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Il y a 21 citations sur le pacte.
Je n'ai jamais vu ça. Un drogué qui fait subir à un autre drogué le supplice de Tantale. Jamais je n'aurais cru ça possible. Pour la première fois, je vois un drogué rompre, et de la façon la plus sadique qui soit, le pacte tacite d'entraide et de soutien qui unit tous les drogués du monde. Charles Duchaussois — Flash ou le Grand Voyage
Le bruit courait que des gueux avaient acheté tout le blé de la France pour nous affamer, et même on appelait cela le pacte de famine Erckmüller-Chatelain — Histoire d'un paysan
Le pacte de famille qui existe entre les couronnes de France et d'Espagne
Il y a certainement eu une époque, où il devait paraître plus difficile de former une république fédérative quelconque, qu'il ne l'est actuellement d'établir un vrai pacte social entre plusieurs grandes nations; et il y a plus loin de l'état originaire de l'homme à la ligue des Achéens, que de l'état actuel de l'Europe à la fédération régulière de toutes ses parties. auteur
Le pacte colonial, choquant en ce qu'il réservait tous les avantages à la métropole fut supprimé par l'Angleterre en 1850
Tout homme, tout inconnu était pour elle un adversaire, −avec qui l'on pouvait plus tard, s'il y avait lieu, signer un pacte d'alliance Rolland — J.-Chr., Révolte
Aussitôt que les deux parties, […], auront établi les bases d’un accommodement, je désire, monsieur l’amiral, qu’elles puissent former ensemble des pactes, à titre de voisins et d’amis. Anonyme — Turquie - insurrection de Candie
Moscou offre en compensation une rectification frontalière en Carélie orientale et la conclusion d'un pacte d'assistance. Jean Quellien — La Seconde Guerre mondiale
Nous sommes entre nous, mon vieux. Et si Romain était encore là, il se moquerait de vous. Quand j’étais jeune, il n’y avait que deux choses amusantes et assez proches l’une de l’autre pour se haïr à mort et pour se comprendre à demi-mot : le fascisme et le communisme. Ils se sont compris d’ailleurs autant qu’ils se sont haïs, et il n’y a eu que les imbéciles pour pousser des cris d’orfraie à la signature du pacte germano-soviétique. Jean d’Ormesson — Voyez comme on danse
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
Et l’intervalle n’est-il pas encore une fiction ? Un pacte, une machine, un système, une manière, comme posthume, de savoir tout relier? La proximité est la distance, l’intervalle, au contraire, cet éther, est la grille où viendront se transcrire tous les rapprochements. Daniel Oster — Dans l’intervalle
Abolir la dualité des sexes est une crainte de l'imaginaire démocratique, hier avec la citoyenneté des femmes, aujourd'hui avec le pacte de solidarité. Geneviève Fraisse
Le secret d'une bonne vieillesse n'était rien d'autre que la conclusion d'un pacte honorable avec la solitude. Gabriel Garcia Marquez — Cent ans de solitude
La mort violente est le fondement de la civilisation, du contrat social, de n'importe quel pacte. C'est la seule certitude. Pierre Drieu La Rochelle — Etat-civil
La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples. Georges Bernanos
Il y aura toujours des femmes trompées, des hommes trahis, le pacte conjugal n'est pas plus solide qu'un traité entre nations. Charlotte Savary — Le Député
Il n'est pas de pacte loyal entre les hommes et les lions. Homère — L'Iliade, XXII, 262 (traduction P. Mazon)
La justice humaine, qui ne voit que les actions, n'a qu'un pacte avec les hommes, qui est celui de l'innocence ; la justice divine, qui voit les pensées, en a deux, celui de l'innocence et celui du repentir. Montesquieu — De l'esprit des lois
Si elle était possible, chacun de nous voudrait que les pactes qui lient les autres ne le lient pas lui-même. Cesare Beccaria — Des délits et des peines
J'ai toujours vécu en couple mais je n'ai jamais été mariée. Je préfère le pacte d'amour au contrat administratif Sophie Marceau — Paris Match 7 juin 2012