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Citations sur la lettre
Il y a 68 citations sur la lettre.
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La lettre tue, l'esprit vivifie.
Saint Paul, Épître aux Corinthiens, IIe, III, 6 -
Entre une grâce et une garce, il n’y a qu’une lettre de déplacée. Le plus souvent une lettre de rupture.
Claude Frisoni — Frisoni soit qui mal y pense -
La beauté est une lettre de recommandations qui conquiert tous les coeurs du premier coup.
Arthur Schopenhauer -
Une simple lettre en dit plus long que toutes les maladresses pour pardonner.
Dominique Sampiero — La Petite Présence -
Une lettre c'est magnifique et précieux comme un morceau d'âme.
Anne Dandurand — Petites âmes sous ultimatum -
Une personne indiscrète est comme une lettre ouverte que tout le monde peut lire.
Baltasar Gracian y Morales — Oraculo Manual -
La femme est une lettre fermée, qui ouverte, ne vaut plus rien.
Proverbe d’Amérique latine -
Toute lettre d'amour est un calligramme de l'avenir.
Camille Laurens — L'Avenir -
Un amour sans lettre d'amour ça ne se peut pas...
Jean-Marie Poupart — Que le diable emporte le titre -
La poésie est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin — Ma vie -
La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu.
Julien Green -
On a huit jours pour répondre à une lettre. Oh ! pas quand cette lettre est une demande d'argent.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
La lettre tue, et l'esprit vivifie.
Proverbe français -
Ne répondez jamais à une lettre anonyme.
Laurence Peter -
Lire, c'est déjà le début du doute. C'est déchiffrer, lettre par lettre, mot par mot, toutes les incongruités des conceptions humaines.
Jean-Michel Wyl — L'Exil -
Il est des regards à la tentation desquels personne ne résiste : par exemple le regard sur un accident de la circulation ou sur une lettre d'amour qui appartient à l'autre.
Milan Kundera — Le Livre du rire et de l’oubli -
Mais non. C’est une fête de commerçants. Comme tu veux. J’ai reçu une lettre du syndic à laquelle je ne comprends absolument rien. Si tu pouvais éclairer ma lanterne. C’est au sujet du ravalement. Écoute ce charabia.
Loleh Bellon — De si tendres liens -
Dispositions spéciales pour l'inscription au C.A.P.E.S. lettres modernes. En principe, les candidats doivent être pourvus de la licence de lettres modernes
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Gide a écrit dans « Si le grain ne meurt... » que sur moi il aurait trop à dire, m'annonçant je ne sais quel essai ou « lettre ouverte »
Blanche — Modèles -
Les épreuves dont la lettre est terminée sont des après la lettre
Bég.. — Estampe -
L'enfant, c'est l'homme avant la lettre
A. d'Houdetot -
L'amour de l'avant-la-lettre dans les eaux-fortes
Goncourt — Journal -
La lettre ornée trouve son origine dans les initiales des manuscrits
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La destinée écrit en lettres de feu sur le cœur des hommes
Houssaye — Histoire du 41e fauteuil de l'Académie française -
Oh! Ce nom de Dreyfus en toutes lettres, pour suppléer le D... qui ne veut pas dire Dreyfus, il fallait le trouver à tout prix
Clemenceau — Vers réparation -
La religion comme elle était établie, organisée, hiérarchisée, ressassait une parole morte, elle avait perdu l’esprit pour la lettre.
Éric-Emmanuel Schmitt — L’Évangile selon Pilate -
Grégoire ! cria La Hurière, du papier blanc pour écrire une lettre, des ciseaux pour en tailler l’enveloppe !
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. ».
Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires — Paris : Imprimerie du journal officiel -
Il en conclut que si Guillaume aime tant cette lettre K, c’est parce qu’elle affecte l’allure d’un soldat prussien marchant au pas de l’oie.
Bruno de Perthuis — Du Kapitaine à la Grande Guerre des K -
Le premier souvenir aurait pour cadre l’arrière boutique de ma grand-mère. J’ai trois ans. Je suis assis au centre de la pièce, au milieu des journaux yiddish éparpillés. Le cercle de la famille m’entoure complètement […] toute la famille, la totalité, l’intégralité de la famille est là, réunie autour de l’enfant qui vient de naître (n’ai-je pourtant pas dit il y a un instant que j’avais trois ans ?), comme un rempart infranchissable. Tout le monde s’extasie devant le fait que j’ai désigné une lettre hébraïque en l’identifiant : le signe aurait eu la forme d’un carré ouvert à son angle inférieur […] et son nom aurait été gammeth ou gammel. La scène tout entière, par son thème, sa douceur, sa lumière, ressemble pour moi à un tableau, peut-être de Rembrandt ou peut-être inventé, qui se nommerait “Jésus en face des Docteurs”.
Georges Perec — W ou le souvenir d’enfance -
Tout homme de lettres est ce que j'appelle un hérédo. Il existe des hérédos équilibrés et des hérédos déséquilibrés.
Léon Daudet — Études et milieux littéraires -
Un billet à ordre, une lettre de change, sont des obligations contractées de payer ou de faire payer une somme, soit dans un autre temps, soit dans un autre lieu. Le droit attaché à ce mandat (quoique sa valeur ne soit pas exigible à l'instant et au lieu où l'on est) lui donne néanmoins une valeur actuelle plus ou moins forte. Ainsi un effet de commerce de cent francs, payable à Paris dans deux mois, se négociera, ou, si l'on veut, se vendra pour le prix de 99 francs; une lettre de change de pareille somme, payable à Marseille au bout du même espace de temps, vaudra actuellement à Paris peut-être 98 francs.
