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Il y a 136 citations sur l'imprimé.
Je dois m’attendre à tout – ayant été l’homme le plus haï et le plus adoré du XVIIIe siècle !… Avec de la gaieté – et même de la bonhomie, j’ai eu des ennemis sans nombre – et n’ai pourtant croisé la route de personne. Or, j’ai trouvé la cause de tant d’inimitiés. Dès ma folle jeunesse, j’ai joué de tous les instruments, mais je n’appartenais à aucun corps de musiciens – les musiciens m’ont détesté. J’ai inventé quelques bonnes machines, mais je n’étais pas du corps des mécaniciens – et l’on a dit du mal de moi. Je faisais des vers et des chansons, mais qui m’eût reconnu pour poète ? – j’étais le fils d’un horloger ! N’aimant pas le jeu de loto, j’ai fait des pièces de théâtre, mais on disait : “De quoi se mêle-t-il ? Ce n’est pas un auteur, car il fait d’immenses affaires”. Faute de rencontrer qui voulût me défendre, j’ai imprimé de grands mémoires pour gagner des procès qu’on m’avait intentés. Les avocats se sont écriés : “Peut-on souffrir qu’un pareil homme prouve sans nous qu’il a raison !” J’ai traité avec les ministres de grands points de réformation dont nos finances avaient besoin, mais l’on disait encore : “De quoi se mêle-t-il, puisqu’il n’est point financier ?” Luttant contre tous les pouvoirs, j’ai relevé l’art de l’imprimerie française par les superbes éditions de Voltaire – mais je n’étais pas imprimeur et j’ai eu tous les marchands pour adversaires. J’ai fait le haut commerce dans les quatre parties du monde – mais je ne m’étais point déclaré négociant. J’ai eu quarante navires à la fois sur la mer – mais, n’étant pas un armateur, on m’a dénigré dans nos ports. Un vaisseau de guerre à moi de cinquante-deux canons a eu l’honneur de combattre en ligne avec ceux de Sa Majesté, mais regardé comme un intrus, j’y ai gagné de perdre ma flottille ! De tous les Français, quels qu’ils soient, je suis celui qui a fait le plus pour la liberté de l’Amérique – mais je n’étais point classé parmi les négociateurs… Sacha Guitry — Beaumarchais
Nul n’est prophète, non seulement chez lui, mais en son pays ; voilà ce que nous apprend l’histoire. […] Dans mon pays de Gascogne, on trouve amusant que je sois imprimé ; plus on est loin de chez moi quand on me découvre, plus ma réputation est grande. Montaigne — Essais
Le journal, imprimé en à-plat, ressemblait à une mer de papier, sans aucun relief ni texture particulière. (Citation fictive)
Le billet, qu'il soit imprimé ou manuscrit, demeure un vecteur d'information inaltérable, reflet fidèle de l'actualité en temps réel. (Citation fictive)
Un volume in-8° couronne de XXIV-1436 pages, imprimé sur bible teinté, relié Balacron, titre or, fers spéciaux, sous jaquette adéphane, en étui .......... 50 F. « Mise en vente de septembre 1966 » — dans Bibliographie de la France
Dieu a imprimé partout dans l'univers le caractère sacré du nombre sept, dit Joachitès. Dans le ciel étoilé, tout a été fait par sept. Toute la mysticité ancienne est pleine du nombre sept : c'est le plus mystérieux des nombres apocalyptiques, des nombres du culte mithriaque et des mystères d'initiation. Sept étoiles du génie lumineux, sept Gâhanbards, sept Amschaspands ou anges d'Ormusd. Senancour — Obermann
Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? Jules Verne — Claudius Bombarnac
Au début du dix-neuvième siècle apparaît la caline, bonnet blanc ou de couleur, voire imprimé d’une indienne, surmontée ou non d’un chapeau de paille blonde. Jacques Mourant — Huit générations de paysans Haut-Saônois
Le quotidien populaire, imprimé à la hâte sur un papier camelotier, avait toujours son charme brut et authentique. (Citation fictive)
Le Diagramma était imprimé sur du papyrus de carex, qui ressemble à du papier de soie. Dan Brown — Anges et démons
Le Jardinier François imprimé à Amsterdam en 1655, distingue toutes les pommes en pommes hâtives & en pommes de garde. Parmi les premières, il place les danqueulles, les calevilles blanches, les calevilles claires, les calevilles rouges, les camoises blanches, les carmagnoles... Histoire naturelle de Pline — traduite en françois
Dans son ouvrage 'Le métier de libraire', Régis Messac dépeint brillamment le domaine de l'édition au début du 20ème siècle : 'Les pages du livre, autrefois simple domino imprimé et coloré, deviennent désormais un espace où l'art et le savoir s'entremêlent.' (Citation fictive)
Le tic-tac rythmé de la dactylotype accompagnait mes nuits de jeune romancière, chaque lettre frappée sur le papier était un battement de coeur imprimé pour l'éternité. Éloïse Duvalier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
La précision de la frappe, c'est l'essence même de la beauté typographique : chaque matrice doit être impeccable pour que le caractère imprimé révèle toute sa splendeur. (Citation fictive)
[…], dans un magnifique Panthéon-Keepsake imprimé sur papier jésus superfin orné de dessins d'après les compositions de Flaxman, que Beauvoir avait acheté pour sa bibliothèque et fait relier en cuir de Russie, avec fermail de métal et reliure arraphique, la gouttière dorée, dorure sur tranche antiquée, […]. Raphaël Belaïche — Baudelaire
Sur chaque pétale, les flétrissures du temps avaient imprimé leur marque, racontant silencieusement l'histoire d'un automne passé. (Citation fictive)
Chaque demande doit être soigneusement formulée à travers le formulaire prévu à cet effet, un document imprimé qui structurait chaque étape de notre procédure administrative. (Citation fictive)
Lu à la Classe des Sciences de l’Institut national dans la séance du 25 mai 1807. La substance dont je vais entretenir la Classe, a été découverte près du lac de Nemi, dans les montagnes de Latium, qui rendent les environs de Rome si pittoresques, par l’abbé Gismondi, excellent minéralogiste, élève de l’abbé Petrini, qui fit revivre la minéralogie en Italie. […] Le professeur Gismondi a déjà décrit ce fossile, qu’il nomme latialite, dans un Mémoire qu’il a lu en 1803, à l’académie de Lincei à Rome, mais qui n’a pas été imprimé […] Le nom de latialite fut donné à cette substance, parce qu’on la croyait exclusive dans les montagnes du Latium ; car on n’en connaissait alors que des environs de Nemi, d’Albano et de Frascati. On rejette aujourd’hui avec raison les noms de localité donnés aux substances minéralogiques : la latialite ne peut que confirmer cette opinion... Je propose donc qu’on remplace le nom de latialite par celui de haüyne. Tønnes Christian Bruun-Neergaard — « De la haüyne »
Dans le cadre de son récit sur la biographie d'un célèbre cardiologue, l'auteur écrit : 'L'analyse détaillée des anomalies cardiaques se dessine dans l'encre noir du holter, ce document imprimé qui restitue fidèlement les battements du cœur analysé.' (Citation fictive)
Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bord bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses de chaque pensionnaires. Il s’y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Balzac — Le Père Goriot