Accueil > Citations > Citations sur l'ouvrage
Citations sur l'ouvrage
Il y a 51 citations sur l'ouvrage.
-
Il ne s’agit pas de leur souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, mais bien plutôt de les narguer avec un ouvrage d’art impressionnant…
Arno Bertina — L’âge de la première passe -
Les femmes y sont peu femmes. Elles y viennent un peu en tenue d'ouvrage
Goncourt — Journal -
Ça donne de l’ouvrageÀ tous les ouvriersEt chacun envisageDe fonder un foyer
Boris Vian — Le Petit Commerce -
Boîte à ouvrage. L'outil avec lequel les filles gagnent leur vie
Virmaitre — Dictionnaire argot fin-de-siècle -
Marie-Emilienne, tenant à la main l’ouvrage auquel elle venait de travailler, une nappe d’autel pour l’oeuvre des églises dévastées, demeurait immobile et silencieuse ; son expressif visage témoignait des sentiments divers et contraires qui l’agitaient.
Comtesse de Massacré — L’autre courage -
Les Sabines nous semblent un des meilleurs ouvrages de David
Théophile Gautier — Guide du Louvre -
Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l'important mémoire de De Candolle et les travaux de A. Chevalier.
Henri Gaussen — Géographie des Plantes -
Belgrade est une ville ouverte car son ancienne forteresse turque ne peut pas être considérée comme un ouvrage de défense moderne.
Rodolphe Archibald Reiss — Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie -
Il faut éviter de placer les ouvrages d'art et surtout les ponts métalliques à l'origine des déclivités ou des courbes
Bricka — Cours chemin de fer -
Un ouvrage public obéit à des règles particulières de droit public
-
On se logea sur la voie publique dans la tête d'un village servant de faubourg à la ville, en dehors de l'ouvrage à cornes qui défendait le pont de la Moselle
Chateaubriand — Mémoires d'outre-tombe -
On appelle ouvrages à filets, les registres, les tableaux en placard et contenant des chiffres et des calculs
Bertrand-Quinquet — op. cit. -
MADAME,Ce n’est pas sans sujet que je mets votre illustre nom à la tête de cet ouvrage. Et de quel autre nom pourrais-je éblouir les yeux de mes lecteurs, que de celui dont mes spectateurs ont été si heureusement éblouis ? On savait que VOTRE ALTESSE ROYALE avait daigné prendre soin de la conduite de ma tragédie ; on savait que vous m’aviez prêté quelques-unes de vos lumières pour y ajouter de nouveaux ornements ; on savait enfin que vous l’aviez honorée de quelques larmes dès la première lecture que je vous en fis. […] Pardonnez-moi, MADAME, si j’ose me vanter de cet heureux commencement de sa destinée. Il me console bien glorieusement de la dureté de ceux qui ne voudraient pas s’en laisser toucher. Je leur permets de condamner l’Andromaque tant qu’ils voudront, pourvu qu’il me soit permis d’appeler de toutes les subtilités de leur esprit au cœur de VOTRE ALTESSE ROYALE.Mais, MADAME, ce n’est pas seulement du cœur que vous jugez de la bonté d’un ouvrage, c’est avec une intelligence qu’aucune fausse lueur ne saurait tromper. Pouvons-nous mettre sur la scène une histoire que vous ne possédiez aussi bien que nous ? pouvons-nous faire jouer une intrigue dont vous ne pénétriez tous les ressorts ? et pouvons-nous concevoir des sentiments si nobles et si délicats qui ne soient infiniment au-dessous de la noblesse et de la délicatesse de vos pensées ?
Racine — Andromaque -
Or donc, cette préface est pour prier les personnes qui liront l'ouvrage ci-contre, de ne pas croire, d'après certains passages, que c'est une amende honorable que j'ai faite en le composant : ces passages et les sentiments que je donne à mes personnages sont nécessaires à l'intérêt du roman, comme les incidents et les aventures que l'on a trouvés condamnables dans le vicaire, l'étaient à l'intérêt de ce roman en lui-même.
Honoré de Balzac — Annette et le criminel -
Tout parle en mon Ouvrage, et même les Poissons :Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes.
Jean de La Fontaine — Fables -
Par son envergure hors norme, à cause de la manière dont il se situe en dehors des repères ordinaires de la perception apprise, Paradis s'impose comme un ouvrage majeur, et pourtant il le fait à la façon d'un texte qui, prenant de vitesse ceux auxquels il s'adresse, risquerait pour cette raison même de ne jamais être véritablement lu.
Philippe Sollers — Vision à New York -
Tu sais que je ne suis pas trop feignant, je n'ai pas du poil dans la main pour l'ouvrage.
Goncourt — G. Lacerteux -
Zénon douta toujours si quelqu'un avait averti le prieur des Cordeliers, ou si au contraire celui-ci en offrant à un voyageur de monter dans son coche à Senlis savait avoir affaire au philosophe dont on brûlait sur la place publique un ouvrage fort controversé.
