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Citations sur le marcher
Il y a 51 citations sur le marcher.
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On ne peut apprendre au crabe à marcher droit.
Aristophane — La Paix -
Personne ne peut marcher et courir en même temps.
Anonyme -
C'est en trébuchant qu'on apprend à marcher.
Proverbe bulgare -
Parler, c'est marcher devant soi.
Raymond Queneau -
Ne fouettez pas un cheval qui ne demande qu’à marcher.
Proverbe anglais -
Les femmes font marcher les hommes et le commerce.
Albert Willemetz -
Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants... Car les puissants ne travaillent qu'à marcher sur nos vies.
William Shakespeare -
Le vrai miracle n'est pas de marcher sur les eaux ni de voler dans les airs : il est de marcher sur la terre.
Houeï Neng -
Plus rien d’autre à faire que de marcher
Santoka — Zen, saké, haïku -
Il faut apprendre à marcher seul dans l'existence.
Andrée Maillet — Les Remparts de Québec -
Il y a plus d'audace à marcher nu.
William Butler Yeats — Le manteau -
La mère aimante apprend à son enfant à marcher seul.
Sören Kierkegaard -
Le crabe enseigne à ses petits à marcher droit.
Proverbe malais -
A voir marcher quelqu'un, on connaît sa pensée.
Pétrone -
Marchez doucement car vous marcher sur mes rêves.
William Butler Yeats -
Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau ; une moelle épinière leur suffirait amplement.
Albert Einstein — Comment je vois le monde Mein Weltbild -
S’interroger, cela ne vaut-il pas mieux que marcher au pas ?
Roland Moreno — Théorie du bordel ambiant -
Évidemment je me livrais à cet homme , moi et ma fortune. Faut-il que je vous ai haïs à ce moment-là ! Eh bien il n’a pas voulu marcher. Il n’a pas osé. Il a parlé de son honneur.
François Mauriac — Le Nœud de vipères -
Il avait fait considérablement pire avec un 45 tours dont le refrain était : « Ah ce qu’il est joli le petit Rocheteau », un nanar de niveau olympique , mais tout marchait, tout se vendait , même n’importe quoi , surtout n’importe quoi.
Vincent Duluc — Un printemps 76 -
Ça y est, ça marche !
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"— Certes, j’ai été saisie, lui confie Jeanne, mais il me semble que je remonterai sans frayeur dans cette machine. Nous avons pourtant marché à une vitesse folle ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 218)
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Il marche hardiment à son but, vers son but.
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Ai-je cru vraiment, à cette époque ? Il me semble que j’ai marché dans la chose de la sainte religion, comme dans les images d’Épinal, ou dans mes bouquins de contes de fées à tranches dorées.
Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette -
Sur une remise en jeu, le Marsupilami cale le ballon sous le bras et commence à marcher tranquillement comme à l'entraînement, pour signer l’un des marchers les plus fous de l’histoire de la NBA. Le pire étant que le numéro 0 et favori au titre de MVP cette saison s’étonne lui même de se faire sanctionner.
Le Dauphiné — NBA : un marcher d'anthologie signé Russell Westbrook -
Mais la Grand’Gothe, survenant avec son marcher et son parler masculin, ne lui laissa pas le loisir de s’abandonner à sa douleur.
George Sand — Jeanne -
Le plus souvent, quand en physiologie et en médecine on voit deux phénomènes marcher ensemble et se succéder dans un ordre constant, on se croit autorisé à conclure que le premier est la cause du second.
Claude Bernard — Introduction aux études médicales expérimentales -
Bonne aubaine [une petite fille violée], vous pensez, pour un endroit comme ici... où l'on est réduit à ressasser, chaque semaine, les mêmes histoires... Aussi, les langues marchent-elles...
