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Citations sur le nazisme
Il y a 14 citations sur le nazisme.
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Puis, le nazisme a étranglé la liberté de penser.
Nuit blanche — n° 163 -
Troisièmement, enfin, il réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée.
Stephan François — L'occultisme nazi -
Troisièmement, enfin, ils réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée.
Stephan François — L'occultisme nazi -
Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève.
Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan — « Les résistances suisses à l'Europe jacobine » -
Troisièmement, enfin, il réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée.
Stephan François — L'occultisme nazi -
Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères;et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.
La révolution Mondiale et la responsabilité de l'Esprit (1934), Hermann von Keyserling, éd. Librarie Stock, 1934, p. 134-135 -
La construction européenne repose sur deux valeurs fondamentales : la lutte contre le fascisme et le nazisme et la lutte contre le communisme et le stalinisme. C'est-à-dire l'antitotalitarisme. La construction européenne, c'est la construction d'un espace politique qui veut se protéger contre une partie de l'histoire de l'Europe, celle des totalitarismes et du colonialisme.
« Europe : ce qui oppose Daniel Cohn-Bendit et Alain Finkielkraut », Daniel Cohn-Bendit, propos recueillis par Nicolas Truong, Le Monde, 1er février 2014 (lire en ligne) -
Le nazisme se distingue par une inclinaison pédérastique très prononcée qui a toujours été en honneur chez les Allemands et que les traditions militaires ont exaltée ; l'austérité spartiate, la nudité grecque, la gymnosophie furent, au XIXe siècle, les formes classiques du délire allemand. L'athlète hitlérien du XXe siècle est habillé, armé, sanglé, botté, casqué, décoré, mais l'inclinaison homosexuelle est plus forte que jamais. Tout l'indique : l'étalage de la force brutale et l'idolâtrie du muscle, des pectoraux de gladiateur sous les baudriers éblouissants, la folie des uniformes qui fascinèrent jadis la France vaincue comme la fascinèrent les beaux barbares blonds : la France à genoux, séduite, subjuguée, se livre misérablement à son grand dolichocéphale pour être délicieusement violée par lui : car la défaite a eu pour cause le consentement voluptueux à la défaite et l'abandonnement maladif à la race des seigneurs.
« Une monstrueuse apothéose », Vladimir Jankélévitch (1976), dans Quel corps ?, collectif, éd. Passion, 1986 (ISBN 2-906229-01-6), p. 42 -
Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne, comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint le courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun.
Stéphane Hessel — Indignez-vous ! -
Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu'il porte en lui un Hitler qui s'ignore, qu'Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est que l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique.
Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 11-12 -
Le nazisme tombé en désuétude en 1945 – excellente année pour les bordeaux rouges, encore qu’on puisse lui préférer 1947 -, prônait le racisme, le militarisme, le progrès social et l’assiduité aux carnavals métalliques avec flambeaux et oriflammes à grelots.
Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis, Pierre Desproges, éd. Seuil, 1985, p. 55 -
C'est avec l'adoption des lois de Nuremberg en 1935 que l'Allemagne devint effectivement un régime raciste comparable à celui qui existait déjà dans le Sud de États-Unis ou à celui qui était en gestation en Afrique du Sud. L'une de ces lois restreignait le bénéfice de la citoyenneté à ceux qui avaient une ascendance allemande ou apparentée, ce qui excluait d'office les Juifs (Les Noirs du Sud des États-Unis étaient des citoyens américains, mais ils s'étaient vus privés de tous les droits afférents à la nationalité américaine.) Les Juifs allemands devinrent ainsi, dans leur pays natal, des résidents étrangers. Une autre loi interdisait les mariages et les relations sexuelles entre Juifs et allemands. Les lois américaines contre les mariages entre Blancs et personnes de couleur, alors en vigueur dans une majorité d'États, étaient les principaux précédents d'un telle législation. [...] D'un point de vue comparatif, il est intéressant de noter, cependant, que la définition nazie du Juif ne fut jamais aussi rigoureuse que la « règle de l'unique goutte de sang » (one-drop rule) qui, dans le sud des États-Unis, déterminait la classification des Noirs dans les lois sur la pureté de la race.
Racisme, une histoire, George M. Fredrickson, éd. Liana Levi, 2002, p. 137 -
« Bamboula, bouffeur de bananes… », lui lance-t-il. « Les nègres au four… Heil Hitler?! », vocifère-t-il. Pendant plusieurs minutes, il enchaîne les outrages, les insultes racistes et les apologies du nazisme qui lui valent de comparaître, hier, devant le tribunal correctionnel de Nevers.
www.lejdc.fr — Il lance des insultes racistes à un gendarme noir lors d'une soirée : un mois de détention immédiate - Nevers (58000) -
A l’aide d’archives exceptionnelles et d’excellents témoignages d’historiens, ce film passionnant et glaçant nous en explique les tenants et les aboutissants. Co-instigateur du putsch raté de Munich de 1923, Röhm, exilé en Bolivie, était revenu en Allemagne en 1930 à la demande de celui qu’il considérait comme un camarade pour jouer un rôle déterminant dans sa fulgurante ascension politique. Tandis que l’ancien caporal, en se présentant à la députation, prétendait jouer le jeu électoral démocratique, son alter ego, à la tête de ses chemises brunes, donnait au pays un avant-goût de la nature du nazisme en organisant la terreur dans les rues.
L'Obs — « La Nuit des longs couteaux », Règlement de comptes entre amis, sur Arte