carrel — L’Homme -
Afin de ne pas être pris par derrière, il s’accula contre le portail d’une maison d’apparence quasi princière, et là, ramassé sur lui-même, il présentait aux glaives son bouclier humain, dont il usait aussi parfois, à l'instar d'un martel, pour assommer les troupiers soûls de fureur
Léon Cladel — Ompdrailles