Say — Traité d'économie politique -
Fatigué, on pouvait s’asseoir à la terrasse d’un des dix mille cafés, y écrire des lettres sur du papier à lettres fourni gratuitement, tout en se faisant présenter par les vendeurs ambulants toute leur panoplie de babioles et de colifichets.
Stefan Zweig — trad. Dominique Tassel -
Dans ce désordre, si les puissances féodales avaient été abaissées, les puissances d'argent avaient grandi. Les financiers, les traitants, habiles à mettre les gens de lettres de leur côté, et, par eux, l'opinion publique, étaient devenus un pouvoir inquiétant pour l'État : ...
Bainville — Histoire de France -
Le livre est enfin arrivé et je peux poster cette lettre. Porte-toi bien, cordialement, ton Cipion.
Sigmund Freud — Lettres de jeunesse -
Ne pouvant vous joindre, je vous fais parvenir cette lettre par le moyen habituel.
Henri Vincenot — Le sang de l’Atlas -
Le thème personnel et ses variations trop répétées ont épuisé l’attention ; l’indifférence s’en est suivie à juste titre ; mais s’il est indispensable d’abandonner au plus vite cette voie étroite et banale, encore ne faut-il s’engager en un chemin plus difficile et dangereux, que fortifié par l’étude et l’initiation. Ces épreuves expiatoires une fois subies, la langue poétique une fois assainie, les spéculations de l’esprit, les émotions de l’âme, les passions du cœur, perdront-elles de leur vérité et de leur énergie, quand elles disposeront de formes plus nettes et plus précises ? Rien, certes, n’aura été délaissé ni oublié ; le fonds pensant et l’art auront recouvré la sève et la vigueur, l’harmonie et l’unité perdues. Et plus tard, quand les intelligences profondément agitées se seront apaisées, quand la méditation des principes négligés et la régénération des formes auront purifié l’esprit et la lettre, dans un siècle ou deux, si toutefois l’élaboration des temps nouveaux n’implique pas une gestation plus lente, peut-être la poésie redeviendra-t-elle le verbe inspiré et immédiat de l’âme humaine. En attendant l’heure de la renaissance, il ne lui reste qu’à se recueillir et à s’étudier dans son passé glorieux.L’art et la science, longtemps séparés par suite des efforts divergents de l’intelligence, doivent donc tendre à s’unir étroitement, si ce n’est à se confondre. L’un a été la révélation primitive de l’idéal contenu dans la nature extérieure ; l’autre en a été l’étude raisonnée et l’exposition lumineuse. Mais l’art a perdu cette spontanéité intuitive, ou plutôt il l’a épuisée ; c’est à la science de lui rappeler le sens de ses traditions oubliées, qu’il fera revivre dans les formes qui lui sont propres.
Leconte de Lisle — Poèmes antiques -
Que cette lettre soit une preuve que je vous donne le droit de publier Notre-Dame des Fleurs et le Miracle de la Rose avec cette réserve que le premier cité paraîtra avant le second. Je vous remercie des cinq mille francs que j'ai d'abord reçu de vous en acompte.
Jean Genet — Lettres à Olga et Marc Barbezat -
Madeleine, ma chérie adorée, écrivez-moi une longue lettre. Il pleut à verse. Je crains que la paix ne vous rende qu'un promis podagre, perclus de douleurs et dont vous ne voudrez plus.
Guillaume Apollinaire — Tendre comme le souvenir -
ANTIGONE. – Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô ma demeure souterraine !... (Elle est toute petite au milieu de la grande pièce nue. On dirait qu'elle a un peu froid. Elle s'entoure de ses bras. Elle murmure.) Toute seule…[Elle se décide à dicter une lettre d'adieu au garde.]Écris : « Mon chéri... »LE GARDE, qui a pris son carnet et suce sa mine. – C'est pour votre bon ami ?ANTIGONE. – Mon chéri, j'ai voulu mourir et tu ne vas peut-être plus m'aimer...LE GARDE, répète lentement de sa grosse voix en écrivant. – « Mon chéri, j'ai voulu mourir et tu ne vas peut-être plus m'aimer... »ANTIGONE. – Et Créon avait raison, c'est terrible, maintenant, à côté de cet homme, je ne sais plus pourquoi je meurs. J'ai peur...LE GARDE, qui peine sur sa dictée. – « Créon avait raison, c'est terrible... »ANTIGONE. – Oh ! Hémon, notre petit garçon. Je le comprends seulement maintenant combien c'était simple de vivre...LE GARDE, s'arrête. – Eh ! Dites, vous allez trop vite. Comment voulez-vous que j'écrive ? Il faut le temps tout de même...ANTIGONE. – Où en étais-tu ?LE GARDE, se relit. – « C'est terrible maintenant à côté de cet homme... »ANTIGONE. – Je ne sais plus pourquoi je meurs.LE GARDE, écrit, suçant sa mine. – « Je ne sais plus pourquoi je meurs... » On ne sait jamais pourquoi on meurt.ANTIGONE, continue. – J'ai peur... (Elle s'arrête. Elle se dresse soudain.) Non. Raye tout cela. Il vaut mieux que jamais personne ne le sache. C'est comme s'ils devaient me voir nue et me toucher quand je serais morte. Mets seulement : « Pardon. » [...] Pardon, mon chéri. Sans la petite Antigone, vous auriez tous été bien tranquilles. Je t'aime... [...]LE GARDE. – C'est une drôle de lettre.ANTIGONE. – Oui, c'est une drôle de lettre.
Jean Anouilh — Antigone