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Citations sur le Jésuites
Il y a 52 citations sur le Jésuites.
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Comme dans toute société, il y a chez les jésuites quelques sujets intelligents et une majorité de sots qui, lorsqu'ils ne sont pas effarés, font les prétentieux et les vindicatifs.
Jacques Ferron — Le ciel de Québec -
La Police et les Jésuites ont la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis ni leurs amis.
Honoré de Balzac — Une ténébreuse affaire -
La police et les Jésuites ont la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis ni leurs amis.
Honoré de Balzac -
Les fouilles au lac Mégantic ont mis au jour la plus grande concentration d’outils jamais découverte au Québec. Le professeur Chapdelaine, son adjoint Pierre Corbeil et une dizaine d’étudiants en archéologie du Département d’anthropologie ont passé la moitié de l’été à creuser des puits sur les rives de la décharge du lac des Joncs, à la pointe sud du lac Mégantic. C’est sur ce nouveau site, baptisé Méganticois par le professeur Normand Clermont, que l’école de fouilles s’est établie l’an dernier. La première récolte a non seulement été abondante, mais elle a surpris les chercheurs. « Les premières analyses de terrain nous donnaient à croire que le site n’était qu’un lieu de passage dans le corridor transappalachien allant de Québec jusqu’au Maine puis à l’Atlantique, explique Claude Chapdelaine. Mais nous avons découvert un véritable camp de base probablement occupé à l’année. » […] Les occupants s’étaient bel et bien approprié le territoire. Ce sont les Méganticois. Ces Méganticois étaient probablement des Abénakis dont la présence dans la région a été recensée par les Jésuites en 1646. Une des origines possibles du nom Mégantic est d’ailleurs le mot abénakis namésakantik, qui signifie « lieu où se tiennent les poissons ».
Daniel Baril — Sur la piste des Méganticois -
Les missionnaires jésuites ont contribué à faire connaître en Europe la carpe, le faisan à collier, le faisan argenté, le cormoran et le cyprin doré.
École française d’Extrême-Orient — Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient: Volume 53 -
Dans le concile, il y a une majorité d'imbéciles fanatiques. Les évêques allemands et les nôtres sont, je crois, jésuites ou jésuitisants.
Prosper Mérimée — Lettres à Panizzi -
Les prétendues liaisons de M. Lavater avec les Jésuites m’ont au reste paru, je l’avoue, beaucoup moins démontrées que sa démence et son fanatisme démonographique.
Victor Riqueti Mirabeau — Oeuvres de Mirabeau -
Assez vite, nous avons été accusés de mener un apostolat non conforme à celui des Jésuites et on m’a reproché d’avoir « salésianisé » [sic] la formation.
Austen Ivereigh — François le Réformateur -
Au 17e siècle, Jules-Clément Scotti, jésuite défroqué, nomma injurieusement solipses — du latin soli ipsi : agissant pour eux seuls — les jésuites, ses anciens congénères. Le mot solipse a disparu ; seuls, ses dérivés « solipsisme » et « solipsiste » trônent dans le vocabulaire des érudits, mais ils désignent moins clairement ce que je veux dire ici. Alors, je ressuscite solipse, parce que nous vivons dans un monde d’humains solipses.De même que le plus grand des philosophes ne peut ignorer ses maux de dents, disait Shakespeare, de même que Bouddha ne put pas ne pas souffrir du mal de ventre dont il mourut à Pava chez le forgeron Cunda, je ne peux moi pécheur ignorer que je suis un solipse et que ma vie sera trop courte pour que je puisse me délivrer de cette tare.[…]Vous demandez : "Pourquoi ne pas utiliser les mots individualiste égoïste ou égocentrique et aller chercher un mot pas seulement rare mais inconnu ?" Mais parce que le mot solipse a été utilisé par Jules Clément Scotti pour désigner les Jésuites qui ne sont ni individualistes ni égoïstes ni égocentriques. — (Michel Potay Blog n° 185 : « Vaincre en moi le solipse », le 23 mai 2017)
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[...] c’est une satyre amère et injuriable contre les Jésuites ; on l’attribue à Ildefonse de St.-Thoma, religieux dominicain.
