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Il y a 21 citations sur le meurtrier.
Or, nous devons tout essayer pour maintenir peuplés ces plateaux de sol ingrat et non chercher à éloigner la population, l'obligeant à vivre dans des usines malsaines, à s'embaucher dans des ardoisières meurtrières, […]. Jean Rogissart — Passantes d’Octobre
La première fois que j'ai ressenti cette nostalgérie, c'était après la mort de mon frère Nazim. On ne connaissait pas encore son meurtrier, nous cherchions à en savoir plus. Rayhana — Le prix de la liberté
Quelle fiance peux-je avoir en vous, qui comme une lascive paillarde, déréglée sur toute impudicité, allez courant les bras tendus après ce félon et traître tyran qui est le meurtrier de mon père ? William Shakespeare — Introduction aux Deux Hamlet
Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon argent, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris. Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. Molière — L’Avare
HARPAGON — Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Molière — L'avare
Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’ es enlevé, j’ ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. Molière — L’Avare
Il faut se méfier du patriotisme car les instincts meurtriers dorment au coeur de chaque nation. Charlie Chaplin — Ma vie
Tant que l'on fera perdre la vie aux voleurs comme aux meurtriers, les vols ne se commettront jamais sans assassinats. Les deux délits se punissant également, pourquoi se refuser au second, dès qu'il peut couvrir le premier ? Marquis de Sade — Justine
La caméra est un scalpel extraordinaire pour pénétrer dans la tête d’un meurtrier ou d’un policier. Didier Decoin — interview du Figaro du 6 janvier 2015
Le quadruple crime de Trifouilly-sur-mer éclairci : le meurtrier était un ami de la famille. On frémit à l’idée que ç’aurait pu être un ennemi de la famille. Pierre Desproges — Fonds de tiroir
L'art de la guerre est, comme celui de la médecine, meurtrier et conjectural. Voltaire — Le Sottisier
Le crime se reflète toujours sur les esprits des témoins et des proches. Il faut les considérer comme des miroirs ; le meurtrier se cache dans un des angles morts. Jean-Christophe Grangé — Les Rivières pourpres
Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en rut ? Friedrich Nietzsche — Ainsi parlait Zarathoustra
Craignons-nous nous-mêmes : les préjugés, voilà les voleurs ; les vices, voilà les meurtriers. Victor Hugo — Les misérables
Pour un ténor habitué aux rôles héroïques, Don José, ce meurtrier en puissance est à la fois une respiration et une énigme. Jonas Kaufmann — Le Figaro du 27
Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu’il a commis. Fiodor Dostoïevski — L’Idiot
L'amour meurtrier. L'amour infâme. L'amour funeste. Amour. Amour. Unique vie en ce monde. Anne Hébert — Kamouraska
La belle-mère apparaît et on se comporte comme le meurtrier d’un roman de Ray Bradbury qui essuie ses empreintes de la pomme tombée de la coupe à fruits. Katharine Whitehorn — Nought for Homework
La guerre n'existerait pas, sans la littérature. Et il n'y aurait plus de crime possible, si le meurtrier ne pouvait pleurer un peu sur ses victimes. Francis Blanche
Il est clair et évident qu'il est absurde et mauvais pour le bien commun qu'un voleur et un meurtrier soient punis de façon équivalente. Thomas More — L'utopie