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Il y a 803 citations sur le l'autre.
Les deux origines, celle de l'idiot du village et celle des foires, ont des points communs et elles ont toutes deux fortement influencé les formes actuelles. On retrouve dans la première une idée de décalage, d'asociabilité et de folie. Le geek est ainsi un "idiot social" qui a du mal à communiquer. Avec l'autre acception qui garde les traces d'une forme de marginalité, arrive l'idée d'une capacité surhumaine (qui peut être feinte) à avaler tout et n'importe quoi avec avidité, et ce de manière pantagruélique et indistincte. Ces deux traits serviront plus tard pour forger la figure du geek actuel. Culture geek, David Peyron, éd. éditions FYP, 2013, p. 22
Voici comment le problème du mariage est posé : le mari attend et veut la paix, le calme plat et l'épuisement ; la femme rêve les émotions du commencement, les joies de l'âme, le mois d'avril, l'aube ! l'un veut dormir, l'autre s'éveille. Victor Hugo — Faits et croyances
Servir la patrie est une moitié du devoir, servir l'humanité est l'autre moitié. Victor Hugo — Mes fils
La moitié de Madrid pille l'autre moitié. Victor Hugo — Ruy Blas, III, 2, Ruy Blas
Ô tristesse ! on passe une moitié de la vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime. Victor Hugo — Tas de pierres, Éditions Milieu du monde
Un ami est toujours un personnage à deux faces. D'un côté, il nous renvoie notre image, de l'autre il appartient à cette société qui nous est inconnue. Francesco Alberoni — L'amitié
Il y a un amour que l'on appelle vénal pour laisser croire que l'autre ne se vend pas. Etienne Rey — De l'Amour de Stendhal
C'est à trop voir les êtres sous leur vraie lumière qu'un jour ou l'autre nous prend l'envie de les larguer. La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l'intelligence. C'en est aussi une maladie qui nous mène à la solitude. Léo Ferré — Testament phonographique
Quand vous précisez bien à un correspondant de ne pas vous téléphoner trop tôt le matin en été, il part en vacances à l'autre bout du monde, et, troublé par le décalage horaire, il vous appelle à 6 h du matin. Amaury Beaudouin
Le travail est si bien divisé que l'un travaille et que l'autre récolte. Lanza del Vasto
Fais à l'autre ce qu'il aime qu'on lui fasse. Si tu n'aimes pas ça, laisse tomber. Philippe Sollers — Passion fixe
Dès qu'il existe un secret entre deux coeurs qui s'aiment, dès que l'un d'eux a pu se résoudre à cacher à l'autre une seule idée, le charme est rompu, le bonheur est détruit. Benjamin Constant — Adolphe
- Si j'ordonnais à un général de voler d'une fleur à l'autre à la façon d'un papillon, ou d'écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n'exécutait pas l'ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? - Ce serait vous, dit fermement le petit prince. - Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L'autorité repose d'abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J'ai le droit d'exiger l'obéissance parce que mes ordres sont raisonnables. Chapitre X. Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
L'allégresse et l'angoisse. Ce qu'il y a peut-être de plus remarquable à la fois dans l'histoire et dans l'existence de chacun d'entre nous, c'est cette sorte d'équilibre qui n'est jamais rompu entre le bonheur et le malheur. On dirait qu'une force mystérieuse les empêche l'un et l'autre de s'installer pour toujours. Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Qu'ai-je aimé dans cette vie que j'aurai tant aimée ? C'est une question que chacun de nous, à moins de se résigner à passer pour un veau, doit bien finir par se poser. Il y a dans toute existence au moins deux interrogations auxquelles se mêle un peu d'angoisse. L'une au début : "que faire" ? Elle m'a tourmenté jusqu'aux larmes. L'autre à la fin : "qu'ai-je donc fait" ? Jean d'Ormesson
Le plus souvent opposés l'un à l'autre, le hasard et la nécessité sont étroitement liés. On dirait que le hasard est l'agent secret de la nécessité et que l'un et l'autre sont au service de Dieu. Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
La mort est l'autre nom de la vie. Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance
Ces moments ou ces mécanismes pervers-narcissiques servent plusieurs maîtres à la fois. Précisons-les : — le psychotique soulage sa profonde détresse et sa confusion en ébranlant le fonctionnement psychique d'autrui ; — il agit en « déprédateur », en essayant de subtiliser ou de s'apprioprier des qualités psychiques de l'autre pour trouver un contenant rassemblant ses parties dissociées ; — il a certes un éphémère sentiment de triomphe sur l'objet mais secondairement à l'emprise compulsive ; — il cherche aussi à dénigrer ou à démythifier tantôt la santé psychique, tantôt le savoir sexuel qui lui échappe, tantôt la capacité génitrice et gestatrice de son père et de sa mère. Le pervers narcissique et son complice, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 1989 (ISBN 2 10 002843 X), partie II. Applications à la psychopathologie, chap. Psychose et perversion narcissique, Emprise régressive et emprise fonctionnelle, p. 83
[...] l'idée du moi est, à mes yeux, l'héritière du conflit que j'appelle originaire — conflit entre la préservation narcissique autarcique et l'aspiration objectale antinarcissique. De même que le surmoi est l'héritier du complexe d'Œdipe, pourvu que celui-ci ait été abordé et résolu, de même l'idée du moi est héritière du conflit originaire, si celui-ci a été abordé et résolu. Là où je veux en venir avec l'idée du moi, c'est à montrer qu'elle constitue l'axe discret sur lequel se rencontrent et se différencient l'image de l'autre et l'image de soi. L'idée du moi fera que jamais ces deux images ne pourront tout à fait ni s'écarteler ni se confondre. Elle demeurera comme un support discret mais essentiel du sens de la réalité psychique de l'objet et de soi-même. Or, c'est cette idée du moi, ce sens du moi, cette image de l'humain, qui se trouve désinvestie à l'origine des éruptions psychotiques et à la base des organisations schizophréniques. Les Schizophrènes (1980), Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 978-2-228-89427-2), partie Préambule et divertimento, A parte, p. 15
La Fraternité consiste à trouver du plaisir au bonheur de tout ce qui a vécu, vit ou vivra. Un altruisme universel qui s'adresse à l'autre et à tous les autres. Jacques Attali — Fraternités - Une nouvelle utopie