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Citations sur la main
Il y a 186 citations sur la main.
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L’argent est une troisième main.
Paul-Jean Toulet -
Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.
Raymond Devos — Artiste ou ouvrier -
La fortune a pour main droite l'habileté et pour main gauche l'économie.
Proverbe italien -
C'est si facile à une femme de se faire aimer ! Nul besoin d'être bien jeune ni bien jolie. Il n'y a qu'à tendre la main d'une certaine façon et l'homme y met tout de suite son coeur.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
Les cinq doigts de la main ne sont pas égaux.
Zamakhschari -
Tous les doigts de la main ne se ressemblent pas.
Proverbe français -
Une main lave l’autre.
Sénèque -
L'avenir, fantôme aux mains vides, Qui promet tout et qui n'a rien !
Victor Hugo — Les Voix intérieures, Sunt lacrymae rerum -
L'avenir c'est ce qui dépasse la main tendue.
Louis Aragon — Le Fou d'Elsa, Gallimard -
Jeu de main, jeu de vilain.
Proverbe français -
Si je tenais toutes les vérités dans ma main, je me donnerais bien garde de l'ouvrir pour les découvrir aux hommes.
Bernard Le Bovier de Fontenelle — Par amour de la paix -
Deux mains qui se cherchent c'est assez pour le toit de demain.
André Breton — Signe ascendant, Gallimard -
Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !
Louis Poirier, dit Julien Gracq — Lettrines, José Corti -
Main à plume vaut bien main à charrue.
Proverbe québécois -
La main à plume vaut la main à charrue. - Quel siècle à mains !
Arthur Rimbaud — Une saison en enfer, Mauvais Sang -
Les mains sont l'homme, ainsi que les ailes l'oiseau.
Germain Nouveau — La Doctrine de l'amour, Gallimard -
Un bon avis vaut un oeil dans la main.
Proverbe français -
Baise la main que tu ne peux couper.
Abu Shakour -
Baisons la main que nous ne pouvons couper.
Henry de Montherlant -
On ne porte pas deux pastèques dans une seule main.
Proverbe persan -
Ne mords pas la main qui te nourrit.
Proverbe -
La main est l'instrument des instruments.
Aristote -
La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains !
Arthur Rimbaud — Une saison en enfer -
Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite.
Évangile selon saint Matthieu, VI, 3 -
Par le jugement et par la main.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais — Le Barbier de Séville, I, 6 -
Automates pensants, mus par des mains divines.
François Marie Arouet, dit Voltaire — Sept Discours en vers sur l'homme, Sur la vraie vertu -
Chacun baise en tremblant la main qui nous enchaîne.
François Marie Arouet, dit Voltaire — La Mort de César, II, 2, Brutus -
La vraie condition de l'homme, c'est de penser avec ses mains.
Denis de Rougemont — Penser avec les mains, Gallimard -
Le lavement des mains ne rend pas l'âme nette.
Jean de La Ceppède — Théorèmes spirituels -
Vous n'êtes que le gant, et moi je suis la main.
Victor Hugo — Ruy Blas, III, 5, Don Salluste -
Le type qui a le coeur sur la main et le cul entre deux chaises ne peut que finir à l'hôpital.
Pierre Perret -
Tranquille de ce côté, Saad bat le briquet, allume une lampe, se lave le visage et les mains dans l’eau d’une aiguière, fait main basse sur les clés et rentre dans la pièce voisine.
Jean-Richard Bloch — La Nuit kurde -
Après la défaite de Mithridate, puissant monarque, Cn. Pompée trouva dans ses archives secrètes une recette que ce prince avait écrite de sa propre main ; c’était un antidote ainsi composé : Prenez deux noix sèches, deux figues, vingt feuilles de rue ; broyez le tout ensemble, après avoir ajouté un grain de sel : celui qui prendra ce mélange à jeun sera pour un jour à l’abri de tout poison.
Pline l’Ancien — Histoire naturelle -
« C’est rudement loin, dit George, et j’ai faim. Je voudrais bien un sandwich. » Et, de surprise, George faillit tomber de son poney car, là, dans sa main, il y avait un sandwich. George regarda ce sandwich, puis le flaira, le mordit et poussa un hurlement de joie.
William Faulkner — L’Arbre aux souhaits -
J’ai passé les épreuves pratiques du Capes2 dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse. Un lycée neuf, avec des plantes vertes dans la partie réservée à l’administration et au corps enseignant, une bibliothèque au sol en moquette sable. J’ai attendu là qu’on vienne me chercher pour faire mon cours, objet de l’épreuve, devant l’inspecteur et deux assesseurs, des profs de lettres très confirmés. Une femme corrigeait des copies avec hauteur, sans hésiter. Il suffisait de franchir correctement l’heure suivante pour être autorisée à faire comme elle toute ma vie. Devant une classe de première, des matheux, j’ai expliqué vingt-cinq lignes — il fallait les numéroter — du Père Goriot de Balzac. “Vous les avez traînés, vos élèves”, m’a reproché l’inspecteur ensuite, dans le bureau du proviseur. Il était assis entre les deux assesseurs, un homme et une femme myope avec des chaussures rosés. Moi en face. Pendant un quart d’heure, il a mélangé critiques, éloges, conseils, et j’écoutais à peine, me demandant si tout cela signifiait que j’étais reçue. D’un seul coup, d’un même élan, ils se sont levés tous trois, l’air grave. Je me suis levée aussi, précipitamment. L’inspecteur m’a tendu la main. Puis, en me regardant bien en face : “Madame, je vous félicite.” Les autres ont répété “je vous félicite” et m’ont serré la main, mais la femme avec un sourire.Je n’ai pas cessé de penser à cette cérémonie jusqu’à l’arrêt de bus, avec colère et une espèce de honte. Le soir même, j’ai écrit à mes parents que j’étais professeur “titulaire”. Ma mère m’a répondu qu’ils étaient très contents pour moi.Mon père est mort deux mois après, jour pour jour. Il avait soixante-sept ans et tenait avec ma mère un café-alimentation dans un quartier tranquille non loin de la gare, à Y… (Seine-Maritime). Il comptait se retirer dans un an. Souvent, durant quelques secondes, je ne sais plus si la scène du lycée de Lyon a eu lieu avant ou après, si le mois d’avril venteux où je me vois attendre un bus à la Croix-Rousse doit précéder ou suivre le mois de juin étouffant de sa mort.
Annie Ernaux — La Place -
Je suis né le 28 avril 1882, à Tortisambert, petit village bien joli du Calvados, dont on aperçoit le clocher à main gauche quand on va vers Troarn en quittant Livarot. Mes parents tenaient un commerce d’épicerie qui leur laissait, bon an, mal an, cinq mille francs de bénéfice.
Sacha Guitry — Mémoires d’un tricheur -
J’étais allé m’asseoir auprès d’elle ; je voulais lui offrir un bouquet de bluets que j’avais cueillis dans les seigles ; mais ses deux grands yeux se tournèrent vers moi d’une si drôle de façon, que je pris mes jambes à mon cou, et me sauvai en emmenant ma sœur par la main.
Jules Sandeau — Le Château de Montsabrey -
Fier de tant de chefs-d'oeuvre de seconde main qui parent ma chambre
Janin — Âne mort -
L'information de Proust est rarement de première main
Blanche — Modèles -
Victor, sa femme, son fils, prennent argent de toutes mains
Courier — Pamphlets politiques, Livret de Paul-Louis, vigneron