Marguerite Yourcenar — L'Œuvre au Noir -
Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu n’eusses reçu ma lettre, tout serait changé.Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l’habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger; il s’imagine que c’est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu’une de ses fantaisies.Quelquefois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d’une femme au milieu d’elle-même. Dans un autre, c’étaient les pieds qui occupaient cette place : les talons faisaient un piédestal, qui les tenait en l’air. Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d’élargir les portes, selon que les parures des femmes exigeaient d’eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices. On voit quelquefois sur le visage une quantité prodigieuse de mouches1, et elles disparaissent toutes le lendemain. Autrefois, les femmes avaient de la taille et des dents ; aujourd’hui, il n’en est pas question. Dans cette changeante nation, quoi qu’en disent les mauvais plaisants, les filles se trouvent autrement faites que leurs mères.Il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes : les Français changent de mœurs selon l’âge de leur roi. Le Monarque pourrait même parvenir à rendre la Nation grave, s’il l’avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la Cour; la Cour, à la Ville, la Ville, aux provinces. L’âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717
Montesquieu — Lettres persanes -
Je le vis s’approcher sans bruit d’une table où Marceline avait posé, près d’un ouvrage, une paire de petits ciseaux, s’en emparer furtivement, et d’un coup les engouffrer dans son burnous.
André Gide — L’Immoraliste -
Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver : mais surtout on ne saurait croire combien il en coûte à un mari, pour mettre sa femme à la mode.Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures ? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers ; et, avant que tu eusses reçu ma lettre, tout serait changé.
Montesquieu — Les Lettres persanes -
Ma foi, c'est fait de moi. Car IsabeauM'a conjuré de lui faire un rondeau.Cela me met en une peine extrême.Quoi treize vers : huit en eau, cinq en ème !Je lui ferais aussitôt un bateau.En voilà cinq pourtant en un monceau.Faisons-en huit, en invoquant Brodeau,Et puis mettons : par quelque stratagème.Ma foi, c'est fait.Si je pouvais encor de mon cerveauTirer cinq vers, l'ouvrage serait beau.Mais cependant je suis dedans l'onzième,Et si, je crois que je fais le douzième.En voilà treize ajusté au niveau.Ma foi, c'est fait !
Vincent Voiture — Ma foi -
Qu’il fasse mieux, ce jeune jouvencel,À qui le Cid donne tant de martel,Que d’entasser injure sur injure,Rimer de rage une lourde imposture,Et se cacher ainsi qu’un criminel.5Chacun connoit son jaloux naturel,Le montre au doigt comme un fou solennelEt ne croit pas, en sa bonne écriture,Qu’il fasse mieux.Paris entier, ayant lu son cartel,L’envoie au diable, et sa muse au bordel ;Moi, j’ai pitié des peines qu’il endure ;Et comme ami je le prie et conjure,S’il veut ternir un ouvrage immortel,Qu’il fasse mieux.Omnibus invideas, livide ; nemo tibi.
Corneille — Rondeau -
Il est certains esprits dont les sombres penséesSont d’un nuage épais toujours embarrassées ;Le jour de la raison ne le saurait percer.Avant donc que d’écrire apprenez à penser.Selon que notre idée est plus ou moins obscure,L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,Et les mots pour le dire arrivent aisément.Surtout qu’en vos écrits la langue révéréeDans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.En vain vous me frappez d’un son mélodieux,Si le terme est impropre, ou le tour vicieux :Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme,Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin,Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse.Et ne vous piquez point d’une folle vitesse :Un style si rapide, et qui court en rimant,Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :Polissez-le sans cesse et le repolissez ;Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Nicolas Boileau — L'Art poétique -
Cela dit, et vu les perspectives d'une trésorerie élargie, je me permets de vous signaler, à toutes fins utiles, que je rêve depuis longtemps d'un grand cou d'oie que je dégusterais solitairement tout en lisant quelque ouvrage de valeur !
Albert Cohen — Les Valeureux -
Ce n’était pas une petite tâche que de peindre les deux ou trois mille figures saillantes d’une époque, car telle est, en définitif, la somme des types que présente chaque génération et que la Comédie humaine comportera. Ce nombre de figures, de caractères, cette multitude d’existences exigeaient des cadres et, qu’on me pardonne cette expression, des galeries. De là, les divisions si naturelles, déjà connues, de mon ouvrage en Scènes de la vie privée, de province, parisienne, politique, militaire et de campagne. Dans ces 6 livres sont classées toutes les études de mœurs qui forment l’histoire générale de la Société, la collection de tous ses faits et gestes, eussent dit nos ancêtres. Ces six livres répondent d’ailleurs à des idées générales. Chacun d’eux a son sens, sa signification, et formule, une époque de la vie humaine.
