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Il y a 44 citations sur le lucile.
Il fallait voir Lucile marcher dans la rue, à la fois si énergique et si mal assurée, son corps penché en avant, son sac plaqué contre sa hanche, cette manière de fendre la foule, d’aller droit au but, ses airs de bulldozer. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
(Figuré) — J’ai peur que chez vous le bon grain ne se change en ivraie. — (George Sand [Amantine Aurore Lucile Dupin], baronne Dudevant], Valentine 1832)
"Même après avoir passé en revue les éléments de la veille et des jours précédents, il me fut impossible d’admettre que Lucile déraillait pour de bon et encore moins qu’elle pût devenir dangereuse pour nous ou pour elle-même. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit"
On lui demanda en quelle classe elle était, quel métier elle souhaitait exercer plus tard, ce qui l’intéressait dans la vie. Lucile répliqua, sur un ton dénué de toute arrogance, qu’elle n’en avait pas la moindre idée. On insista : elle devait bien s’adonner à quelque activité extrascolaire. Lucile tardait à répondre lorsque l’un des invités commenta dans un aparté feint : en tout cas, elle n’aurait pas de mal à trouver un mari ! Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
L’association de Niels et de Lucile ressemble à l’adjectif italien morbido qui, contrairement à ce que l’on imagine lorsqu’on ne parle pas cette langue (ce qui est mon cas), ne signifie pas morbide, mais doux. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Dans son petit appartement, Lucile s’occupait à divers rangements et réorganisations, entreprenait des chantiers de peinture ou de plantations, bref, fourgonnait. Fourgonner est une expression très répandue dans ma famille, dont j’ignore l’origine, qui signifie : entamer plusieurs activités sans s’adonner à aucune, ou encore s’agiter pour pas grand-chose. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? ― George Sand [Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant]
Un après-midi, le docteur Baramian, que le bruit n’avait pas encore chassé, avait invité Lucile et Lisbeth dans son cabinet pour leur montrer son magnétophone. Elles ignoraient l’une et l’autre qu’un tel engin existât. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Les photos de Lucile enfant étaient restées là, étalées sur la table, pages de magazines abîmées, planches contacts de séries publicitaires, ainsi que le fameux buvard distribué dans les écoles. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Justine s’était réfugiée dans les jambes de Lucile, son petit corps secoué par les sanglots, et la tête posée sur ses genoux. Tandis que Lucile caressait les cheveux de sa sœur, elle aperçut le filet de morve verte qui coulait sur sa robe. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
La rencontre de Lucile et Gabriel reste à mes yeux la rencontre de deux grandes souffrances, et contrairement à la loi mathématique qui veut que la multiplication de deux nombres négatifs produise un nombre positif, de cette rencontre ont surgi la violence et le désarroi. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Bientôt, il lui faudrait affronter la rentrée, commencer une nouvelle année. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Lucile détestait cette période. Chaque année, il fallait réinventer les horaires, redéfinir les itinéraires, tout recommencer. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Lucile était suivie par un psychiatre qui lui prescrivait les médicaments et un psychothérapeute qu’elle voyait deux fois par semaine, avec lequel elle avait entrepris un travail au long cours, dont les séances se heurtaient à son mutisme. Lucile n’avait rien à dire. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Compte tenu de la classification de son cancer, Lucile rechercha sur Internet les statistiques de récidive. À l’horizon de cinq ans, seulement 25 % des patients avaient survécu. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Ils portent des pulls en shetland de couleur claire, se tiennent l’un à côté de l’autre, Gabriel attrape Lucile par le cou, elle a les joues rondes des très jeunes filles, ni son corps ni son visage ne semblent sortis de l’adolescence et si j’y réfléchis, ma fille qui a quinze ans paraît plus âgée qu’elle. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Aux puces de Portobello, Lucile dénicha parmi les fripes deux mini-jupes en tergal (une rose, une verte, les deux en forme de trapèze) qu’elle acheta pour moi. Je les ai portées jusqu’à ce qu’elles m’arrivent au milieu des fesses et elles furent, pendant des mois, les pièces maîtresses de ma garde-robe (leur succéda un pantalon en velours lisse Newman couleur pêche, récupéré de la fille d’une amie, dont je fus tout aussi fière). — Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit.
Du film super-huit du mariage de mes parents, qui a lieu alors que Lucile est enceinte de quelques mois, se dégage une tristesse que je ne sais pas définir. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Je m’avançai bien doucement, et, regardant à travers le feuillage de la petite croisée, qui n’avait ni vitrage ni boisure, je vis la belle fille des bois disant sa prière, à genoux […] — George Sand [Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant]
— Quoi? qu’est-ce à dire ? s’écria à son tour le Macabre. Arrive ici, vieux fricotier, et montre ton sale museau à la compagnie. Par la mort-diable ! s’il y a ici quelque supercherie et qu’un vil gâte-sauce ait usurpé les fonctions de maître-queux, je prétends faire de son cuir une écumoire. — (George Sand [Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant], Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, tome II, chap. LV, Éditions Calmann-Lévy, Paris, 1879, page 142)
― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? ― George Sand [Amantine Aurore Lucile Dupin ― baronne Dudevant]