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Il y a 60 citations sur le pain.
La preuve : le triomphe de la baguette, au détriment du bâtard qui a eu son heure de gloire, ce qu’on ignore parce que nous ne connaissons rien au pain. Ici, on a beau lever les yeux au ciel, ailleurs, on est plus admiratif ! Enfin, nul n’est prophète en son pays. François-Marie Banier — Balthazar
Du pain, un verre de vin et la soupe, la table recouverte de la nappe à carreaux bleu foncé et bleu clair, la fourchette, le couteau, la cuillère, la serviette pliée sur l’assiette, le coup de poing sur le côté droit de la table du seau de jaune versé légèrement rosé vomi par le soleil essuyant la couleur mordorée dressée sur ses ergots lui faisant face. Pablo Picasso — Les quatre petites filles
Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. Out-el-Kouloub — « Zaheira »
On en sort le plus souvent avec de gros pains d'un kilo ou des miches qu'on conserve. Pour nous, le luxe c'était la baguette ou la ficelle qu'on achetait exceptionnellement et qu'on ne trouvait pas d'ailleurs tout les jours, […]. Jacqueline Roux — Jhroe
Que devient la fraternité quand les frères eux-mêmes choisissent de s'entre-égorger plutôt que de partager le pain ? Armand Duplessis — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
La préparation du pain de poisson, pour laquelle des brevets ont été pris en France en 1870, est malheureusement peu pratiquée jusqu’ici. Albert Seigneurie — Dictionnaire encyclopédique de l’épicerie et des industries annexes
M. Fabre représentait l’Honneur, la Loyauté...le livret...le Caisse d’Épargne...bref tout ce que les bourgeois proclament comme vertus civiques.
Dans l'artisanat de la boulangerie, le brier est l'étape cruciale où les mains expertes du boulanger martèlent et pétrissent inlassablement la pâte à pain brié, façonnant patiemment une mie compacte pour un pain au levain d'une densité idéale. (Citation fictive)
Mazette ! Le prix du pain a encore augmenté ! s'exclama Mme Dufresne en sortant de la boulangerie. (Citation fictive)
D'un geste du bras il indiqua le port où, à part des calques de pêche, s'entassaient les yachts et les gros canots à moteur, et continua de mâcher son pain, se désintéressant de ses voisins. Michel Déon — Taisez-vous… j'entends venir un ange
Au milieu de cette existence enragée par la misère, Gervaise souffrait encore des faims qu'elle entendait râler autour d'elle. Ce coin de la maison était le coin des pouilleux, où trois ou quatre ménages semblaient s'être donné le mot pour ne pas avoir du pain tous les jours. Les portes avaient beau s'ouvrir, elles ne lâchaient guère souvent des odeurs de cuisine. Le long du corridor, il y avait un silence de crevaison, et les murs sonnaient creux, comme des ventres vides. Par moments, des danses s'élevaient, des larmes de femmes, des plaintes de mioches affamés, des familles qui se mangeaient pour tromper leur estomac. On était là dans une crampe au gosier générale, bâillant par toutes ces bouches tendues ; et les poitrines se creusaient, rien qu'à respirer cet air, où les moucherons eux-mêmes n'auraient pas pu vivre, faute de nourriture. Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père Bru, dans son trou, sous le petit escalier. Il s'y retirait comme une marmotte, s'y mettait en boule, pour avoir moins froid ; il restait des journées sans bouger, sur un tas de paille. La faim ne le faisait même plus sortir, car c'était bien inutile d'aller gagner dehors de l'appétit, lorsque personne ne l'avait invité en ville. Quand il ne reparaissait pas de trois ou quatre jours, les voisins poussaient sa porte, regardaient s'il n'était pas fini. Non, il vivait quand même, pas beaucoup, mais un peu, d'un oeil seulement ; jusqu'à la mort qui l'oubliait ! Gervaise, dès qu'elle avait du pain, lui jetait des croûtes. Émile Zola — L’Assommoir
Puisque tu as écouté ta femme, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, la terre sera maudite à cause de toi ; c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Elle fera pousser pour toi des épines et des chardons, et tu mangeras l'herbe de la campagne. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque c'est de là que tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. La Bible — Genèse
Même beauté, tant soit exquise,Rassasie et soûle à la fin.Il me faut d'un et d'autre pain :Diversité, c'est ma devise. La Fontaine — Fouquet et le vers galant
Je suis un fainéant, bohème, journaliste / Qui dîne d'un bon mot étalé sur son pain. Nerval — Correspondances
Ô l’amour d’une mère !Amour que nul n’oublie !Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !Table toujours servie au paternel foyer !Chacun en a sa part,Et tous l’ont en entier ! Victor Hugo — 1831
La création du pain est tout à fait extraordinaire, l'un des actes les plus importants imaginés par l'être humain. J. M. G. Le Clézio — L'Inconnu sur la terre
Ce verger où il va, (...) c'est dans le territoire de Reillanne, au diable vert, mais il l'a eu pour un morceau de pain. Jean Giono — Colline
Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en approchèrent, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre. « Nous allons nous régaler, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je vais manger un morceau du toit ; il a l'air d'être bon ! » Hansel grimpa sur le toit et en arracha une petite portion, pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. Les frères Grimm — Hansel et Gretel
Cette exclamation échappait à un clerc appartenant au genre de ceux qu'on appelle dans les Études des saute-ruisseaux, et qui mordait en ce moment de fort bon appétit dans un morceau de pain ; il en arracha un peu de mie pour faire une boulette et la lança railleusement par le vasistas [...] Honoré de Balzac — Le Colonel Chabert
Nous avons tous un épiderme sensible aux tziganes et aux marches militaires. […]Il y a des œuvres longues qui sont courtes. L’œuvre de Wagner est une œuvre longue qui est longue, une œuvre en étendue, parce que l’ennui semble à ce vieux dieu une drogue utile pour obtenir l’hébétement des fidèles.Il en est ainsi des magnétiseurs qui hypnotisent en public. La bonne passe qui endort est généralement très courte et très simple, mais ils l’accompagnent de vingt passes postiches qui frappent la foule.La foule est séduite par le mensonge ; elle est déçue par la vérité trop simple, trop nue, trop peu inconvenante. […]Socrate disait : « Quel est cet homme qui mange du pain comme si c’était de la bonne chère, et la bonne chère comme si c’était du pain ? »Réponse : le mélomane allemand. Jean Cocteau — Le Coq et l’Arlequin