Honoré de Balzac — avant-propos de la Comédie humaine -
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :Polissez-le sans cesse et le repolissez ;Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Ibid — v. 171-174 -
Le 4 octobre dernier [1926], à la fin d’un de ces après-midi tout à fait désœuvrés et très mornes, comme j’ai le secret d’en passer, je me trouvais rue Lafayette : après m’être arrêté quelques minutes devant la vitrine de la librairie de L’Humanité et avoir fait l’acquisition du dernier ouvrage de Trotski, sans but je poursuivais ma route dans la direction de l’Opéra. Les bureaux, les ateliers commençaient à se vider, du haut en bas des maisons des portes se fermaient, des gens sur le trottoir se serraient la main, il commençait tout de même à y avoir plus de monde. J’observais sans le vouloir des visages, des accoutrements, des allures. Allons, ce n’étaient pas encore ceux-là qu’on trouverait prêts à faire la Révolution. Je venais de traverser ce carrefour dont j’oublie ou ignore le nom, là, devant une église. Tout à coup, alors qu’elle est peut-être encore à dix pas de moi, venant en sens inverse, je vois une jeune femme, très pauvrement vêtue, qui, elle-aussi, me voit ou m’a vu. Elle va la tête haute, contrairement à tous les autres passants. Si frêle qu’elle se pose à peine en marchant.
André Breton — Nadja -
Nos cœurs étaient muets à force d’être pleins ;Nous effeuillions sur l’eau des tiges dans nos mains ;Je ne sais quel attrait des yeux pour l’eau limpideNous faisait regarder et suivre chaque ride,Réfléchir, soupirer, rêver sans dire un mot,Et perdre et retrouver notre âme à chaque flot.Nul n’osait le premier rompre un si doux silence,Quand, levant par hasard un regard sur Laurence,Je vis son front rougir et ses lèvres trembler,Et deux gouttes de pleurs entre ses cils rouler,Comme ces pleurs des nuits qui ne sont pas la pluie,Qu’un pur rayon colore, et qu’un vent tiède essuie.— Que se passe-t-il donc, Laurence, aussi dans toi ?Est-ce qu’un poids secret t’oppresse ainsi que moi ?— Oh ! je sens, me dit-il, mon cœur prêt de se fendre ;Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre :Elle voudrait créer une langue de feu,Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.— Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influencesMon âme au même instant pensait ce que tu penses ?Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,Des élans de désirs, des étreintes d’amourCapables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace ;Et pour les exprimer ma langue était de glace.Cependant la nature est un hymne incomplet,Et Dieu n’y reçoit pas l’hommage qui lui plaît,Quand l’homme, qu’il créa pour y voir son image,N’élève pas à lui la voix de son ouvrage :La nature est la scène, et notre âme est la voix.Essayons donc, ami, comme l’oiseau des bois,Comme le vent dans l’arbre ou le flot sur le sable,De verser à ses pieds le poids qui nous accable,De gazouiller notre hymne à la nature, à Dieu :Créons-nous par l’amour prêtres de ce beau lieu !Sur ces sommets brûlants son soleil le proclame,Proclamons-l’y nous-même et chantons-lui notre âme !La solitude seule entendra nos accents : Écoute ton cœur battre, et dis ce que tu sens.
Alphonse de Lamartine — Jocelyn -
Je fais un ouvrage de clown. Mais qu’est-ce qu’un tour de force prouve, après tout ? N’importe « Aide-toi, le ciel t’aidera. » Pourtant la charrette quelquefois est bien lourde à désembourber.
Gustave Flaubert — Correspondance -
C'est un ouvrage de patience, pour dire qui ne s'achève qu'à force de patience
Jean-François Rolland — Dictionnaire du mauvais langage -
Mais les ouvrages les plus courts Sont toujours les meilleurs […].
Jean de La Fontaine — Fables, les Lapins -
Bornons ici cette carrière : Les longs ouvrages me font peur. Loin d'épuiser une matière, On n'en doit prendre que la fleur.
Jean de La Fontaine — Fables, Épilogue du premier recueil, 1668 -
La dernière chose qu'on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu'il faut mettre la première.
Blaise Pascal — Pensées, 19 Pensées -
Le jour est court et l'ouvrage est long.
Le Talmud -
C’est au goût seul à juger d’un ouvrage.
Pierre Claude Nivelle de La Chaussée — Épître de Clio -
L’ouvrage est toujours gai quand il se fait gaiement.
Etienne — Brueys et Palaprat -
Chicaneur. Personne qui vient nous critiquer notre ouvrage.
Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable -
Les préliminaires, c’est mettre le corps à l’ouvrage.
Jean-Loup Chiflet — Réflexions faites... et autres libres pensées -
Les révolutions font en deux jours l’ouvrage de deux mois, puis défont en deux ans l’ouvrage de deux siècles.
Paul Valéry -
J’ai fait un peu de bien, c’est mon meilleur ouvrage.
Voltaire — Epîtres à Horace -
Songez que les ouvrages que nous feuilletons le moins, avec le plus de négligence et de partialité, ce sont ceux de nos collègues.
Denis Diderot — Lettres, à Falconet