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Citations sur le marcel
Il y a 52 citations sur le marcel.
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– Allons, aboutonnez voir votre paletot et filons. – Marcel Proust – Du Côté de chez Swann
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A cette occasion, il me revient à l'esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu'il est toujours précieux de relire […].
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
« Je n’ai pas l’habitude de répéter deux fois mes ordonnances. Donnez-moi une plume. Et surtout au lait. Plus tard, quand nous aurons jugulé les crises et l’agrypnie, je veux bien que vous preniez quelques potages, puis des purées, mais toujours au lait, au lait. Cela vous plaira, puisque l’Espagne est à la mode, ollé ! ollé ! (Ses élèves connaissaient bien ce calembour qu’il faisait à l’hôpital chaque fois qu’il mettait un cardiaque ou un hépatique au régime lacté.) [...] » — Marcel Proust — À l’ombre des jeunes filles en fleurs
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J’ai connu, autrefois, un bouilleur, un certain Marcel Lemerle, qui avait baptisé son alambic « la goulue ».
Jacques Rouil — Canicule -
« Mes frères, il faut que cela cesse. Que je surprenne encore une fois le bouc de la Gerbaude en train de boire mon eau bénite et je le tue et quand le bouc sera mort, qui est-ce qui bouquinera vos chèvres ? Ce ne sera toujours pas moi. Tenez-vous-le pour dit. » — Marcel Jouhandeau, Chaminadour
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Le cabotier « Marcel », de Bruges, est le premier cargo allié ayant jeté l’ancre au large d’Ouistreham, le jour du débarquement en Normandie.
Belgica — numéros 73 à 76 -
Je vis, là-haut, dans le ciel, une montagne inconnue, dont le sommet rocheux s'allongeait sur au moins cinq cents mètres. C'était le Taoumé, mais comme je n'avais jamais vu que sa face, je ne le reconnus pas. Ainsi le premier astronome qui verra l'autre côté de la lune cataloguera un astre nouveau. — Marcel Pagnol — La gloire de mon père
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Elle trouvait à tous ses bibelots chinois des formes « amusantes », et aussi aux orchidées, aux catleyas surtout, qui étaient, avec les chrysanthèmes, ses fleurs préférées, parce qu’ils avaient le grand mérite de ne pas ressembler à des fleurs, mais d’être en soie, en satin. — Marcel Proust, Un amour de Swann
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[…] un très joli fusil qui paraissait tout neuf Les canons étaient dun beau noir mat la gâchette était nickelée et sur la crosse sculptée sallongeait un chien noyé dans le bois verni Marcel Pagnol La gloire de mon père
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Pourquoi, le 26 septembre 1938, Claude Cahun a-t-elle voulu prendre les empreintes de ses mains ? Parce qu'une amie l'avait convaincue des prouesses du jeune chiromancien de Jersey ? Parce qu'elle s'était souvenu des empreintes des mains d'André Gide, d'André Breton, de Paul Éluard, de Marcel Duchamp, etc., reproduites dans Minotaure et soumises à un chiromancien ?
Georges Sebbag — « Claude Cahun surréaliste off » -
Après cela, Jeanne Laurent, qui avait aimé mon décor et qui, à cette époque, avait donné un nouvel élan au théâtre en France en encourageant les jeunes compagnies à Paris et en province, m’a demandé de créer un dispositif scénique pour un spectacle de ballet de Janine Charrat au Théâtre du Capitole de Toulouse. C’était Abraham, un chorédrame de Marcel Delannoy, mis en scène par Maurice Sarrasin. Je ne me voyais pas du tout travailler pour un ballet et j’ai commencé par refuser tout net.