Catalogue d'une belle collection de livres — le tout délaissés par plusieurs défunts -
(…) les jésuites apparaissent comme des mondialisateurs via leurs traversées des cultures du monde entier depuis plus de quatre siècles.
www.cafe-geo.net — Les jésuites -
On peut bien penser & dire qu'un Ecrivain, qui dans une Lettre anonyme milite pour les Jésuites contre les Jansénistes, n’est qu’un misérable prête-plume ; on ajoutera même qu’il n’est qu’un vil esclave de ceux pour lesquels il déclare qu’il milite.
Philippe Gramme — Lettre de Philippe Gramme -
Le roi ôta la conscience de la duchesse de Bourgogne des mains du P. Leconte ; et, pour un salve-d’honneur, les jésuites l’envoyèrent à Rome, et publièrent que de là, après s’être justifié, il retournerait en Chine.
Saint-Simon — 78 -
Nous savons par ailleurs que les missionnaires jésuites avaient confectionné des dictionnaires et grammaire de la langue chiriguano mais malheureusement cette riche source semble avoir disparu après leur expulsion du Collège de Tarija et de leurs établissement de Santa Cruz.
Saignes Thierry — « L’ethnographie missionnaire des Sauvages. La première description franciscaine des Chiriguano (1782) » dans Journal de la Société des Américanistes. Tome 70 -
On a dit simplement qu'avec la meilleure volonté du monde, les Jésuites n'avaient pu dépaganiser l'enseignement.
Louis Veuillot — Mélanges religieux -
On a fait remarquer que les Jésuites seuls, dans cette région, dispensaient le savoir aux fils de famille : leurs élèves, sauf quelques mauvaises têtes, les quittaient peu jansénisants.
Marguerite Yourcenar — Archives du Nord -
Pourquoi M. de Carvalho, qui détestait les jésuites, laissait-il en repos les cordeliers, les jacobins et les récollets, sinon parce qu’il trouvait les jésuites en son chemin, et que les autres végétaient en paix dans leurs couvents sans faire à l’État ni bien ni mal ?
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (édition populaire abrégée) -
Ah! Dieu de Dieu! les jésuites avaient beau dire, le jus de la treille était tout de même une fameuse invention!
Émile Zola — L'Assommoir -
[…]; les gens des hautes classes ont toujours estimé qu'ils avaient moins besoin d'être disciplinés moralement que leurs subordonnés, et c'est pour avoir fait de cette belle découverte la base de leur théologie, que des jésuites ont tant de succès dans la bourgeoisie contemporaine.
Georges Sorel — Réflexions sur la violence -
Après la dissolution de leur Ordre, ces jésuites espagnols avaient pris la campagne et cherchaient à former dans toutes les régions une milice armée pour combattre les idées nouvelles et le théisme.
Italo Calvino — Le Baron perché -
Un mot les caractérise, la médiocrité ; mais c’est une médiocrité voulue, systématique. Ils font exprès d’être médiocres. « Mariage de la mort et du vide, » disait Michelet de l’alliance des jésuites et des sulpiciens. — Ernest Renan — Souvenirs d’enfance et de jeunesse
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Pourquoi M. de Carvalho, qui détestait les jésuites, laissait-il en repos les cordeliers, les jacobins et les récollets, sinon parce qu’il trouvait les jésuites en son chemin, et que les autres végétaient en paix dans leurs couvents sans faire à l’État ni bien ni mal ?
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée) -
Mais les Jésuites lui apprennent aussi comment se définit cette volonté. Ils lui enseignent leurs procédés de délibération, de « recollection », la recherche réfléchie d’une ligne de conduite.
Robert Brasillach — Pierre Corneille -
C'est les Jésuites qui ont fait assassiner Henri IV ; c'est encore eux qui ont fait révoquer l’Édit de Nantes, à la suite de quoi tous les protestants ont été obligés de quitter la France; […].
