Accueil > Citations > Citations sur le latin
Il y a 34 citations sur le latin.
L’Étudiant noir, journal corporatif et de combat, avait pour objectif la fin de la tribalisation, du système clanique en vigueur au quartier Latin ! On cessait d’être étudiant martiniquais, guadeloupéen, guyanais, africain et malgache, pour n’être qu’un seul et même étudiant noir. Leon Gontran Damas — L’Etudiant noir
L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. Ernest Renan — Souvenirs d’enfance et de jeunesse
- Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. Pierre Benoit — Le lac salé
Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. André Malraux — L’Espoir
Celui-ci [l'antimoine] donnait donc le stibium, le mascara de ces Latines de la Rome antique. Anne-Marie Mommessin — Femme à sa toilette: beauté et soins du corps à travers les âges
Mon père Fernand était un solide Bourguignon de Châtillon-sur-Seine ma mère Yvonne une Française d'origine italienne dont la famille était installée en Tunisie depuis longtemps Pourriez-vous imaginer quel fut choc cultures entre cette Latine exubérante sans-gêne ce sous-officier réservé qui venait la France profonde paysanne pour prendre ses quartiers Bizerte ? Serge Dufoulon Itinéraire d'une grande gueule Du Bled à l'Université
[…] le latin est une langue de la famille indo-européenne appartenant au groupe des langues italiques, qui comporte également quelques langues moins répandues, comme par exemple l’osque ou l’ombrien, qui ont laissé peu de traces, alors que le latin a réussi à se faire une place de choix parmi les langues du monde au cours de sa longue histoire. Henriette Walter — Minus
Après la Guerre Sociale, toutes les anciennes villes du Latium, avec le reste de l'Italie, possèdent le droit de cité complet et le droit latin n'est plus appliqué que dans les provinces Lavedan
Un bateau pêcheur dont la voile latine, Blanc triangle, reluit à travers la bruine France — Poèmes dorés
La mer latine De Gaulle — Mémoires de guerre
Un autre argument en faveur de la reddition était la conduite plus qu'équivoque des chrétiens indigènes de rite grec. Dans sa haine de l'Église latine, l'élément grec se mettait au service de Saladin. Grousset — Croisades
Défendre le nouvel empire latin d'Orient Montalembert — Ste Élisabeth
... un quartier de la capitale, auquel les collèges de la Sorbonne, les pensions de l'ancienne Université, et plusieurs réunions savantes ont fait donner le nom de Pays Latin [it. ds le texte]. Jouy — Hermite
Or j'accueillis ensemble les géométries du thème latin et de l'algèbre, et les finesses de la musique et de l'esprit bellétrien. Études de lettres — Éd. Faculté des lettres de l'Université de Lausanne.
Du temps où vous m'appreniez à lire, vous aimiez le bon latin. Les barbarismes du latin d'Église n'irritent pas vos oreilles? Salacrou — Terre ronde
Vanité des vanités, dit l'inconnu de l'Ecclésiaste, tout n'est que vanité. Il a peut-être commencé à le dire en sumérien. Peut-être bien avant Babel le disait-il déjà. Puis en araméen, en hébreu, en grec et, en latin Vanitas. René Barjavel — La faim du tigre
S’ils avaient eu un bébé la seconde année de leur mariage, il serait probablement en cinquième. Ses parents se partageraient la besogne latin, mathématiques, langues vivantes, pour lui faire répéter ses leçons en fin de journée. Un fils de onze ans. Pauline avait souvent imaginé son visage lèvre supérieure retroussée en chapeau de gendarme, cheveux hérissés, dents écartées (les dents du bonheur), taches de rousseur. Thérèse de Saint Phalle — Le Tournesol
C’est papa qui ne sera pas content. Ça le décide. Il se redresse. Va au téléphone. Décroche. Compose un numéro. Sa main tremble un peu. Alea jacta est. Qu’il soupire. Il a fait du latin. Et du grec. Ne pensait pas avoir à s’en servir en pareilles circonstances. Allô ? Passez-moi Martial, au garage. Jean-Hugues Oppel — Zaune
Mes amies, et Zaza elle-même, jouaient avec aisance leur rôle mondain; elles paraissaient au « jour » de leur mère, servaient le thé, souriaient, disaient aimablement des riens; moi je souriais mal, je ne savais pas faire du charme, de l’esprit ni même des concessions. Mes parents me citaient en exemple des jeunes filles « remarquablement intelligentes » et qui cependant brillaient dans les salons. Je m’en irritais car je savais que leur cas n’avait rien de commun avec le mien: elles travaillaient en amateurs tandis que j’avais passé professionnelle. Je préparais cette année les certificats de littérature, de latin, de mathématiques générales, et j’apprenais le grec ; j’avais établi moi-même ce programme, la difficulté m’amusait; mais précisément, pour m’imposer de gaieté de cœur un pareil effort, il fallait que l’étude ne représentât pas un à-côté de ma vie mais ma vie même: les choses dont on parlait autour de moi ne m’intéressaient pas. Je n’avais pas d’idées subversives; en fait, je n’avais guère d’idées, sur rien; mais toute la journée je m’entraînais à réfléchir, à comprendre, à critiquer, je m’interrogeais, je cherchais avec précision la vérité: ce scrupule me rendait inapte aux conversations mondaines. Simone de Beauvoir — Mémoires d’une jeune fille rangée
Très cher fils,[…] je t’engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Épistémon : l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples, peuvent te former.J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintilien ; deuxièmement le latin ; puis l’hébreu pour les saintes Lettres, le chaldéen et l’arabe pour la même raison ; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu’il n’y ait d’étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t’aideras de l’Encyclopédie universelle des auteurs qui s’en sont occupés.Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t’en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans ; continue ; de l’astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l’astrologie, comme autant d’abus et de futilités.Et quant à la connaissance de l’histoire naturelle, je veux que tu t’y adonnes avec zèle : qu’il n’y ait ni mer, ni rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l’Orient et du Midi, que rien ne te soit inconnu.Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme. Et pendant quelques heures du jour, va voir les saintes Lettres : d’abord en grec le Nouveau Testament et les épîtres des apôtres, puis, en hébreu, l’Ancien Testament.En somme, que je voie en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs.Et je veux que, bientôt, tu mesures tes progrès ; cela, tu ne pourras mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés tant à Paris qu’ailleurs.Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n’est que ruine de l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; […]Mon fils, que la paix et la grâce de Notre-Seigneur soient avec toi. Amen.D’Utopie, ce dix-septième jour du mois de mars,ton père, Gargantua. François Rabelais — Pantagruel