Pierre Soulages — Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts -
Ils étaient précédés d’un étroit vestibule dont le mur quadrillé d’un treillage de jardin, mais doré, était bordé dans toute sa longueur d’une caisse rectangulaire où fleurissaient comme dans une serre une rangée de ces gros chrysanthèmes encore rares à cette époque, mais bien éloignés cependant de ceux que les horticulteurs réussirent plus tard à obtenir. — Marcel Proust — Un amour de Swann
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– […] Tout le monde dit qu'il laisse 25.000 francs aux Petites-Sœurs.– Mère Toupain, bien que vous disiez tout le temps que le Bon Dieu n'est pas dupe, qu'est-ce que vous pariez que le Gabely-Mossé l'a roulé, vot' Bon Dieu.À la fin de son testament, de la main de Gabely-Mossé en effet, on lisait un codicille qui, subordonnant le don susdit à la réussite d'une opération malheureuse, le supprimait : « En fait de 25.000 francs, zut pour les Petites-Sœurs ! Le Seigneur l'Évêque se sera dérangé pour rien. » – Marcel Jouhandeau – Chaminadour
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De 1940 à 1944, Céline entretient des relations plus ou moins régulières avec les antisémites et les « collabos » de tout poil comme Henri Coston, Louis Darquier de Pellepoix, Marcel Déat, Jean Luchaire, George Montandon, Lucien Rebatet.
David Alliot — Le Festin des loups : Collabos -
On sait ce qu’est, même pour les plus grandes mondaines, le moment de l’année où les fêtes commencent : au point que la marquise d’Amoncourt, laquelle, par besoin de parler, manie psychologique, et aussi manque de sensibilité, finissait souvent par dire des sottises, avait pu répondre à quelqu’un qui était venu la condoléancer sur la mort de son père, M. de Montmorency : « C’est peut-être encore plus triste qu’il vous arrive un chagrin pareil au moment où on a à sa glace des centaines de cartes d’invitations. » - Marcel Proust - À la recherche du temps perdu
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– Les haricots ? Vous ne me croiriez pas, c’est moi la première au pays qui en ai fait des conserves. Oh ! pas des conserves comme à présent, avec vos bocaux et tout le diable. J’ai jeté mes haricots dans l’eau bouillante et je les ai pendus au grenier, en chapelets, pendant l’hiver. Ça sentait bien un peu le foin, mais ce n’était pas mauvais. – Marcel Arland – Terre natale
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Mon père est dans un journal qui s’appelle « Le Petit Marseillais […] ».– C’est le directeur ?– Oh ! bien plus ! C’est lui qui corrige les articles de tous les autres ! Mais oui ! — Marcel Pagnol — Le temps des secrets
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N’assiste-t-on pas, durant les années 1960, comme le croit le philosophe Marcel Gauchet, à une « révolution du croire »? Les attentes spirituelles disparaissent-elles ou sont-elles investies ailleurs?
Éric Bédard — Recours aux sources -
« Mais bon Dieu, marie-toi donc avec ton Jean-Foutre ! moi, je te donne mon consentement. Tu l’as, c’est promis et parole donnée. Il n’y a plus à s’en dédire. Allons, marie-toi ! marie-toi vite ! » – Marcel Aymé, La jument verte
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Pas de blague, les copains ! s’agit de se dégrouiller et de regarder où le pante s’en va… — Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le train perdu
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« Les pensionnaires de sixième et de cinquième, dans l’étude à côté, la huitième étude. J’ai dit « les pensionnaires ». Il y eut un grand mouvement dans la colonne, qui se disloqua, pour le départ de ces prisonniers. Le monsieur attendit que nos rangs se fussent reformés, puis, d’une voix grave, il dit : « Les demi-pensionnaires de sixième et cinquième A et B ! Entrez. » — Marcel Pagnol — Le temps des secrets
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M. Bertrand communique, au nom de M. Marcel Depretz, un travail sur la rapidité de l’aimantation et de la désaimantation.
Henri de Parville — Journal Officiel 3 juin 1875 -
Jacques [...] constatait combien ces mains, longues maigres et décharnées étaient blanches diaphanes [...] il remarquait également leur forme élégante leur extrême distinction et la finesse du poignet. — Pierre Souvestre Marcel Allain Fantômas
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Mgr Lefebvre passe outre à la décision, venue du Vatican, et ordonne, le 29 juin 1976, treize prêtres et quatorze sous-diacres sans lettres dimissoires, par conséquent dans l'illégalité selon le droit canon. La sanction est immédiate : Marcel Lefebvre est frappé de la suspense a divinis par Paul VI ; il ne peut plus administrer les sacrements.
Georges Buisson — L'Ennemi -
Des spécialistes, comme Philippe Duchaufour ou Marcel Jamagne, qui a contribué à l’élaboration de la carte des sols de l’Aisne, notent que cette dégradation peut aussi avoir des origines anthropiques.