Émile Thirion — La Politique au village -
[…], il semble qu’on aurait pu distinguer, dans le serment qu’on exigeait, les jésuites profès d’avec ceux qui ne l’étaient pas, […].
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée) -
Ma première condamnation est due aux Verdets, des hommes qui s’intitulaient alors pères de la foi, et qui n'étaient autres que ces hideux jésuites que le Parlement, en 1762, a traité de corrupteurs de la jeunesse.
Réponse de M. Raspail père à l'avocat général — lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874 -
[…]; les gens des hautes classes ont toujours estimé qu'ils avaient moins besoin d'être disciplinés moralement que leurs subordonnés, et c'est pour avoir fait de cette belle découverte la base de leur théologie, que des jésuites ont tant de succès dans la bourgeoisie contemporaine.
Georges Sorel — Réflexions sur la violence -
Le Collège acheta successivement : 1° — en 1625, la cense de Soreau pour 395 livres. Elle comptait 47 jours de terre, mais ce n'étaient que des triots. — (Le Collège des Jésuites de Charleville, dans Revue historique ardennaise, Paris : A. Picard & fils, 1906, page 149)
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Pourquoi M. de Carvalho, qui détestait les jésuites, laissait-il en repos les cordeliers, les jacobins et les récollets, sinon parce qu’il trouvait les jésuites en son chemin, et que les autres végétaient en paix dans leurs couvents sans faire à l’État ni bien ni mal ?
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée) -
Sarrien, grand prêcheur d'instruction laïque qui donne son fils aux jésuites et reçoit peut-être d'eux des conseils
Clemenceau — Vers réparation -
Ils [les ennemis des Jésuites] ordonnèrent aux Jésuites de quitter le royaume sous huitaine, à moins qu'ils ne renonçassent par serment à l'Institut
Balzac — Œuvres diverses -
Au contraire, c’était plutôt les philosophes français, pour la plupart hispanophobes, qui louaient l’œuvre des Jésuites au Paraguay.
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Dans les collèges des Jésuites sous l'Ancien Régime, l'enseignement du blason s'est mis à l'écoute des terroirs. Dans l’héraldique du IIIe millénaire, celle qui s'extirpe déjà du marécage des logos, nul doute que la figure du cheval obtiendra une place de choix, […].
Philippe Lamarque — La figure héraldique du cheval -
Le gazetier janséniste, excité seulement par le fanatisme et la haine (…), a reproché aux jésuites de poursuivre dans les jansénistes un fantôme d’hérésie, et de ne pas courre sus aux philosophes qui deviennent de jour en jour, selon lui, plus nombreux et plus insolents.
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée) -
L'abbé d’Olivet avait dirigé au collège des jésuites les premières études de cet écrivain célèbre [Voltaire].
Jean le Rond D’Alembert — Éloges -
C'est les Jésuites qui ont fait assassiner Henri IV ; c'est encore eux qui ont fait révoquer l’Édit de Nantes, à la suite de quoi tous les protestants ont été obligés de quitter la France.
Émile Thirion — La Politique au village -
Les gens des hautes classes ont toujours estimé qu'ils avaient moins besoin d’être disciplinés moralement que leurs subordonnés, et c'est pour avoir fait de cette belle découverte la base de leur théologie, que des jésuites ont tant de succès dans la bourgeoisie contemporaine.
Georges Sorel — Réflexions sur la violence -
On accuse les Jésuites de déviriliser la jeunesse.
Camille de Rochemonteix — Les congregations religieuses non reconnues en France -
Ma première condamnation est due aux Verdets, des hommes qui s’intitulaient alors pères de la foi, et qui n'étaient autres que ces hideux jésuites que le Parlement, en 1762, a traité de corrupteurs de la jeunesse.
Réponse de M. Raspail père à l’avocat général — lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874 -
Pourquoi M. de Carvalho, qui détestait les jésuites, laissait-il en repos les cordeliers, les jacobins et les récollets, sinon parce qu’il trouvait les jésuites en son chemin, et que les autres végétaient en paix dans leurs couvents sans faire à l’État ni bien ni mal ?
Jean le Rond d’Alembert — La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée)