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Citations sur le par ici
Il y a 29 citations sur le par ici.
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(n’oublier pas le poivre en grain, que l'on appelle volontiers irrévérencieusement par ici comme chez moi l’avoine de curé).
Armand Lanoux — Le voyageur du Val de Loire -
et voilà qu’arrivé, mais qu’est-ce que je vous dirai bien, deux cents mètres par ici de la croisade, il se met à me sembler que je marche drôlement.
Marcel Aymé — La jument verte -
Descends ici par ici ! Petit fumier !… Qu’on t’encule une bonne fois pour toutes !…
Louis-Ferdinand Céline — Mort à crédit -
Ah ! C’est toi, vieux baiseur, vieux fouteur ! Qu’est-ce que tu viens faire par ici ?
Edmond et Jules de Goncourt — Journal -
[…] je veux vous donner un bon conseil : cet homme qui vous sert de guide est un fieffé coquin, […] il vous fera tomber dans quelque guet-apens, il ne manque pas par ici de mauvais drôles avec lesquels il peut s’entendre pour vous perdre, ou tout au moins pour vous dévaliser.
Gustave Aimard — Les Trappeurs de l’Arkansas -
Il n’y a par ici ni savetiers ni cordonniers, répondit l’autre. Nous sommes tous sabotiers de père en fils et, de notre vie vivante, nous n’avons porté de souliers.
Charles Deulin — Manneken-Pis -
Mais en cette période où fleurissent les brocantes, si d’aucuns « chinent », d’autres feugnent laissant le hasard dénicher l’objet rare et inattendu bien caché au fond d’un carton… Feugner ou feûgner désigne le fait de chercher dans tous les coins et avec insistance. Feugner peut même prendre une connotation péjorative : « Qu’est-ce tu feugnes par ici à guetter tout ce qu’on fait ! »
L’Est Républicain — Les mots du patois d’hier à aujourd’hui : feugner -
Ils m’ont répondu : « T’es bon comme la romaine, par ici la bonne soupe. »
Antoine Blondin — Monsieur Jadis ou l'École du soir -
Oh ! répondit le docteur, les ours sont doués d’une vue perçante et d’un odorat très subtil ; ils sont, en outre, très intelligents, pour ne pas dire les plus intelligents de tous les animaux, et ils ont flairé par ici quelque chose d’inaccoutumé.
Jules Verne — Les Aventures du capitaine Hatteras -
Depuis que j’écris ces pages, je me dis qu’il y a un moyen, justement, de lutter contre l’oubli. C’est d’aller dans certaines zones de Paris où vous n’êtes pas retourné depuis trente, quarante ans et d’y rester un après-midi, comme si vous faisiez le guet. Peut-être celles et ceux dont vous vous demandez ce qu’ils sont devenus surgiront au coin d‘une rue, ou dans l’allée d’un parc, ou sortiront de l’un des immeubles qui bordent ces impasses désertes que l’on nomme « square » ou « villa ». Ils vivent de leur vie secrète, et cela n’est possible pour eux que dans des endroits silencieux, loin du centre. Pourtant, les rares fois où j’ai cru reconnaître Dannie, c’était toujours dans la foule. Un soir, Gare de Lyon, quand je devais prendre un train, au milieu de la cohue des départs en vacances. Un samedi de fin d’après-midi, au carrefour du boulevard et de la Chaussée d’Antin dans le flot de ceux qui se pressaient aux portes des grands magasins. Mais, chaque fois, je m’étais trompé.Un matin d’hiver, il y a vingt ans, j’avais été convoqué au tribunal d’instance du treizième arrondissement, et vers onze heures, à la sortie du tribunal, j’étais sur le trottoir de la place d’Italie. Je n’étais pas revenu sur cette place depuis le printemps de 1964, une période où je fréquentais le quartier. Je me suis aperçu brusquement que je n’avais pas un sou en poche pour prendre un taxi ou le métro et rentrer chez moi. J’ai trouvé un distributeur de billets dans une petite rue derrière la mairie, mais après avoir composé le code une fiche est tombée à la place des billets. Il y était écrit : « Désolé. Vos droits sont insuffisants. » De nouveau, j’ai composé le code, et la même fiche est tombée avec la même inscription : « Désolé. Vos droits sont insuffisants. » J’ai fait le tour de la mairie et de nouveau j’étais sur le trottoir de la place d’Italie.Le destin voulait me retenir par ici et il ne fallait pas le contrarier. Peut-être ne parviendrais-je plus jamais à quitter le quartier, puisque mes droits étaient insuffisants. Je me sentais léger à cause du soleil et du ciel bleu de janvier. Les gratte-ciel n’existaient pas en 1964, mais ils se dissipaient peut à peu dans l’air limpide pour laisser place au café du Clair de lune et aux maisons basses du boulevard de la Gare. Je glisserais dans un temps parallèle où personne ne pourrait plus m’atteindre.Les paulownias aux fleurs mauves de la place d’Italie… Je me répétais cette phrase et je dois avouer qu’elle me faisait monter les larmes aux yeux, ou bien était-ce le froid de l’hiver ? En somme, j’étais revenu au point de départ et, si les distributeurs de billets avaient existé vers 1964, la fiche aurait été la même pour moi : Droits insuffisants. Je n’avais à cette époque aucun droit ni aucune légitimité. Pas de famille ni de milieu social bien défini. Je flottais dans l’air de Paris.
