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Citations sur le monospécifique

Il y a 13 citations sur le monospécifique.

• Il établit que les critères spécifiques actuels sont parfaitement insuffisants au point de vue de la saine notion de l'espèce, et conclut à l'existence de trois groupes, probablement monospécifiques, et dont toutes les autres espèces, ou du moins considérées comme telles, ne seraient que des variétés.

• Cette dynamisation de la sylviculture ne conduit pas pour autant à des peuplements purs et monospécifiques car le mélange des essences et la présence d’un sous-étage diversifié et bénéfique est un souci permanent du sylviculteur.

• À Lyon, la rue Garibaldi, ancienne autoroute urbaine qui vient d'être requalifiée, fait figure d'exemple. On y a gardé quelques anciens platanes épargnés par le chancre coloré, remplacé les autres par des essences variées. Terminé l'alignement monospécifique de sujets du même âge. On limite ainsi le risque de contagion en cas de maladie. Surtout, dans les passages automobiles souterrains creusés dans les années 1960, ont été installés des réservoirs qui collectent l'eau de pluie. À l'été 2019, on a pu y puiser suffisamment pour simuler une forte averse. Résultat, la température a baissé de près de 1°C. Encourageant !

• "En observant la nature, on pourrait dire que chaque espèce se reproduit jusqu’à ce qu’elle parvienne à dominer son espace et lutte contre toute opposition". Pas d'accord, pas d'accord du tout ; en observant la nature on constate que les espèces végétales et animales collaborent et sont complémentaires plutôt que concurrents. Les forêts tropicales et subtropicales ne sont pas du tout monospécifiques ; il n'y a pas de domination, mais beaucoup d'intelligence, à tous les sens du termes...

• Vous pouvez choisir de ne pas vous casser la tête en optant pour une haie monospécifique à base de thuyas, de cotonéasters, de troènes ou de lauriers-cerises (Prunus laurocerasus) comme en voit encore beaucoup. Mais vous pouvez aussi, rompre avec cette monotonie, en décidant de ceindre votre jardin d'une haie composée et diversifiée. Il suffit pour cela de choisir parmi le très large éventail d'espèces arbustives aujourd'hui disponibles, celles qui correspondent le mieux à vos goûts et à vos attentes. Décorative, occultante, défensive, brise-vent, écologique...: une haie remplit de multiples fonctions. À vous de déterminer celles que vous jugez prioritaires.

• Il faut qu'il soit protégé des vents violents : "Un potager régulièrement battu par le vent, ce n'est pas génial pour la pollinisation", avertit le spécialiste. "Il faut des petites haies variées, pas monospécifiques mais fleuries, pour attirer les pollinisateurs. Plus on a d'essences qui fleurissent dans le jardin, plus on attire les pollinisateurs et plus notre récolte sera abondante." Si l'on applique ce conseil, la hausse de la récolte serait de 20%, selon Philippe Collignon, auteur du Potager pour les nuls (First éditions).

• A terme, plusieurs espèces d’arbres et plusieurs strates cohabiteront ainsi...contrairement aux reboisements généralement monospécifiques et d’une grande simplicité structurale.

• Depuis plusieurs décennies, nous avons pris l’habitude de planter des haies monospécifiques autour de nos villas. Bien que créant un écran opaque, elles n’offrent qu’une monotonie visuelle tout au long de l’année. 

• Panacher pied à pied dans un alignement est une aberration totale, esthétique, historique, culturelle. Les allées sont, depuis leur invention au XVI° siècle, toujours monospécifiques, seule façon de faire pour créer un lieu monumental, architecturé, générateur d’émotions et de perspectives magnifiées.

• Enfin, la génération de crédits carbone ne doit pas se faire au détriment d’autres impacts sociaux ou environnementaux : par exemple, un projet de reforestation monospécifique peut conduire à des pertes de biodiversité. C’est pourquoi de nombreux labels soulignent la coexistence de bénéfices carbones et de co-bénéfices sociaux ou environnementaux.

• Pourtant, leur intérêt ne fait pas consensus. Deux de leurs caractéristiques font débat : elles ont recours à un nombre limité d’espèces (pins, épicéas, peupliers, eucalyptus, teck et hévéa) ; elles consistent généralement en de grandes étendues monospécifiques, où une seule essence est exploitée. En ce sens, la problématique des forêts de plantation n’est pas différente de celles des grandes cultures.

• Plusieurs exemples récents nous ont pourtant montré que les forêts naturelles résistent mieux aux attaques parasitaires, aux sécheresses et aux incendies que des forêts de reconquête ou des plantations monospécifiques.

• André Heitz : Les peuplements naturels et les plantations monospécifiques sont en règle générale des écosystèmes pauvres par rapport aux peuplements diversifiés, et ce, par nature et, le cas échéant, du fait de la main de l'Homme. Mais, selon le WWF, les plantations « industrielles » d’arbres à croissance rapide fournissent environ 14 % des bois ronds utilisés mondialement (520 millions de m3), alors qu'elles ne représentent que 2% de la surface forestière mondiale (54,3 millions d’hectares).