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Citations sur le ma tante
Il y a 45 citations sur le ma tante.
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Depuis longtemps ma tante avait tout pris. Il restait la commode, la table et une chaise.
Émile Zola — L'Assommoir -
Et nos caresses reprirent de plus belle, j’étais inrassasiable et ma tante me donnait fort bien la réplique.
Jean Darès — Ma première conquête -
[…], alors il m’a expédié à Madrid, chez ma tante qui est mariée à un Espagnol […] mais vu que, entre nous, ça ne s’est pas passé génial non plus, j’ai fini par aboutir ici, en coloc.
Anne-Marie Pol — Coloc' d'enfer -
L'autre chose, c'est que tous, Papa, ma tante et moi, et peut-être aussi mon frère, jardiner et balconer, prendre soin de quelque chose qui vit, nous aide à nous remettre en train, en-vie.
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Et puis, que dira ma tante Fernande en voyant arriver deux grosses babounes?
Lina Savignac — Charles -
La petite vieille à lunettes double foyer acceptait pour quatre cents francs et pas plus sale que ma tante Élise à qui elle ressemblait avec sa robe noire et sa figure mastic.
Annie Ernaux — La femme gelée -
Il en coupe quelques tranches minces, dans une assiette brune, puis tend à ma tante deux verres à pied, en cristal, posés à bouchon sur une étagère
Thérèse Bresson — L’enfant des bords du Rhône -
Dany était donc la petite-cousine d’un côté, de l’autre la cousine de ma mère & Jeannine sa cousine & sa tante à la fois. Par rapport à moi, on s’en sortira en disant qu’elle fut ma tante ou ma cousine à la mode de Bourgogne.
Lionel Labosse — M&mnoux -
Le pratiquoire de ma tante Agathe était un labyrinthe de dévotions où chaque page racontait une histoire de foi et de résilience face aux épreuves du quotidien.
Marcel Lefèvre — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle -
A sa sortie, Merci ma tante (Grazie zia, 1968), ne semble pas devoir marquer son époque ; et pourtant ce film va profondément influencer l'histoire des mœurs.
Les séductrices du cinéma italien - Page 163 — Stefano Masi -
Si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle, et si mon oncle en était on l'appellerait ma tante. En tout bien tout honneur, naturellement. Poil aux organes de remplacement.
Les Pensées de Pierre Dac — Bagneux : Le Livre de Paris -
En même temps ma tante Flora qui avait compris que cette phrase était le remerciement de Céline pour le vin d’Asti, regardait également Swann avec un air mêlé de congratulation et d’ironie, soit simplement pour souligner le trait d’esprit de sa sœur, soit qu’elle enviât Swann de l’avoir inspiré, soit qu’elle ne pût s’empêcher de se moquer de lui parce qu’elle le croyait sur la sellette.
Proust — Du côté de chez Swann -
— Comme si je ne connaissais pas le chien de Mme Sazerat ! répondait ma tante dont l’esprit critique n’admettait pas si facilement un fait.— Ah ! ce sera le nouveau chien que M. Galopin a rapporté de Lisieux.— Ah ! à moins de ça.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Et comme Eulalie savait avec cela comme personne distraire ma tante sans la fatiguer, ses visites, qui avaient lieu régulièrement tous les dimanches sauf empêchement inopiné, étaient pour ma tante un plaisir dont la perspective l’entretenait ces jours-là dans un état agréable d’abord, mais bien vite douloureux comme une faim excessive, pour peu qu’Eulalie fût en retard.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Un jour qu’il était venu nous voir à Paris après dîner en s’excusant d’être en habit, Françoise ayant, après son départ, dit tenir du cocher qu’il avait dîné « chez une princesse »,— « Oui, chez une princesse du demi-monde ! » avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine.
Proust — Du côté de chez Swann -
Mais tout de même, je tressaillais quand ma tante me tapotait les joues et me parlait en bordelais.
Jules Vallès — L’Enfant -
il avait pour soulever la tête de ma tante sur son oreiller la mine naïve et zélée des petits anges des bas-reliefs, [...] comme si les visages de pierre sculptée [...] n’étaient qu’un ensommeillement, qu’une réserve, prête à refleurir dans la vie, [...]
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Une pièce, une seule, demeure inoccupée à longueur d’année : le salon d’été, à l’entrée du lîwân (un long vestibule pavé de marbre vert miroitant sous les flots de la lumière du jour entrant par une large porte qui, à l’est, s’ouvre sur la cour et le bâtiment du haut, et, à l’ouest, sur la dowwâra plantée de mûriers, de citronniers, de néfliers et de figuiers ; du plafond, pendent deux imposants lustres en cuivre garnis de bougies couleur d’ivoire mais pas une seule fois je n’ai vu ma tante les allumer).
Imane Humaydane Younes — Mûriers sauvages -
Les visites du curé ne faisaient pas à ma tante un aussi grand plaisir que le supposait Françoise et l’air de jubilation dont celle-ci croyait devoir pavoiser son visage chaque fois qu'elle avait à l’annoncer ne répondait pas entièrement au sentiment de la malade.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Ma mère et moi nous étions au salon, et je regardais par la fenêtre les ouvriers de la voirie qui jetaient des pelletées de sable sur le verglas, lorsque ma tante parut.
Julien Green — Le voyageur sur la terre -
... Ah! oui, de jolis parents j'ai là! Ils ne me reverront jamais. −Jamais? s'écria-t-il, ne dis pas de bêtises, Mouchette (...). On ne laisse pas les filles courir à travers champs, comme un perdreau de la Saint-Jean. Le premier garde venu te rapportera dans sa gibecière. −Pensez-vous? dit-elle. J'ai de l'argent. Qu'est-ce qui m'empêche de prendre demain le train de Paris, par exemple? Ma tante Eglé habite Montrouge −une belle maison, avec une épicerie. Je travaillerai. Je serai très heureuse...
Bernanos — Soleil Satan -
Quand Françoise, après avoir veillé à ce que mes parents eussent tout ce qu’il leur fallait, remontait une première fois chez ma tante pour lui donner sa pepsine et lui demander ce qu’elle prendrait pour déjeuner, il était bien rare qu’il ne fallût pas donner déjà son avis ou fournir des explications sur quelque événement d’importance
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
La cérémonie familiale du pot, organisée par ma tante et ma mère en l’honneur du petit cousin, était toujours suivie d’un examen, d’où résultaient des propos de connaisseurs : propos parfois inquiets, mais le plus souvent flatteurs. Écœuré, je quittais discrètement la place sans reprendre haleine.
Marcel Pagnol — Le temps des secrets -
Et puis le bal se continue Sur le prélart ciré du salon Avec les mon oncle, les ma tante Qui dansent au son de l’accordéon.
chanson Pépère Moïse — Mémère Agnès -
Mon père, à qui ma tante de Breteuil en voulait parler [d’une visite] préliminairement
Souvenir de Mme de Créquy — tome I -
Le plus important de ce que disait ma tante roulait sur les imperfections de mon oncle et sur l’extrême patience qu’il fallait déployer pour vivre chrétiennement avec lui.
Julien Green — Le voyageur sur la terre -
− « Oui, chez une princesse du demi-monde! » avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine
Proust — Swann -
Sa femme ne peut donner que six mille francs, et encore a-t-elle accroché chez ma tante pas mal de breloques
Ponson du Terr. — Rocambole -
En dehors d’événements très rares, comme cet accouchement, le traintrain de ma tante ne subissait jamais aucune variation.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Une autre fois, ce confrère (de moins en moins ami) me dit sans rire : « Si Hitler s'était allié aux Juifs, il aurait gagné la guerre. » Ouais, et si ma tante en avait - pardon pour la trivialité -, on l'appellerait mon oncle.
Portrait(s) de Victor Zigelman — textes et documents réunis et édités par Isabelle Pleskoff -
Tu connais ma tante Zulma?... Eh bien, étant enceinte, elle eut une envie de morue. C'était idiot, c'était grotesque, c'était tout ce que tu voudras, mais enfin elle eut cette envie
Georges Courteline — Vie de ménage, Envie -
J'oubliai de me ramentever — c'est encore un mot de ma tante — mes souvenirs de jeunesse — (Paul Bourget, Physiologie de l'amour moderne, Lemerre, 1891, page 376-377)
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Les femmes de la famille, dont ma mère, ma tante et les grands-mères, buvaient, comme on dit aujourd’hui, avec modération, les messieurs se murgeaient tranquillement.
