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Il y a 10552 citations sur le l'on.
Bonjour, dit le petit prince. - Bonjour"dit le marchand. C'était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l'on n'éprouve plus le besoin de boire. "Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince ? - C'est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine. Et que fait-on de cinquante-trois minute ? - On en fait ce que l'on veut..." "Moi, dit le petit prince,si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais doucement vers une fontaine... Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
Si l'on imaginait la souffrance avec assez de vivacité, on n'aurait plus le courage de faire du mal à personne ... Jean d'Ormesson
La réalisation d'un film est une aventure si épuisante et si débilisante que, si l'on n'est pas convaincu d'avoir rencontré un sujet qui touche à la fois l'esprit, l'âme et l'oeil, il vaut mieux rester chez soi lire des livres. Brian de Palma
Les Trois Mousquetaires sont l'oeuvre la plus fameuse des deux cent cinquante livres forgés par la plume de cet écrivain prolifique et de ses soixante-treize assistants. Dumas a travaillé avec le professeur d'histoire Auguste Maquet à qui l'on prête les prémices, voire le premier brouillon des Trois Mousquetaires. (...) La qualité durable des textes de Dumas réside dans la vitalité de ses personnages et dans sa maîtrise du roman-feuilleton, plein d'accroches et de suspense. Les Trois Mousquetaires sont le roman d'aventures par excellence. Jean d'Ormesson — Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie
On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser... Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
La femme gelée Elle a trente ans, elle est professeur, mariée à un « cadre », mère de deux enfants. Elle habite un appartement agréable. Pourtant, c'est une femme gelée. C'est-à-dire que, comme des milliers d'autres femmes, elle a senti l'élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d'enseignante. Tout ce que l'on dit être la condition « normale » d'une femme. Quatrième de couverture, Folio, 2018. Annie Ernaux — La femme gelée
Lorsque l'on trouve la bonne personne, on s'arrange pour que ça marche ! Britney Spears — Téléstar - Avril 2001
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : "S'il te plait…apprivoise-moi ! dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. - Il faut être très patient, répond le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…" Le lendemain revient le petit prince. " Il eût valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur…il faut des rites. Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
Quatre années. La période juste avant. Avant le chariot du supermarché, le qu'est-ce qu'on va manger ce soir, les économies pour s'acheter un canapé, une chaîne hi-fi, un appart. Avant les couches, le petit seau et la pelle sur la plage, les hommes que je ne vois plus, les revues de consommateurs pour ne pas se faire entuber, le gigot qu'il aime par-dessus tout et le calcul réciproque des libertés perdues. Une période où l'on peut dîner d'un yaourt, faire sa valise en une demi-heure pour un week-end impromptu, parler toute une nuit. Lire un dimanche entier sous les couvertures. S'amollir dans un café, regarder les gens entrer et sortir, se sentir flotter entre ces existences anonymes. Faire la tête sans scrupule quand on a le cafard. Une période où les conversations des adultes installés paraissent venir d'un univers futile, presque ridicule, on se fiche des embouteillages, des morts de la Pentecôte, du prix du bifteck et de la météo. Personne ne vous colle aux semelles encore. Toutes les filles l'ont connue, cette période, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais défendu de s'en souvenir avec nostalgie. Quelle honte ! Oser regretter ce temps égoïste, où l'on n'était responsable que de soi, douteux, infantile. La vie de jeune fille, ça ne s'enterre pas, ni chanson ni folklore là-dessus, ça n'existe pas. Une période inutile. Pages 109-110, Folio, 2018. Annie Ernaux — La femme gelée
Quand on devient acteur, que l'on n'a pas fait le cours Florent et que tout de suite la télé ça marche, puis le cinéma… On se demande si on l'a mérité. J'ai attendu le César avant de me considérer comme un acteur. Omar Sy — Le Parisien - 15 octobre 2014
Sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais. Annie Ernaux — Les années
On connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! (page 69) Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
Nous habitions un pavillon dans un lotissement neuf, au milieu d'une plaine. Les commerces et les écoles étaient à deux kilomètres. On ne voyait les habitants que le soir. Pendant le week-end, ils lavaient la voiture et montaient des étagères dans le garage. C'était un endroit vague et sans regard où l'on se sentait flotter, privé de sentiments et de pensée. Elle ne s'habituait pas à vivre là. L'après-midi, elle se promenait rue des Roses et des Jonquilles, des Bleuets, vides. Annie Ernaux — Une Femme
La guerre civile est moins détestable que la guerre avec l'étranger. On sait du moins pourquoi l'on s'y bat. Anatole France — Dernières pages inédites
On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser. Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
L'expérience est le nom que l'on donne à ses erreurs. Oscar Wilde
[...] la fille de son hôtesse, une jeune personne sans élégance, affligée d'un de ces visages britanniques caractéristiques que l'on oublie pour toujours une fois qu'on les a vus ; et son mari [...] qui, comme tant d'individus [...], croyait qu'une jovialité excessive peut racheter un total manque d'idées. Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray
Le seul ennui avec la fin du monde, c'est que l'on ne peut la raconter à ses petits-enfants. Arnaud Cotrel
Les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais. Oscar Wilde
Ce que l'on pense, on le devient. Ce que l'on ressent, on l'attire. Ce que l'on imagine, on le crée. Bouddha