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Il y a 36 citations sur le ministre.
« La "déclaration de Lough Erne", du nom du site d'Irlande du Nord qui accueillait le sommet, doit faire en sorte que "ceux qui veulent échapper à l'impôt n'aient nul part où aller", a conclu le premier ministre britannique, David Cameron » (à propos du dernier G8). lemonde.fr — 18 juin 2013
Ce vendredi 5 janvier sur X, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a annoncé une augmentation du salaire des agents publics de 300 euros bruts par an… soit 25 euros bruts par mois. Marianne — Le ministre Stanislas Guerini annonce augmenter le salaire des agents publics… de 25 euros bruts par mois
Ma visite fut un trait de lumière pour la comtesse qui voulut voir en moi le ministre des vengeances du comte Balzac — Gobseck
Les farouches Vendéens, excités par la voix de leurs prêtres, par les discours des ministres du Dieu de miséricorde, égorgeaient, brûlaient vifs, enterraient vivants les républicains qui tombaient entre leurs mains. Alfred Barbou — Les Trois Républiques françaises
Après le diner M. B., le ministre plénipotentiaire honoraire, me pris à part pour me consulter sur la possibilité de faire un détour pour éviter « cette Moulouya ». Frédéric Weisgerber — Au seuil du Maroc Moderne
Enguerrand de Marigny, le ministre des finances qui avait inspiré à Philippe le Bel sa politique d'altération des monnaies, fut pendu au gibet de Montfaucon. Léon Berman — Histoire des Juifs de France des origines à nos jours
[Le] docteur Young, ministre de l'Église anglicane, dont la fille mourut à Montpellier Crèvecoeur — Voyage
Le Ministre Philippe de Wailly — L'Amateur des oiseaux de cage et de volière, Paris, J.-B. Baillière et fils
Nanon, laquelle en sa qualité de premier ministre de Grandet prenait parfois une importance énorme aux yeux d'Eugénie et de sa mère Balzac — Eugénie Grandet
... le marquis de Norpois (...) avait été ministre plénipotentiaire avant la guerre et ambassadeur au seize mai, et, malgré cela, au grand étonnement de beaucoup, chargé plusieurs fois, depuis, de représenter la France dans des missions extraordinaires... Proust — À la recherche du temps perdu
Enfin, le 3e plan autisme, présenté par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, prévoit la création de 30 unités d’enseignement dédiées à l’autisme à la rentrée 2014. Communiqué de presse du ministère de l’Éducation nationale — avril 2013
[…] L’œuvre littéraire de Zola est immense. Vous venez d’entendre le président de la Société des gens de lettres en définir le caractère avec une admirable précision. Vous avez entendu le ministre de l’Instruction publique en développer éloquemment le sens intellectuel et moral. Permettez qu’à mon tour je la considère un moment devant vous.Messieurs, lorsqu’on la voyait s’élever pierre par pierre, cette œuvre, on en mesurait la grandeur avec surprise. On admirait, on s’étonnait, on louait, on blâmait. Louanges et blâmes étaient poussés avec une égale véhémence. On fit parfois au puissant écrivain (je le sais par moi-même) des reproches sincères, et pourtant injustes. Les invectives et les apologies s’entremêlaient. Et l’œuvre allait grandissant.Aujourd’hui qu’on en découvre dans son entier la forme colossale, on reconnaît aussi l’esprit dont elle est pleine. C’est un esprit de bonté. Zola était bon. Il avait la grandeur et la simplicité des grandes âmes. Il était profondément moral. Il a peint le vice d’une main rude et vertueuse. Son pessimisme apparent, une sombre humeur répandue sur plus d’une de ses pages cachent mal un optimisme réel, une foi obstinée au progrès de l’intelligence et de la justice. […] Anatole France — Éloge funèbre d’Émile Zola
Le premier ministre […] est cloué au pilori dans la région atlantique et il n’aime pas ça. Il a beau dire, cependant, il a bel et bien trahi sa parole. Chronique de Manon Cornellier — Le Devoir