Marc Lavoine — L’homme qui ment -
Elle a de grosses totottes, ma tante CharlotteEt c’est moi qui les p’lote ses grosses totottes
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Violentes, rouges, aux lèvres et aux pommettes, continuellement pressées, il me semble les avoir toujours vues en train de trisser, à peine le temps de stopper sur le trottoir, serrer contre elles leur sac à provisions pour se baisser et m'embrasser sec avec un sonore, qu'est-ce que tu deviens la fille ? Pas de débordement de tendresse non plus, pas de ces bouches en cul de poule, petits yeux voilés de cajolerie pour s'adresser aux enfants. Des femmes un peu raides, brutales, aux colères éclatantes de gros mots et qui, à la fin des repas de famille, aux communions, pleurent de rire dans leur serviette. Ma tante Madeleine en montrait même le fond plissé de sa culotte rose. Je ne me souviens pas d'une seule le tricot à la main ou piétinant devant des sauces, elles sortaient de leur buffet les assortiments de charcuterie et la pyramide de papier blanc du pâtissier tachée de crème. La poussière, le rangement, elles s'en battaient l'œil, s'excusaient tout de même, pour la forme, « faites pas attention à la maison », disaient elles. Pas des femmes d'intérieur, rien que des femmes du dehors. Pages 14-15, Folio, 2018.
Annie Ernaux — La femme gelée -
Mon oncle et ma tante racontaient volontiers leurs promenades ... l'enterrement auquel ils avaient assisté d'un frère du maharajah de Jodhpur qui portait le titre enivrant de maître des éléphants. Ces irrésistibles animaux lui étaient si attachés que, le jour des obsèques, au passage du cercueil qui défilait devant eux, ils levaient l'un après l'autre leur trompe en signe d'adieu et les spectateurs bouleversés voyaient des larmes couler de leurs yeux. P. 60-61
Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit -
Si ma tante en avait ce serait mon oncle, et si mon oncle en était ce serait ma tante.
Pierre Dac -
Enfin, le coffre-fort de chez ma tante contient régulièrement quelques bronzes.
www.larep.fr — Le Crédit municipal c'est quoi, c'est pour qui, et que peut-on y déposer ? - Orléans (45000) -
En raison de la pénurie d’hôpitaux, de respirateurs et de soins en traumatologie, il peut être difficile de savoir où les proches reçoivent un traitement. Un des parents de Begay, qui s’est rendu au rassemblement de l’église nazaréenne et est rentré chez lui à Hardrock, est décédé de Covid-19. « En ce moment, j’ai une tante et un oncle qui sont à l’hôpital », a déclaré Begay à la mi-avril. «Ils ont emmené ma tante il y a deux jours, et nous ne savons pas dans quel hôpital elle se trouve, nous ne savons pas comment elle va. Mais nous avons pu découvrir où se trouve mon oncle. »
JAPANFM — Covid-19 balaie la nation Navajo – JAPANFM -
Et pendant que j'y suis, je pourrais exciper du martyre de ma tante Régine Rivka Goldnadel, arrêtée par les gendarmes de Vire et les SS puis déportée à Auschwitz pour y être gazée trois jours plus tard.
Valeurs actuelles — [Édito] Goldnadel - Quand Buzyn veut empêcher Marine Le Pen de rendre hommage aux victimes d’Auschwitz, elle instrumentalise la Shoah | Valeurs actuelles -
C’était la maison de sa grand-mère paternelle. « Nous avons vécu dedans, mes grands-parents, mes parents, leurs trois enfants et ma tante Mathilde. » Christiane Danger, née Marchal, est née dans la vaste bâtisse près de la mairie. Elle y a vécu vingt ans.
L’ancienne maison de Christiane Danger -
Le Crédit municipal est comme indiqué plus haut, souvent appelé le Mont-de- piété, chez ma tante ou le clou. D’où viennent ces appellations ?
France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur — A Nice au Crédit municipal, on constate un changement d'habitudes et de nouveaux usagers face à la crise sanitaire