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Citations sur l'ignorant
Il y a 18 citations sur l'ignorant.
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Sois savant, mais laisse-toi prendre pour un ignorant.
Proverbe russe -
Un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.
Molière — Les femmes savantes -
L’ignorant aime à nier, le savant aime à croire.
Proverbe français -
L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
Aristote -
Mieux vaut être un mendiant qu'un ignorant.
Proverbe français -
Tout malin est ignorant qui s’abuse.
Proverbe bamiléké -
On est toujours ignorant quand on n'a pas l'expérience.
Geneviève de La Tour Fondue — Monsieur Bigras -
L'ignorant a des ailes d'aigle et des yeux de chouette.
George Herbert — Jacula Prudentum -
La science de l'ignorant, c'est de reprendre les choses bien dites.
Proverbe basque -
Etre conscient que l'on est ignorant est un grand pas vers le savoir.
Benjamin Disraeli -
Apprends auprès de celui qui est ignorant comme avec le Savant.
Ptahhotep -
Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres.
Ostad Elahi — Maximes de guidance -
Tout le monde est ignorant, sur des sujets différents.
Will Rogers -
Etre ignorant de son ignorance est la maladie de l'ignorant.
Amos Bronson Alcott — Conversation de table -
Nul n'est censé ignorer la loi parce qu'il y a un code et que la loi est chose écrite : après cela, libre à vous de l'enfeindre, mais vous savez les risques que vous courez
Sartre — Littérature -
Puis la gravure de cette dalle, l’inscription, sont tracées par un faussaire ignorant et inhabile.
Eugène Viollet-le-Duc — La Cité de Carcassonne -
Dites le mot franchement, je passerai pour un ignorant, un niais...
Aristide de Gondrecourt — Mademoiselle de Cardonne -
TOINETTE — Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. Je dédaigne de m'amuser à ce menus fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatismes et de fluxions, à ces fièvrotes, à ces vapeurs et à ces migraines. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies avec des inflammations de poitrine: c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe; et je voudrais, monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes et l'envie que j'aurais de vous rendre service.ARGAN — Je vous suis obligé, monsieur, des bontés que vous avez pour moi.TOINETTE — Donnez-moi votre pouls. Allons donc, que l'on batte comme il faut. Ah! je vous ferai bien aller comme vous devez. Ouais! ce pouls-là fait l'impertinent; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre médecin ?ARGAN — Monsieur Purgon.TOINETTE — Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi dit-il que vous êtes malade ?ARGAN — Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate.TOINETTE — Ce sont tous des ignorants. C'est du poumon que vous êtes malade.[…]TOINETTE — Le poumon. Vous aimez à boire un peu de vin.ARGAN — Oui, monsieur.TOINETTE — Le poumon. Il vous prend un petit sommeil après le repas, et vous êtes bien aise de dormir ?ARGAN — Oui, monsieur.TOINETTE — Le poumon, le poumon, vous dis-je. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ?ARGAN — Il m'ordonne du potage.TOINETTE — Ignorant !ARGAN — De la volaille.TOINETTE — Ignorant !ARGAN —Du veau.TOINETTE — Ignorant !
Molière — Le Malade Imaginaire