Mirbeau — Journal d'une femme de chambre -
Ainsi qu'elle le criait avec une bravoure guerrière, il faudrait lui marcher sur le corps [pour saisir ses meubles]
Émile Zola — L'Argent -
Ô mon Dieu, aidez-moi à marcher sur la route où vous-même m'avez engagé
Psichari — Voyage au bout de la nuit -
Nous le ferons marcher tambour battant, soyez tranquille!
Flaubert — Éducation sentimentale -
Riez de moi parce que je suis ivre et que je ne peux pas marcher droit!
Claudel — Échange -
Ils auraient aimé être riches. Ils croyaient qu’ils auraient su l’être. Ils auraient su s’habiller, regarder, sourire comme des gens riches. Ils auraient eu le tact, la discrétion nécessaires. Ils auraient oublié leurs richesses, auraient su ne pas l’étaler. Ils ne s’en seraient pas glorifiés. Ils l’auraient respirée. Leurs plaisirs auraient été intenses. Ils auraient aimé marcher, flâner, choisir, apprécier. Ils auraient aimé vivre. Leur vie aurait été un art de vivre.
Georges Perec — Les Choses -
"(Absolument) Après avoir fait toutes ces dispositions, après avoir reçu un officier prussien qui demandait à parlementer, et lui avoir montré le camp dans le plus grand ordre, il [Dumouriez] fit détendre à minuit, et marcher en silence vers les deux ponts qui servaient d’issue au camp de Grand-Pré.
Adolphe Thiers — Histoire de la Révolution française" -
Il a fallu marcher sous le soleil, dans le sable, où les gens sujets d'avoir la berlue voyaient des eaux desquelles on ne pouvait pas boire, et de l'ombre que ça faisait suer.
Balzac — Le Médecin de campagne -
Je vois des cheveux ou un profil, une façon de marcher qui ressemble à la tienne. La fille se retourne et ce n’est jamais toi, pourtant je crois te voir partout. Moi, ce que je vois partout, ce sont nos sosies.
Emily Tanimura — La tentation de l’après -
Oui, l’oeuvre sort plus belle D’une forme au travail Rebelle,Vers, marbre, onyx, émail.Point de contraintes fausses !Mais que pour marcher droitTu chausses,Muse, un cothurne étroit.
Théophile Gautier — Art -
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers,Qui suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers.A peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d’eux.Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !L’un agace son bec avec un brûle-gueule,L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !Le Poète est semblable au prince des nuéesQui hante la tempête et se rit de l’archer ;Exilé sur le sol au milieu des huées,Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal -
PHÈDRE :Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,Volage adorateur de mille objets divers,Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous voi.Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;Cette noble pudeur colorait son visage,Lorsque de notre Crète il traversa les flots,Digne sujet des vœux des filles de Minos.Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alorsEntrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?Par vous aurait péri le monstre de la Crète,Malgré tous les détours de sa vaste retraite :Pour en développer l’embarras incertain,Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secoursVous eût du labyrinthe enseigné les détours.Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendueSe serait avec vous retrouvée ou perdue.
Jean Racine — Phèdre -
Sous moi donc cette troupe s’avance,Et porte sur le front une mâle assurance.Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfortNous nous vîmes trois mille en arrivant au port,Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,Les plus épouvantés reprenaient de courage !
Pierre Corneille — Le Cid -
Le Babylonien ses hauts murs vanteraEt ses vergers en l'air, de son EphésienneLa Grèce décrira la fabrique ancienne,Et le peuple du Nil ses pointes chantera :La même Grèce encor vanteuse publieraDe son grand Jupiter l'image Olympienne,Le Mausole sera la gloire Carienne,Et son vieux Labyrinth' la Créte n'oubliera :L'antique Rhodien élèvera la gloireDe son fameux Colosse, au temple de Mémoire :Et si quelque oeuvre encor digne se peut vanterDe marcher en ce rang, quelque plus grand facondeLe dira : quant à moi, pour tous je veux chanterLes sept coteaux romains, sept miracles du monde.
Du Bellay — Le Babylonien ses hauts murs vantera