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Il y a 30 citations sur le noeud.
Il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des poires, hé, tête de noeud Blaise Cendrars — La Main coupée
Il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des poires, hé, tête de noeud. Qu’est-ce qu’il dit? me demanda le général. C’t’ espèce d’enfariné, mon général, il ne veut rien dire. Blaise Cendrars — La main coupée
« On a les foies, tête de noeud ? » lui jetai-je lèvres serrées. Il haussa les épaules. Bien sûr que j’avais peur. Claude Collignon — Les noyés du désert
Pour refaire un haubannage, vous utiliserez le noeud de capelage
Son arc est détendu; quand Érath, tout joyeux, Et déjà sur le bord, se présente à ses yeux. Mon fils le reconnaît, le renverse, l'entraîne, De cent noeuds redoublés le lie au tronc d'un chêne... Baour-Lormian — Ossian
Cette baie est très-ouverte, le courant y est presque insensible; je ne l'ai jamais vu filer un demi-noeud. Jean-François de La Pérouse — Voyage de La Pérouse
"Les clairvoyants remarqueront que c'est ici le noeud du problème."
Pour refaire un haubannage, vous utiliserez le noeud de capelage. Barber — 1969
Un noeud d'épée entouré pompeusement de six pommes de terre Pierre Cuisin — Les Cabarets de Paris, Paris, Delongchamps
Dans le dédale des relations seigneuriales, la sous-inféodation était souvent un noeud gordien politique, économique et social à démêler avec précaution. Émile Durfort — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Je me rappelle le jour où j’ai compris que j’étais devenu adulte. Je vivais déjà avec Marie, nous avions Agustín depuis deux ou trois ans, je travaillais depuis des années comme je le fais toujours plus ou moins aujourd’hui, charpentier ici et là, bricoleur à droite et à gauche, électricien quand il faut, plombier ou même jardinier si on me le demande, ni trop souvent ni trop peu, juste ce qu’il faut pour maintenir le juste équilibre, rapporter à la maison ma part de revenus et me garder du temps à moi, ne pas me perdre tout entier en chantiers. Marie était déjà traductrice, traduisait déjà Lodoli et d’autres auteurs qu’elle aimait. C’est-à-dire que notre vie était déjà à peu près ce qu’elle est maintenant, et que nous en étions satisfaits, nous songions souvent que nous avions de la chance, nous nous plaisions à V., nous avions des amis, nous sentions que c’était un endroit où nous étions susceptibles de rester un bon moment encore, bref nous allions bien.Et un matin je me suis levé et je me suis dit que ça y est, tu es grand. J’ai réalisé qu’il fallait que j’arrête de me répéter ces mots, plus tard quand je serai grand. Que c’était fait : j’étais grand. Je l’étais devenus à mon insu. Sans que personne vienne me prévenir. J’ai compris qu’il n’y aurait pas d’épreuve. Pas de monstre à vaincre ni de noeud à trancher. Pas de coup de gong solennel. Pas de voix paternelle pour me souffler à l’oreille ces mots, c’est maintenant, t’y voilà. J’ai compris qu’il n’y aurait nulle ligne à franchir. Nul cap à passer. Nul obstacle à surmonter. Qu’être grand simplement désormais ce serait ça : la continuation de ce présent, de cette lente translation, de ce glissement presque imperceptible, seulement décelable à l’érosion de certaines de mes facultés, au grisonnement de mes tempes et de celles de Marie, à notre renoncement de plus en plus fréquent à telle ou telle folie qui autrefois nous aurait semblé le sel même de la vie, à la taille chaque année accrue d’Agustín, à son énergie toujours plus fascinante. À son appétit d’ogre lui aussi décidé à nous dévorer chaque jour un peu plus.J’ai réalisé qu’il ne se passerait rien. Qu’il n’y avait rien à attendre. Que toujours ainsi les semaines continueraient de passer, que le temps continuerait d’être cette lente succession d’années plus ou moins investies de projets, de désirs, d’enthousiasmes, de soirées plus ou moins vécues. De jours tantôt habités avec intensité, imagination, lumière, des jours pour ainsi dire pleins, comme on dit carton plein devant une cible bien truffée de plombs. Tantôt abandonnés de mauvais gré au soir venu trop tôt. Désertés par excès de fatigue ou de tracas. Perdus. Laissés vierges du moindre enthousiasme, De la moindre récréation, du moindre élan véritable. Jours sans souffle, concédés au soir trop tôt venu, à la nuit tombée malgré nos efforts pour différer notre défaite, et résignés alors nous marchons vers votre lit en nous jurant d’être plus rusés le lendemain – plus imaginatifs, plus éveillés, plus vivants. Sylvain Prudhomme — Par les routes – L’Arbalète
Dans l'air le noeud fatal étouffa mes victimes; L'acier les déchira dans un puits meurtrier Delavigne — Louis XI
… était occupé à disposer un lien d'osier vulgairement appelé rorte, pour cueillir des choux ; sa belle-soeur lui ayant dit : "Vous aurez de quoi faire un bon fagot" - "Oui, répondit-il, et j'ai aussi de quoi rorter les femmes et les filles." Et en même temps, s'approchant de sa femme, il lui porta deux vigoureux coups de la rorte qu'il avait à la main, puis lui enlaçait le cou avec le noeud coulant qu'il avait formé. Gazette des Tribunaux — 18 juin 1876
Le noeud est à la cravate ce que le cerveau est à l'homme. François de La Rochefoucauld
Une corde rompue peut être renouée, mais le noeud se sentira. Proverbe persan
Je fais un noeud à mon mouchoir pour me rappeler que j'existe. Alexandre Arnoux
Le bambou existe au-dessus et en dessous de son noeud. Koan zen
La courtisane ne délie pas le noeud de sa ceinture pour l'amour du prophète. Proverbe persan
Une centaine de citadins ne peuvent dénouer le noeud fait par un paysan. Proverbe persan
Au théâtre, la recette est le noeud du problème. Alfred Capus