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Il y a 26 citations sur le parc.
Après ce récit, Nicolas fit à plusieurs reprises un cauchemar qui se déroulait dans le parc d'attractions. Il ne s'en rappelait pas les péripéties au matin, mais devinait que sa pente l'entraînait vers une horreur sans nom, dont il risquait de ne pas se réveiller. Emmanel Carrère — La classe de neige
Sois soumis, mon chagrin, puis dans ton coin sois sourd.Tu la voulais la nuit, la voilà, la voici :Un air tout obscurci a chu sur nos faubourgs,Ici portant la paix, là-bas donnant souci.Tandis qu’un vil magma d’humains, oh, trop banals,Sous l’aiguillon Plaisir, guillotin sans amour,Va puisant son poison aux puants carnavals,Mon chagrin, saisis-moi la main ; là, pour toujours,Loin d’ici. Vois s’offrir sur un balcon d’oubli,Aux habits pourrissants, nos ans qui sont partis ;Surgir du fond marin un guignon souriant ;Apollon moribond s’assoupir sous un arc,Puis ainsi qu’un drap noir traînant au clair ponant,Ouïs, Amour, ouïs la Nuit qui sourd du parc. George Perec — La Disparition
Les cochons, dans un parc volant, au cul de la voiture qui les avait apportés, se mordaient et criaient Émile Zola — Terre
La Coulée du Cerf est un parc animalier situé à Saint-Laurent-des-Autels à quelques kilomètres d’Ancenis en sud Loire. Aménagé le long d'un ruisseau dans un cadre exceptionnel de 10 hectares, le parc présente plus de 500 animaux domestiques et sauvages : […]. Guide des parcs animaliers 2011-2012 — Petit Futé
D’une part on voyait des nouveau-nés dans des choux, d’autre part un bébé à bourrelets, en train de s’essuyer les yeux avec les poings et de brailler, soutenu sous les bras par une armature circulaire à roulettes jouant le rôle des actuels « parcs » et dite à cette époque « chariot ». Michel Leiris — L’âge d’homme
Ainsi, il n’existait pas dans ce pays de réseau de concessionnaires automobiles, ni même de garages à proprement parler… car le parc automobile circulant était si faible que le métier de réparateur automobile ne s’était pas encore structuré. Jean-Paul Tréguer — La révolution du Low cost. Les ressorts d’un succès
Les municipalités qui trouvent de l'argent pour installer une salle des fêtes ou un parc des sports
Dans le vieux parc solitaire et glacéDeux formes ont tout à l’heure passé.Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,Et l’on entend à peine leurs paroles.Dans le vieux parc solitaire et glacéDeux spectres ont évoqué le passé. […] Paul Verlaine — Colloque sentimental
Depuis que j’écris ces pages, je me dis qu’il y a un moyen, justement, de lutter contre l’oubli. C’est d’aller dans certaines zones de Paris où vous n’êtes pas retourné depuis trente, quarante ans et d’y rester un après-midi, comme si vous faisiez le guet. Peut-être celles et ceux dont vous vous demandez ce qu’ils sont devenus surgiront au coin d‘une rue, ou dans l’allée d’un parc, ou sortiront de l’un des immeubles qui bordent ces impasses désertes que l’on nomme « square » ou « villa ». Ils vivent de leur vie secrète, et cela n’est possible pour eux que dans des endroits silencieux, loin du centre. Pourtant, les rares fois où j’ai cru reconnaître Dannie, c’était toujours dans la foule. Un soir, Gare de Lyon, quand je devais prendre un train, au milieu de la cohue des départs en vacances. Un samedi de fin d’après-midi, au carrefour du boulevard et de la Chaussée d’Antin dans le flot de ceux qui se pressaient aux portes des grands magasins. Mais, chaque fois, je m’étais trompé.Un matin d’hiver, il y a vingt ans, j’avais été convoqué au tribunal d’instance du treizième arrondissement, et vers onze heures, à la sortie du tribunal, j’étais sur le trottoir de la place d’Italie. Je n’étais pas revenu sur cette place depuis le printemps de 1964, une période où je fréquentais le quartier. Je me suis aperçu brusquement que je n’avais pas un sou en poche pour prendre un taxi ou le métro et rentrer chez moi. J’ai trouvé un distributeur de billets dans une petite rue derrière la mairie, mais après avoir composé le code une fiche est tombée à la place des billets. Il y était écrit : « Désolé. Vos droits sont insuffisants. » De nouveau, j’ai composé le code, et la même fiche est tombée avec la même inscription : « Désolé. Vos droits sont insuffisants. » J’ai fait le tour de la mairie et de nouveau j’étais sur le trottoir de la place d’Italie.Le destin voulait me retenir par ici et il ne fallait pas le contrarier. Peut-être ne parviendrais-je plus jamais à quitter le quartier, puisque mes droits étaient insuffisants. Je me sentais léger à cause du soleil et du ciel bleu de janvier. Les gratte-ciel n’existaient pas en 1964, mais ils se dissipaient peut à peu dans l’air limpide pour laisser place au café du Clair de lune et aux maisons basses du boulevard de la Gare. Je glisserais dans un temps parallèle où personne ne pourrait plus m’atteindre.Les paulownias aux fleurs mauves de la place d’Italie… Je me répétais cette phrase et je dois avouer qu’elle me faisait monter les larmes aux yeux, ou bien était-ce le froid de l’hiver ? En somme, j’étais revenu au point de départ et, si les distributeurs de billets avaient existé vers 1964, la fiche aurait été la même pour moi : Droits insuffisants. Je n’avais à cette époque aucun droit ni aucune légitimité. Pas de famille ni de milieu social bien défini. Je flottais dans l’air de Paris. Patrick Modiano — L'Herbe des nuits
Nous nous vîmes ensuite, de jour, au Cream Rica près de La Cabafia, au parc de l’Exposition, et on alla au ciné, en se prenant la main et s’embrassant dans le noir. Je l’avais vue deux ou trois fois encore, sur son lieu de travail ou dans la rue, avant cette soudaine irruption dans ma chambre de clinique. Mario Vargas Llosa — Le poisson dans l’eau
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau. À l’instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel ; j’oubliai les catastrophes dont je venais d’être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive. Quand je l’écoutais alors, j’étais triste de même aujourd’hui ; mais cette première tristesse était celle qui naît d’un désir vague de bonheur, lorsqu’on est sans expérience ; la tristesse que j’éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie. François René de Chateaubriand — Mémoires d’outre-tombe
On n'écrit pas parce qu'on a quelque chose à dire mais parce qu'on a envie de dire quelque chose. Emil Michel Cioran — Ecartèlement
Je suis inculte parce que je n'en pratique aucun, et insecte parce que je me méfie de toutes. Raymond Queneau
Les choses ne sont pas bonnes parce qu’elles sont anciennes ; elles sont anciennes parce qu’elles sont bonnes. André Toulouse
Nous adorons nos amis non pas parce qu'ils nous amusent, mais parce que nous les amusons. Evelyn Waugh
Je marche parce que l'éducation marche mal. Je marche parce que trop de pères reculent. Je marche parce que l'intégration boîte. Je marche parce qu'il faut avancer. Jean-Jacques Goldman — interview pour le Journal du Dimanche du 11 janvier 2015
Tout ce qu’il faut pour faire une comédie c’est un parc, un policier et une jolie fille. Charlie Chaplin
Le mouchoir, c'est un parc à huîtres. Pierre Perret
Je ne l’aime pas parce qu’il est gentil mais parce que c’est mon enfant. Rabindranàth Tagore
Mon grand faible est aux portes de Paris : rien ne vaut une partie de foot entre copains et enfants le dimanche dans le parc de Sceaux. André Dussollier