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Il y a 47 citations sur la marque.
Tais-toi, enfant, car la meilleure marque qu’ait donnée ce seigneur d’être rendu c’est d’avoir déposé les armes en signe de reddition ; et le don, en quelque occasion que ce soit, est toujours l’indice d’un cœur généreux. Souviens-toi de ce proverbe qui dit Aide-toi, le Ciel t’aidera. Cervantès — La petite gitane
J’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture ; l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie. Georges Perec — W ou le Souvenir d’enfance
Avant d'exploiter une coupe, on a dû marquer les arbres que l’on veut réserver, tant dans le taillis que dans la futaie ; cette marque se fait ordinairement au pied de l’arbre à l’aide d un marteau. Edmond Nivoit — Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes
Pour la plupart des produits de grande consommation, la marque fonctionne en effet comme une heuristique destinée à simplifier le processus de prise de décision. Damien Chaney — «Covid-19 : l’hésitation vaccinale est aussi une question de marketing»
On étudie ici le moteur deux temps de marque Marinelli équipant des scooters. Ce moteur, inventé en 1860 par Étienne Lenoir, concerne les petites cylindrées de l’ordre de 50 cm3. Anne-Emmanuelle Badel & Emmanuel Angot — Physique : Méthodes et exercices MPSI-PTSI
L'imblocation, telle une marque d'infamie indélébile, rappelait à la communauté le poids du dogme et de l'exclusion. Armand Duvalier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Ces satanées sculptures vous font des marques si l’on s’y frotte. Révérence parler, j’en ai les fesses toutes bleues. Francis Carco — Images cachées
Quand le maréchal fait un point, tous se précipitent vers la marque. Alphonse Daudet — La partie de billard
Dans le labyrinthe des cas grammaticaux, l'ergatif se distingue comme la signature du sujet actif, une marque distinctive qui change notre perception du rôle des protagonistes dans la danse des mots. Henri de Monvallon — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Un seul point sur lequel Guermantes et Courvoisier se rencontraient était dans l'art, infiniment varié d'ailleurs, de marquer les distances Proust — Guermantes 2
C'était un gros homme rubicond qui mettait des lorgnons, le dimanche, pour marquer le coup Sartre — Le Sursis
Il ne s'en tirait pas trop bien; mais la Madelon, qui lui témoignait beaucoup d'égards, le prenait par la main, en vis-à-vis, pour l'aider à marquer le pas Sand — Petite Fadette
Dans une performance d'athlétisme de haut niveau, une blessure à la jonction acromio-claviculaire peut marquer un arrêt brutal dans la carrière du sportif. (Citation fictive)
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Stendhal — Le Rouge et le Noir
À la poste d’hier tu télégraphieras que nous sommes bien morts avec les hirondelles. Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras va-t’en porter ma lettre aux fleurs à tire d’elle. La boussole est en os mon cœur tu t’y fieras. Quelque tibia marque le pôle et les marelles pour amputés ont un sinistre aspect d’opéras. Que pour mon épitaphe un dieu taille ses grêles ! C’est ce soir que je meurs, ma chère Tombe-Issoire, Ton regard le plus beau ne fut qu’un accessoire de la machinerie étrange du bonjour. Adieu ! Je vous aimai sans scrupule et sans ruse, ma Folie-Méricourt, ma silencieuse intruse. Boussole à flèche torse annonce le retour. Robert Desnos — Les Gorges froides
Enfin l’ouvrier a compris, il est las de tirer les marrons du feu pour l’U. R. S. S. et marque sa défiance au Parti qui voulait le dresser contre les institutions républicaines ; rassasié de violence, il retourne à son jardinet de banlieue, à la douceur tant vantée de ses mœurs. Jean-Paul Sartre — Situations
« C'est un gage de qualité », pour Katy Willaume, une cliente qui s'est laissé séduire par le sur-mesure proposé par la marque. Challenges — Les cuisines Schmidt mettent les bouchées doubles dans le sur-mesure
Le cadran marque midi un quart. Les retardataires se hâtent. Il pleut à verse. Les personnages politiques arrivent en carrosses, les gens de lettres à pied, crottés et mouillés comme les chiens... Victor Hugo — Souvenirs personnels
Je suis ravie que M. de Grignan récompense cette marque de votre amitié par une plus grande attention à ses affaires. La sagesse dont vous le louez et dont il profite est la seule marque de reconnaissance » que vous souhaitiez de lui. Madame de Sévigné — Correspondance
Fort de ses trois ans d’expérience, Franck pense qu’il existe des conducteurs sérieux, même parmi les noirs. A… est aussi de cet avis, bien entendu. Elle s’est abstenue de parler pendant la discussion sur la résistance comparée des machines, mais la question des chauffeurs motive de sa part une intervention assez longue et catégorique. Il se peut d’ailleurs qu’elle ait raison. Dans ce cas, Franck devrait avoir raison aussi. Tous les deux parlent maintenant du roman que A… est en train de lire, dont l’action se déroule en Afrique. L’héroïne ne supporte pas le climat tropical (comme Christiane). La chaleur semble même produire chez elle de véritables crises :“C’est mental, surtout, ces choses-là”, dit Franck. Il fait ensuite une allusion, peu claire pour celui qui n’a pas feuilleté le livre, à la conduite du mari. Sa phrase se termine par “savoir la prendre” ou “savoir l’apprendre”, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude de qui il s’agit, ou de quoi. Franck regarde A…, qui regarde Franck. Elle lui adresse un sourire rapide, vite absorbé par la pénombre. Elle a compris, puisqu’elle connaît l’histoire. Non, ses traits n’ont pas bougé. Leur immobilité n’est pas si récente : les lèvres sont restées figées depuis ses dernières paroles. Le sourire fugitif ne devait être qu’un reflet de la lampe, ou l’ombre d’un papillon. Du reste, elle n’était déjà plus tournée vers Franck, à ce moment-là. Elle venait de ramener la tête dans l’axe de la table et regardait droit devant soi, en direction du mur nu, où une tache noirâtre marque l’emplacement du mille-pattes écrasé la semaine dernière, au début du mois, le mois précédent peut-être, ou plus tard. Le visage de Franck, presque à contre-jour, ne livre pas la moindre expression. Le boy fait son entrée pour ôter les assiettes. A… lui demande, comme d’habitude, de servir le café sur la terrasse. Là, l’obscurité est totale. Personne ne parle plus. Le bruit des criquets a cessé. Alain Robbe-Grillet — La Jalousie