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Citations sur le ma tante
Il y a 45 citations sur le ma tante.
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En même temps ma tante Flora qui avait compris que cette phrase était le remerciement de Céline pour le vin d’Asti, regardait également Swann avec un air mêlé de congratulation et d’ironie, soit simplement pour souligner le trait d’esprit de sa sœur, soit qu’elle enviât Swann de l’avoir inspiré, soit qu’elle ne pût s’empêcher de se moquer de lui parce qu’elle le croyait sur la sellette.
Proust — Du côté de chez Swann -
— Comme si je ne connaissais pas le chien de Mme Sazerat ! répondait ma tante dont l’esprit critique n’admettait pas si facilement un fait.— Ah ! ce sera le nouveau chien que M. Galopin a rapporté de Lisieux.— Ah ! à moins de ça.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Et comme Eulalie savait avec cela comme personne distraire ma tante sans la fatiguer, ses visites, qui avaient lieu régulièrement tous les dimanches sauf empêchement inopiné, étaient pour ma tante un plaisir dont la perspective l’entretenait ces jours-là dans un état agréable d’abord, mais bien vite douloureux comme une faim excessive, pour peu qu’Eulalie fût en retard.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Un jour qu’il était venu nous voir à Paris après dîner en s’excusant d’être en habit, Françoise ayant, après son départ, dit tenir du cocher qu’il avait dîné « chez une princesse »,— « Oui, chez une princesse du demi-monde ! » avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine.
Proust — Du côté de chez Swann -
Mais tout de même, je tressaillais quand ma tante me tapotait les joues et me parlait en bordelais.
Jules Vallès — L’Enfant -
il avait pour soulever la tête de ma tante sur son oreiller la mine naïve et zélée des petits anges des bas-reliefs, [...] comme si les visages de pierre sculptée [...] n’étaient qu’un ensommeillement, qu’une réserve, prête à refleurir dans la vie, [...]
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Une pièce, une seule, demeure inoccupée à longueur d’année : le salon d’été, à l’entrée du lîwân (un long vestibule pavé de marbre vert miroitant sous les flots de la lumière du jour entrant par une large porte qui, à l’est, s’ouvre sur la cour et le bâtiment du haut, et, à l’ouest, sur la dowwâra plantée de mûriers, de citronniers, de néfliers et de figuiers ; du plafond, pendent deux imposants lustres en cuivre garnis de bougies couleur d’ivoire mais pas une seule fois je n’ai vu ma tante les allumer).
Imane Humaydane Younes — Mûriers sauvages -
Les visites du curé ne faisaient pas à ma tante un aussi grand plaisir que le supposait Françoise et l’air de jubilation dont celle-ci croyait devoir pavoiser son visage chaque fois qu'elle avait à l’annoncer ne répondait pas entièrement au sentiment de la malade.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Ma mère et moi nous étions au salon, et je regardais par la fenêtre les ouvriers de la voirie qui jetaient des pelletées de sable sur le verglas, lorsque ma tante parut.
Julien Green — Le voyageur sur la terre -
... Ah! oui, de jolis parents j'ai là! Ils ne me reverront jamais. −Jamais? s'écria-t-il, ne dis pas de bêtises, Mouchette (...). On ne laisse pas les filles courir à travers champs, comme un perdreau de la Saint-Jean. Le premier garde venu te rapportera dans sa gibecière. −Pensez-vous? dit-elle. J'ai de l'argent. Qu'est-ce qui m'empêche de prendre demain le train de Paris, par exemple? Ma tante Eglé habite Montrouge −une belle maison, avec une épicerie. Je travaillerai. Je serai très heureuse...
Bernanos — Soleil Satan -
Quand Françoise, après avoir veillé à ce que mes parents eussent tout ce qu’il leur fallait, remontait une première fois chez ma tante pour lui donner sa pepsine et lui demander ce qu’elle prendrait pour déjeuner, il était bien rare qu’il ne fallût pas donner déjà son avis ou fournir des explications sur quelque événement d’importance
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
La cérémonie familiale du pot, organisée par ma tante et ma mère en l’honneur du petit cousin, était toujours suivie d’un examen, d’où résultaient des propos de connaisseurs : propos parfois inquiets, mais le plus souvent flatteurs. Écœuré, je quittais discrètement la place sans reprendre haleine.
Marcel Pagnol — Le temps des secrets -
Et puis le bal se continue Sur le prélart ciré du salon Avec les mon oncle, les ma tante Qui dansent au son de l’accordéon.
chanson Pépère Moïse — Mémère Agnès -
Mon père, à qui ma tante de Breteuil en voulait parler [d’une visite] préliminairement
Souvenir de Mme de Créquy — tome I -
Le plus important de ce que disait ma tante roulait sur les imperfections de mon oncle et sur l’extrême patience qu’il fallait déployer pour vivre chrétiennement avec lui.
Julien Green — Le voyageur sur la terre -
− « Oui, chez une princesse du demi-monde! » avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine
Proust — Swann -
Sa femme ne peut donner que six mille francs, et encore a-t-elle accroché chez ma tante pas mal de breloques
Ponson du Terr. — Rocambole -
En dehors d’événements très rares, comme cet accouchement, le traintrain de ma tante ne subissait jamais aucune variation.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Une autre fois, ce confrère (de moins en moins ami) me dit sans rire : « Si Hitler s'était allié aux Juifs, il aurait gagné la guerre. » Ouais, et si ma tante en avait - pardon pour la trivialité -, on l'appellerait mon oncle.
Portrait(s) de Victor Zigelman — textes et documents réunis et édités par Isabelle Pleskoff -
Tu connais ma tante Zulma?... Eh bien, étant enceinte, elle eut une envie de morue. C'était idiot, c'était grotesque, c'était tout ce que tu voudras, mais enfin elle eut cette envie
Georges Courteline — Vie de ménage, Envie