Patrick Modiano — L'Herbe des nuits -
Le clappement des sécateurs avait recommencé, et on était tous pliés, le dos émergeant à peine des vignes qui par ici ne sont pas trop hautes, sauf Auguste, qui poursuivait — lui aussi avec les lèvres comme s’il avait bu l’encre d’écolier — et son bras qui faisait des tracés dans l’air avec son sécateur. — (Joseph Zobel, Le Soleil partagé, dans le recueil du même nom, 1964)
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Il n’y a par ici ni savetiers ni cordonniers, répondit l’autre. Nous sommes tous sabotiers de père en fils et, de notre vie vivante, nous n’avons porté de souliers.
Charles Deulin — Manneken-Pis -
Lorsque nous cherchons Dieu, l'amour dit : par ici !
Victor Hugo -
En visitant le moulin de Montjay à Ménetruil, vous serez peut-être étonnés par la complexité des machines et du système qu’empruntait autrefois le grain dans les antres du moulin. Par ici les céréales secondaires, par là le blé ; simple broyage ou, au contraire, démarrage du circuit nettoyage, broyage, convertissage, blutage puis stockage. À chaque étape, une machine entre en jeu : meules, broyeur à marteaux, plansichter ou encore nettoyeuse moderne de marque « Lhuillier ».
Edition Bresse | Trieur « escargot » -
Vous êtes juilletiste et vous cherchez un moyen d'adoucir la reprise ? Vous êtes aoutien et vous comptez vous détendre devant des films et des séries ? Netflix a pensé à tous les types de vacanciers pour le mois d'août. Par ici le programme !
AlloCiné — C'est sur Netflix en août : les serial killers de Mindhunter et la magie de Dark Crystal : le temps de la résistance - News Séries - AlloCiné -
Cette « zone confort » porte bien son nom. Certains y verront un confinement supplémentaire, hors d’une cave ou d’un cellier à vins. Elle a pour moi un autre sens, une autre utilité, soit celle de me permettre, en tout temps, surtout en ces périodes d’isolation volontaire, de me servir, que ce soit une rasade, une larme ou même un dé à coudre de distillat, de mistelle ou de grand muté. Sans raison raisonnable sinon celle de jouir et de rêvasser dans ce monde désormais alangui pour les semaines, les mois à venir. Et que recèle cette fameuse tablette ? Par ici la visite !
Le Devoir — Une porte de frigo «tout confort» | Le Devoir -
Toqués de cuisine ? C'est par ici ! Chaque vendredi, le chef Benjamin Bajeux vous propose une recette facile ! De quoi réjouir vos papilles et impressionner vos proches. Aujourd'hui, vous cuisinerez vos propres spéculoos.
France 3 Hauts-de-France — RECETTE. Et si on fabriquait des spéculoos maison ? -
Petites quenelles de farine et d’œuf cuites à l’eau et parsemées de speck croustillant, les Kniddelen sont sans doute le plat quintessentiel du Luxembourg. Les traditions peuvent varier: ajout de crème par ici ou de quelques gouttes de café par là...
6 chouettes adresses pour 6 plats traditionnels | Paperjam News -
Foufouille, le sanglier « marque » beaucoup en se croisant avec un cochon blanc. Et puis il y a les vieilles races locales, le sanglier corse, le noir gascon, et d’autres, qui ressemblent beaucoup au sanglier, qui reste de toute façon leur grand père. Les gênes doivent se retrouver lors des croisements. Une laie qui fait 10 petits à n’importe quelle saison me semble quand même plus proche de la truie. D’ailleurs la dénomination de « cochonglier » rentre dans le langage courant par ici (sud Gers).
AgoraVox — Chasseurs et paysans... ne font pas toujours bon ménage ! - AgoraVox le média citoyen -
Toqués de Cuisine ? C'est par ici ! Chaque vendredi, le chef Benjamin Bajeux vous propose une recette facile ! De quoi réjouir vos papilles et impressionner vos proches. Aujourd'hui, vous dégusterez une carbonade flamande.
France 3 Hauts-de-France — RECETTE. Et si on essayait une carbonade flamande ?