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Citations sur l'obligé
Il y a 19 citations sur l'obligé.
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Jusque-là, je vous serais obligé de m'adresser tous renseignements et toutes suggestions qui vous paraîtraient utiles, en tenant compte naturellement du secret dont vous mesurez parfaitement bien toute l'importance.
Charles de Gaulle — Mémoires de guerre -
Il ne se considérait donc comme l’obligé de personne. Les services qu’on avait pu lui rendre, il les avaient achetés et bien payés.
Eugène Fromentin — Dominique -
L'instruction, qui doit se clore dans les prochaines semaines, établit que 480 000 euros de subventions versés, entre 2008 et 2010, par le conseil général de Haute-Corse [...] ont bénéficié indûment à des proches du député. Et ont permis l'entretien d'un réseau d'obligés.
L'île de beautés judiciaires — Le Canard enchaîné -
F...: Les bateaux anglais viendront prendre le blé dans le port moscovite le plus proche de nous. L'impératrice Catherine nous en louera un. Le Maréchal: Prodigieux! Totalement prodigieux! F...: Elle nous en louera un. C'est obligé
Audiberti — Mal court -
[L'accord septième de dominante] contient deux notes à mouvement obligé, la septième, dissonance, qui doit forcément descendre, et la tierce, qui, en qualité de note sensible, doit monter
Lavignac — Musique et musiciens -
Le récitatif obligé
Stendhal — Rome, Naples et Florence -
C’est l’instant où le malade qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
On dit qu'un homme a bien avalé des couleuvres, lorsqu'on a dit ou fait devant lui plusieurs choses fâcheuses qu'il se peut appliquer, ayant été cependant obligé de se cacher le déplaisir qu'il en avait.
Antoine Furetière — Dictionnaire -
– Je sais bien que c’est ta mère, mais c’est tout de même beau, un amour comme ça. Ça finit par vous faire envie… Y aura jamais une autre femme pour t’aimer comme elle, dans la vie. Ça, c’est sûr. C’était sûr. Mais je ne le savais pas. Ce fut seulement aux abords de la quarantaine que je commençai à comprendre. Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours.
Romain Gary — La Promesse de l’aube -
TOINETTE — Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. Je dédaigne de m'amuser à ce menus fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatismes et de fluxions, à ces fièvrotes, à ces vapeurs et à ces migraines. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies avec des inflammations de poitrine: c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe; et je voudrais, monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes et l'envie que j'aurais de vous rendre service.ARGAN — Je vous suis obligé, monsieur, des bontés que vous avez pour moi.TOINETTE — Donnez-moi votre pouls. Allons donc, que l'on batte comme il faut. Ah! je vous ferai bien aller comme vous devez. Ouais! ce pouls-là fait l'impertinent; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre médecin ?ARGAN — Monsieur Purgon.TOINETTE — Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi dit-il que vous êtes malade ?ARGAN — Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate.TOINETTE — Ce sont tous des ignorants. C'est du poumon que vous êtes malade.[…]TOINETTE — Le poumon. Vous aimez à boire un peu de vin.ARGAN — Oui, monsieur.TOINETTE — Le poumon. Il vous prend un petit sommeil après le repas, et vous êtes bien aise de dormir ?ARGAN — Oui, monsieur.TOINETTE — Le poumon, le poumon, vous dis-je. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ?ARGAN — Il m'ordonne du potage.TOINETTE — Ignorant !ARGAN — De la volaille.TOINETTE — Ignorant !ARGAN —Du veau.TOINETTE — Ignorant !