Jérôme Buridant — Espaces forestiers et industrie verrière -
Parbleu ! ils pourront bien s’entêter au Pari mutuel, à ponter tant qu’ils voudront, je ne craindrai rien avec ce cheval-là, à moins que… - Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Jockey masqué
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À cette occasion, il me revient à l’esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu’il est toujours précieux de relire […]
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
L’Étroit du Siaix est un étroit situé sur la commune de Saint Marcel en Savoie dans la vallée de la Tarentaise où coule l'Isère.
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Certes elle a la profonde intelligence des arts. Mais ce n’est peut-être pas là qu’elle est le plus admirable ; et telle petite action ingénieusement, exquisément bonne, qu’elle a accomplie pour moi, telle géniale attention, tel geste familièrement sublime, révèlent une compréhension plus profonde de l’existence que tous les traités de philosophie. » — Marcel Proust — Un amour de Swann
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Les écoles de Marcel Pagnol et de Gaston Bonheur sentent la farigoule.
Jacques Charon — Moi -
« Tâche aussi de trouver des fenouils, mais moins gros que ceux de la dernière fois. Ils étaient durs comme des roseaux, et secs comme une canne à pêche. Il m’ont servi à allumer le feu ! » — Marcel Pagnol, Le temps des secrets
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"Quelle gaieté fétide ! disait-il en donnant à sa bouche une expression de dégoût si forte qu’il avait lui-même la sensation musculaire de sa grimace jusque dans son cou révulsé contre le col de sa chemise. Et comment une créature dont le visage est fait à l’image de Dieu peut-elle trouver matière à rire dans ces plaisanteries nauséabondes ? Toute narine un peu délicate se détournerait avec horreur pour ne pas se laisser offusquer par de tels relents." - Marcel Proust, Un amour de Swann
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Pourtant, quoique avec plus de calme que Mme de Franquetot, ce n’est pas sans inquiétude qu’elle suivait le morceau ; mais la sienne avait pour objet, au lieu du pianiste, le piano sur lequel une bougie tressautant à chaque fortissimo risquait, sinon de mettre le feu à l’abat-jour, du moins de faire des taches sur le palissandre. — Marcel Proust, Un amour de Swann
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Pétez le gadin' avec le double narine : invitez vous à un coup’d’chasse avec tonton Marcel pour aller "péter le gadin". C’est "damé" de cerfs en brousse. "Quatquat" et double narine (fusil à deux canons) obligatoires.
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« Premièrement, dit-il, puisque vous aimez le moderne, je vous donne en plus cette table de nuit en tôle émaillée, et ce robinet col de cygne, nickelé par galvanoplastie. Vous ne direz pas que ce n'est pas moderne ! » - Marcel Pagnol, La gloire de mon père
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Sur deux colonnes, le localier du journal racontait l'arrestation de deux hommes armés, par la gendarmerie de l’Escarène. Les deux hommes - Marcel Torti et Joseph Pesanto - étaient connus des services de police.
Louis Nucéra — La chanson de Maria -
Les fusils furent, une fois de plus, astiqués et graissés, et j'eus l’honneur d'enfoncer les cartouches dans les ceintures à godets de cuir. <> Marcel Pagnol <> La gloire de mon père
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Tout de même, je suis gêné aux entournures de gringuer cette adorable tandis que Marcel va se livrer à sa besogne chouraveuse.
Alphonse Boudard — Les enfants de chœur -
À cet âge-là, dans mon club, je fais aussi la connaissance d’un haltérophile, à peine plus âgé que moi, qui est déjà sélectionné olympique pour les Jeux de Melbourne en 1956, Marcel Paterni.
Pierre Fulla — Pierre Fulla : Ici à Nagano… -
C’est à Marcel Schwob que revient le mérite de nous avoir fait connaître cet argot, grâce à la publication des documents jargonnesques du procès des Coquillards, qui eut lieu à Dijon, en 1455.
Jean Lacassagne et Pierre Devaux — L’Argot du « milieu » -
Tu craches dessus, ils te paient, ils te disent merci, ils écrivent un essai sur toi : « Marcel Marsil et les affreux ». Kafkaïen.
Réjean Ducharme — L'hiver de force -
« Moi, ici, ce qui me manque, c’est le Gaz. Franchement, je languissais de partir, à cause du Gaz ! » — Marcel Pagnol, Le château de ma mère