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Il y a 27 citations sur la mousse.
Il ne devait d'abord décrire que les Mousses rapportées du Mexique par MM. Bourgeau et Hahn, mais il a pensé ensuite qu'il serait utile de porter son attention sur l'ensemble de la flore bryologique de cette vaste partie de l'Amérique. Il a été conduit ainsi à étudier 360 espèces de Mousses mexicaines, parmi lesquelles un grand nombre étaient inédites, quoique reconnues nouvelles par M. Schimper, qui les possédait dans son herbier, ou ont été nommées et décrites, pour la première fois, par M. Bescherelle lui-même. Revue des sociétés savantes — 1873
Les larves ne sont visibles qu'en retirant cette mousse, mais les « crachats de coucou » eux-mêmes sont très visibles au printemps sur les plantes attaquées. Vincent Albouy — Guide des petites bêtes des villes et des jardins
Sorbet, gâteau au chocolat, tarte au pommes, crème caramel,mousse au chocolat.Je vous récite la litanie mais il n'y a qu'un dessert qui compte : nos îles flottantes. Paul Emond — Les îles flottantes : théâtre
Ça boit d'la mousse à mes concerts. Mononc’ Serge — Vendeurde bière
Les mousses, en raison de leur gymnastique particulière, ont aussi les bras et les muscles pectoraux très-gros. Jean Déhès — Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France
Madame Valéry, exquise dans une robe empire en velours vert mousse André Gide — Journal
La mousse de latex possède des qualités d'élasticité qui assurent aux sièges et lits une stabilité de forme et une solidité qui la font de plus en plus rechercher
Derrière les poteaux et la barre [du sautoir] une zone de réception, en sable ou caoutchouc mousse, permet à l'athlète de reprendre contact au sol sans danger
Un rétablissement, et il tomba dans la chambre avec la souplesse, le silence d'une balle mousse La Varende — Souvenirs de Seigneur
C’est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrineTranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud — Le dormeur du Val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,Accrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Arthur Rimbaud — Le dormeur du val
Criez toujours, citoyens affamés. Les murailles des palaces vous renvoient vos cris, car vos cris sont comme des pierres qui roulent… et pierre qui roule n’amasse pas mousse. Association de solidarité Loiret Algérie — Nous allons sauter les barrières : Lettres d’Algérie
Robespierre qui roule n’amasse pas mousse. Mariagrazia Margarito — « Quand les mots ne cachent plus leurs jeux »
Il était tout petit enfant encore quand sa grand-mère lui disait, tout en filant sa quenouille, car il était difficile de le faire tenir en place, et l'on était sûr de le trouver précisément dans l'endroit où il n'aurait pas dû être : « Petit-Pierre, mon garçon, souviens-t'en, pierre qui roule n'amasse pas mousse ! » Félix-Henri — « Pierre qui roule »
Va mon vieux, va comme j'te pousse, à gauche, à droit', va ça fait rien. Va pierr' qui roule amass' pas mousse, j'm'appell' pas Pierre et je l'sais bien ». Aristide Bruant — « Philosophe »
Les garçons de quinze ans qui vont en classe ont trop besoin de leur raison pour expliquer comment il se fait que « pierre qui roule n'amasse pas mousse » alors que « la fortune sourit aux audacieux » Raymond Dumay — Le printemps des hommes
… de dix façons différentes, mousse, bienheureuse, fiancée, courtisane espagnole, jeune femme réservée, ardente soubrette de Marivaux, passante belle époque, amie de Colette, étudiante appliquée, entraîneuse ambiguë d'un bar exclusivement féminin, secrétaire de direction, prof de maths, psychanalyste, biologiste froid dans le dos. Philippe Sollers — Le Lys d'or
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécuC’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l’innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Éluard — « La courbe de tes yeux »
C’est un trou de verdure où chante une rivière,Accrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; Où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Arthur Rimbaud — Le dormeur du val
La courbe de tes yeux de Paul EluardLa courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécuC’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs,Parfums éclos d’une couvée d’auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l’innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Éluard — La courbe de tes yeux