Molière — Le Malade Imaginaire -
ARAMINTE - Qu'est-ce que c'est donc que cet air étonné que tu as marqué, ce me semble, en voyant Dorante ? D'où vient cette attention à le regarder ?DUBOIS - Ce n'est rien, sinon que je ne saurais plus avoir l'honneur de servir Madame, et qu'il faut que je lui demande mon congé.ARAMINTE, surprise. - Quoi ! Seulement pour avoir vu Dorante ici ?DUBOIS - Savez-vous à qui vous avez affaire ?ARAMINTE - Au neveu de Monsieur Remy, mon procureur.DUBOIS - Eh ! par quel tour d'adresse est-il connu de Madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusqu'ici ?ARAMINTE - C'est Monsieur Remy qui me l'a envoyé pour intendant.DUBOIS - Lui, votre intendant ! Et c'est Monsieur Remy qui vous l'envoie : hélas ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; c'est un démon que ce garçon-là.ARAMINTE - Mais que signifient tes exclamations ? Explique-toi : est-ce que tu le connais ?DUBOIS - Si je le connais, Madame ! si je le connais ! Ah vraiment oui ; et il me connaît bien aussi. N'avez-vous pas vu comme il se détournait de peur que je ne le visse.ARAMINTE - Il est vrai ; et tu me surprends à mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n'est pas un honnête homme ?DUBOIS - Lui ! il n'y a point de plus brave homme dans toute la terre ; il a, peut-être, plus d'honneur à lui tout seul que cinquante honnêtes gens ensemble. Oh ! c'est une probité merveilleuse ; il n'a peut-être pas son pareil.ARAMINTE - Eh ! de quoi peut-il donc être question ? D'où vient que tu m'alarmes ? En vérité, j'en suis toute émue.DUBOIS - Son défaut, c'est là. (Il se touche le front.) C'est à la tête que le mal le tient.ARAMINTE - A la tête ?DUBOIS - Oui, il est timbré, mais timbré comme cent.ARAMINTE - Dorante ! il m'a paru de très bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ?DUBOIS - Quelle preuve ? Il y a six mois qu'il est tombé fou ; il y a six mois qu'il extravague d'amour, qu'il en a la cervelle brûlée, qu'il en est comme un perdu je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais ; et c'est ce qui m'a obligé de le quitter, et c'est ce qui me force de m'en aller encore. Ôtez cela, c'est un homme incomparable.ARAMINTE, un peu boudant - Oh bien ! il fera ce qu'il voudra ; mais je ne le garderai pas : on a bien affaire d'un esprit renversé ; et peut-être encore, je gage, pour quelque, objet qui n'en vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies...DUBOIS - Ah ! vous m'excuserez ; pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. Malepeste ! sa folie est de bon goût.ARAMINTE - N'importe, je veux le congédier. Est-ce que tu la connais, cette personne ?DUBOIS - J'ai l'honneur de la voir tous les jours ; c'est vous, Madame.ARAMINTE - Moi, dis-tu ?
Marivaux — Les Fausses confidences -
Il incline à la philanthropie. Il fonde des dispensaires. Des crèches. Noblesse obligeait. Bourgeoisie oblige. Il doit faire ce qu'il peut pour les hommes placés au-dessous de lui...
Nizan — Chiens garde -
Le matin était consacré à des courses à travers la ville, à quelque promenade à l’Alhambra ou au Généralife, et ensuite à la visite obligée aux dames chez qui nous avions passé la soirée.
Théophile Gautier — Voyage en Espagne -
Je vous suis bien obligé.
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Il faut vraiment manquer d’imagination pour se croire obligé de mentir alors qu’il y a tellement de fantastique dans le quotidien.
Yvan Audouard — Les Nouveaux Contes de ma Provence -
L'avion a donc été obligé d'atterrir d'urgence à l'aéroport de Bordeaux Mérignac. L'atterrissage s'est bien passé et les 122 passagers n'ont pas été blessés. Une assistance personnalisée à tout de même été apportée à tous les passagers : un soutien psychologique et un acheminement terrestre pour rejoindre Paris. Une enquête interne a été mise en place pour déterminer les causes de l'incident. L'appareil reste immobilisé.
ici, par France Bleu et France 3 — Un avion Volotea obligé d'atterrir d'urgence à Bordeaux à cause d'un manque d'oxygène -
Travaux : dans quel cas est-on obligé de recourir à un architecte ?
LEFIGARO — Travaux : dans quel cas est-on obligé de recourir à un architecte ? -
Meta, obligé de brader la plateforme Giphy, perd plus de 300 millions de dollars dans l'opération
France Inter — Meta, obligé de brader la plateforme Giphy, perd plus de 300 millions de dollars dans l'opération -
C'est donc contraint et forcé que le premier magistrat, Emmanuel Joulié, a signé l’arrêté d'autorisation temporaire. Il l'a fait en public, au milieu de la place du village, en présence du collectif Ondes bastidienne et de son avocat, non sans avoir expliqué les raisons qui l’ont obligé à apposer sa signature.
ladepeche.fr — VIDEO. Un maire du Tarn obligé de valider l'implantation d'une antenne 5G à laquelle il s'oppose - ladepeche.fr