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Citations sur l'optique
Il y a 20 citations sur l'optique.
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C'est en fonction de ce dépassement qu'elles [les dépenses publiques] peuvent se comprendre, c'est dans cette optique que seront examinés successivement: leur domaine, leurs possibilités et leurs résultats
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Cette dernière optique était celle des révolutionnaires de l’Est, qui menèrent l’attaque contre Bernstein Plekhanov, Parvus et Rosa Luxemburg et qui avaient le soutien de Karl Kautsky, le plus éminent théoricien du Parti allemand, bien qu’il se sentît sans doute plus à l’aise avec Bernstein qu’en compagnie de ses alliés nouveaux venus. Ce fut pour eux une victoire à la Pyrrhus, qui « ne fit que renforcer l’aliénation en évacuant la réalité ».
Hannah Arendt — Vies politiques -
[…], et une vis de rappel micrométrique peut ensuite soulever ou abaisser la lunette par un mouvement doux et modérable, pour faire atteindre plus exactement à son axe optique la hauteur voulue.
Gabriel Lamé — Cours de physique de l'École polytechnique -
- Décidément, ce garçon doit avoir une optique particulière quant à la beauté des femmes.
Exbrayat — Au « Trois cassoulets » -
C'était le signaleur optique, qui au milieu des ruines, à peine dissimulé à la vue de l'ennemi par quelques sacs de terre, faisait toute la nuit, sous l'averse des obus, avec sa lampe électrique, le discret travail de liaison naguère réservé au téléphone
Tharaud — Relève -
À l'état cristallisé, le saccharose est optiquement inactif, mais en solution ou fondu, il est optiquement actif, il fait dévier fortement à droite la lumière polarisée
Rouberty — Sucr. -
Les solutions des sels alcalins et alcalino-terreux sont seules optiquement vides
Gasnier — Dépôts métall. -
On sait que la lumière ne suit pas exactement les lois de l'optique géométrique, et l'écart, qui produit la diffraction, est d'autant plus considérable que la longueur d'onde est plus grande
auteur -
Il faut en particulier signaler l'importance en optique électronique des méthodes d'analogie électrique dont l'idée peut être trouvée dans un travail de Kirchhoff en 1845
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La ville basse n'a plus d'épaisseur, trouée de feux comme sur les vues d'optique derrière lesquelles on promène une bougie
Morand — New-York -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido -
Il n'y a que Dieu. L'homme, c'est une illusion d'optique.
Jean-Paul Sartre — Le Diable et le Bon Dieu, Gallimard -
L'abondance des programmes est-elle un progrès ? On pourrait répondre : évidemment ! Dans une optique de pure consommation plus il y en a mieux on se porte.
Jacques Toubon — Les dossiers de l’Audiovisuel -
La fibre optique, c'est une invention de voyeur...
Bruno Bizier -
Exhibitionnisme et voyeurisme allant en se renforçant mutuellement, domine alors le fétichisme de l'image optiquement correcte, où le standard des apparences complète et parachève celui de l'opinion publique.
Paul Virilio — Entretien avec Christophe Grauwin - Décembre 1999-Janvier 2000 -
Règle d'optique : tout semble plus grand de loin.
Stanislaw Jerzy Lec — Nouvelles pensées échevelées -
Le nerf optique est celui qui amène les idées lumineuses au cerveau.
Jean-Charles — La Foire aux cancres -
Le théâtre est un point d'optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir, mais sous la baguette magique de l'art.
Victor Hugo — la préface de Cromwell -
Je ne suis pas un homme, je ne suis rien. Il n'y a que Dieu. L'homme, c'est une illusion d'optique.
Jean-Paul Sartre — Le diable et le bon Dieu