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Il y a 69 citations sur le marcel.
Les familles poussetaient leurs enfants comme s’il s’agissait du futur dalaï-lama ; centaures à roulettes, les ados glissaient, piétinant leurs skates ; les vélos sinuaient dans la foule ensoleillée ; les athlètes en marcels fluos suaient dans l’air iodé ; légères, volubiles et nombreuses, les filles passaient. Jacques Garay — Léon et les jambons
Selon le lieutenant Alexis Marcel du Service de police de Laval, c’est à travers les réseaux sociaux que s’est organisée cette grande foire illégale en période de pandémie. Agence QMI — Laval: un millier d’amateurs de voiture rassemblés illégalement
Pierre, en effet, dans sa dissertation à côté du maréchal et du général avait introduit Marcel Cochin sous les traits du vieil Horace, sans autre nécessité apparente que celle de tirer à la ligne Aymé — Uranus
Les époux Journier s’étaient flattés, à leur repas de noces, qu’ils abuseraient luxurieusement de la permission de Dieu, et ils étaient devenus si pauvres qu’ils n’osaient même plus paraître à la messe. — Marcel Aymé, La jument verte
Lorsque les lumières s'éteignaient dans la ville, c'était au mannezingue du vieux Marcel que les secrets étaient échangés, entre deux verres de rouge et des murmures conspirateurs. Armand Lefebvre — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Peu importe ce que les jeunes lisent : c'est le 'muscle' de la lecture qu'il faut faire travailler et personne n'a pas besoin de débuter avec Marcel Proust. Pierre Charras — Remise du Prix du roman FNAC - Septembre 2003
Ce n’est pas parce que Marcel a mal au tendon d’Achille qu’Achille a mal au tendon de Marcel. Philippe Geluck — Le Chat
Les Français, je trouve qu'ils ont peur, peur des étrangers. Avant, il y avait un quant à- soi. Même dans la France de Marcel Aymé, où il y avait pourtant plein de collabos. Gérard Depardieu — Le Point - 2 octobre 2014
Ludivine Sereni, bartleby /2 Cette rumeur serait-elle la basse et vile rumeur, la Fama, celle « qui remplit les peuples de mille bruits où elle annonçait également ce qui était arrivé et ce qui ne l’était pas » ? Ou bien est-elle celle dont parle Marcel Detienne dans l’Ecriture d’Orphée ? : A qui sait écouter, toute rumeur fait signe. C’est alors une voix ponctuelle, instantanée, comme un atome de rumeur constituée, de celle qui relayée de bouche en bouche et d’oreille en oreille, se métamorphose en récit formel déjà, chacun y ajoutant ou en retirant quelque chose, par une procédure inconsciente mais toujours en une création multiple. Si le consultant singulier peut donner un sens à une voix prélevée dans un essaim de sens, c’est assurément que les dieux ne cessent de faire signe aux hommes en leur envoyant des rêves, en leur dépêchant des vols d’oiseaux, des messages en même temps que des voix oraculaires. Toute rumeur, alors, trouve sa source dans le dieu sous le nom de Phémios comme l’aède au palais d’Ithaque. Et c’est auprès de Zeus que se tient docile et prête à partir la rumeur messagère, la puissance appelée ossa dont le nom est associé à une sorte de divination par les sons (otteia).(C’est moi qui souligne) J La rumeur veut que Bartleby ait travaillé un temps au service des Lettres au rebut. Ces lettres, messages de vie, qui courent vers la mort, sont pour l’éternité repliées sur elles-mêmes. Or, n’est-ce pas de cette façon que l’avoué retrouve pour la dernière fois Bartleby, dans cette prison à l’architecture égyptienne — et quoi de plus juste pour un scribe ? Bartleby replié sur lui-même, telle une lettre, disparaît doucement. La formule, sa répétition, ne faisait qu’accroître le repli de l’être-du-rien. Retiré dans les abîmes, d’où nul être humain ne ressort vivant, le scribe s’éteint doucement, dans un pieux et blanc silence, tel qu’il l’a toujours fait. Mais ne peut-on pas aussi voir dans cette étrange nouvelle, une démonstration de l’écriture percurrente d’Herman Melville ? Et comment distinguer, sinon dans la forme, Bartleby de la Baleine Blanche ?... [4] C’est l’histoire de l’encre comme sang, épousant ce blanc qui sonne comme un silence, un rien avant tout commencement... Le roman se fait tout seul, et ton roman est universel si tu veux... Philippe Sollers — L'Infini, n°17