Je le trouvai, le 6 août, comme d’habitude, dans cette grande pièce de Downing Street qui, de par la tradition, sert à la fois de bureau au Premier ministre et de salle de réunion au gouvernement de Sa Majesté. De Gaulle — Mémoires
Récemment, le ministre de la Santé publique a promulgué des décrets apportant une augmentation des secours sociaux réguliers et ordonnant une amélioration des prestations matérielles aux invalides de guerre. Simone de Beauvoir — La Vieillesse
Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac Rousseau, Citoyen, et de Suzanne Bernard, Citoyenne. Un bien fort médiocre à partager entre quinze enfants, ayant réduit presque à rien la portion de mon père, il n’avait pour subsister que son métier d’horloger, dans lequel il était à la vérité fort habile. Ma mère, fille du ministre Bernard, était plus riche ; elle avait de la sagesse et de la beauté : ce n’était pas sans peine que mon père l’avait obtenue. Leurs amours avaient commencé presque avec leur vie : dès l’âge de huit à neuf ans ils se promenaient ensemble tous les soirs sur la Treille ; à dix ans ils ne pouvaient plus se quitter. Jean-Jacques Rousseau — Les Confessions
Zadig, avec de grandes richesses, et par conséquent avec des amis, ayant de la santé, une figure aimable, un esprit juste et modéré, un cœur sincère et noble, crut qu’il pouvait être heureux. Il devait se marier à Sémire, que sa beauté, sa naissance et sa fortune rendaient le premier parti de Babylone. Il avait pour elle un attachement solide et vertueux, et Sémire l’aimait avec passion. Ils touchaient au moment fortuné qui allait les unir, lorsque, se promenant ensemble vers une porte de Babylone, sous les palmiers qui ornaient le rivage de l’Euphrate, ils virent venir à eux des hommes armés de sabres et de flèches. C’étaient les satellites du jeune Orcan, neveu d’un ministre, à qui les courtisans de son oncle avaient fait accroire que tout lui était permis. Il n’avait aucune des grâces ni des vertus de Zadig ; mais, croyant valoir beaucoup mieux, il était désespéré de n’être pas préféré. Cette jalousie, qui ne venait que de sa vanité, lui fit penser qu’il aimait éperdument Sémire. Il voulait l’enlever. Les ravisseurs la saisirent, et dans les emportements de leur violence ils la blessèrent, et firent couler le sang d’une personne dont la vue aurait attendri les tigres du mont Imaüs. Elle perçait le ciel de ses plaintes. Elle s’écriait : « Mon cher époux ! on m’arrache à ce que j’adore. » Elle n’était point occupée de son danger ; elle ne pensait qu’à son cher Zadig. Celui-ci, dans le même temps, la défendait avec toute la force que donnent la valeur et l’amour. Aidé seulement de deux esclaves, il mit les ravisseurs en fuite, et ramena chez elle Sémire évanouie et sanglante, qui en ouvrant les yeux vit son libérateur. Elle lui dit : « Ô Zadig ! je vous aimais comme mon époux ; je vous aime comme celui à qui je dois l’honneur et la vie. » Jamais il n’y eut un cœur plus pénétré que celui de Sémire ; jamais bouche plus ravissante n’exprima des sentiments plus touchants par ces paroles de feu qu’inspirent le sentiment du plus grand des bienfaits et le transport le plus tendre de l’amour le plus légitime. Sa blessure était légère ; elle guérit bientôt. Voltaire — Zadig ou la destinée
Comme le ministère ne tranchera pas cette guerre picrocholine, il sera jugé coupable ou incapable par les deux ! De toute manière, la pression s'exerce sur le couvercle qui peut sauter, c'est-à-dire sur le ministre ! Claude Allègre — L’âge des savoirs
Nous ne serions pas surpris qu’elle se contentât de renvoyer ses dossiers au ministre de la Justice à toute fin utile, et de condamner les Chartreux. Francis Charmes — Chronique de la quinzaine
Rien n'est comparable aux qualités d'un ministre qui arrive si ce n'est les défauts d'un ministre qui part. Emile Banning — Réflexions morales et politiques