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Citations sur le passage
Il y a 48 citations sur le passage.
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Au fou et au vent il faut livrer passage.
Proverbe espagnol -
Il n'y a que les usuriers pour jouir du passage du temps.
Valeriu Butulescu — Aphorismes -
Vie : passage sur terre. Mort : passage sous terre.
Jicka -
Le passage clouté est le haut lieu de la tendresse municipale.
France Quéré — Au fil de l'autre -
La joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection.
Baruch Spinoza — L’Ethique -
Même le temps n’est pas insensible à son propre passage.
David Mitchell — Ecrits fantômes -
La mort n'est qu'un rite de passage.
Claude-Gérard Sarrazin — Phosphoros -
Qui marche dans la neige ne peut pas cacher son passage.
Proverbe chinois -
L'important c'est de n'être que de passage.
Eugène Dabit -
La vie c’est le passage. Dire qu’elle est passage revient à dire qu’elle est action.
Gaston Berger — Encyclopédie française XX, 20.02.7. -
Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs.
Michel de Montaigne -
La politique est un passage obligé pour changer une société.
Mario Vargas Llosa — Entretien avec Catherine Argand - Février 1995 -
Une pensée est une idée de passage.
Pythagore -
Les hommes sont des oiseaux de passage.
William Shakespeare -
Je ne peins pas l'être. Je peins le passage.
Michel Eyquem de Montaigne — Essais, III, 2 -
Nous sommes des oiseaux de passage, demain nous serons loin.
Proverbe tzigane -
Villain, après un passage à vide vers le deuxième kilomètre, a effectué un retour remarquable
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... ce cycle de conférences et travaux dirigés, intéressant au sens le plus fort du terme les participants, allant à la rencontre de leurs inquiétudes et de leurs curiosités les plus vives (...), les libérera de combien de «passages à vide», souvent même leur épargnera le temps consumé en vain sur une fausse route...
Antoine, Passeron — Réforme Universitaire -
Des automobiles attendant devant un passage à niveau
Butor — Modification -
Dans les gares importantes des lignes très fréquentées, on fait passer les voyageurs par-dessus les voies au moyen d'une passerelle, ou par-dessous au moyen d'un passage souterrain
Bricka — Cours chemin de fer -
[Les docteurs de l'Inde] admettent, par une sorte de passage à la limite, que le moyen supérieur [parmi ceux qui permettent de s'acheminer vers le but] est déjà, en sa nature profonde, une anticipation de la fin
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Les élèves qui ne sont pas retenus pour le passage direct en classe de seconde devront subir l'examen de passage ordinaire
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Le passage ou passège est un pas écouté, rassemblé et relevé, qui a l’action du trot, quoique plus raccourci, et plus mesuré et aussi plus cadencé que le pas ordinaire.
Félix van der Meer — Connaissances complètes du cavalier -
Tarifs et contrat de passage
M. Benoist, Pettier — Transport maritime -
Cette position de retrait permet à Miles de dissimuler bon nombre de ratés dans les exposés et une certaine tendance à canarder dans les passages difficiles.
Franck Bergerot — Miles Davis - Introduction à l'écoute du jazz moderne -
Revenons à l’œuvre de Stirner. Un des passages les plus remarquables de L’Unique et sa Propriété est celui où il définit la bourgeoisie par rapport aux déclassés.
Émile Armand — Le Stirnérisme -
Voici le passage et le billet de chemin de fer du prote que nous avons en vain attendu à la gare d’Orsay.
Jules Supervielle — Le voleur d’enfants -
J'indique au passage que ce fait ne doit pas constituer un alibi
Pineau — Société Nationale des Chemins de Fer et transports -
Un second passage, qui menait du faubourg du Temple aux étroites voies désertes du onzième arrondissement, me réservait des surprises. À peu près sur toute la longueur, et des deux côtés, il était flanqué d’hôtels meublés au piteux éclairage […]
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
Cahin-caha, après avoir déposé tous ses passagers palestiniens et franchi encore quelques passages difficiles sur une route semée de chicanes, de ralentisseurs et de nids-de-poule, le taxi atteint notre troisième checkpoint, Zatara.
Anne Brunswic — Bienvenue en Palestine: Chroniques d’une saison à Ramallah -
Sur 400 m une erreur d'appréciation d'une seconde sur le temps de passage aux 200 ou aux 300 m peut être funeste
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Le secrétaire d'État aux P.T.T. vient de (...) rappeler [la réglementation en vigueur] en réponse à une question écrite de M. Jean-Pierre Abelin, député U.D.F. de la Vienne, qui s'étonnait du nombre, à son opinion trop important, des «avis de passage» laissés au domicile des destinataires de paquets-poste ou d'objets recommandés, notamment en région parisienne. Journal officiel du 19 janvier ds, 20 mars
Le Monde -
Les bâtiments, cours et jardins attenants aux habitations sont exempts de la servitude de passage
auteur -
Un ministre ne peut agir seul: en raison des compétences législatives et budgétaires du parlement vers lequel le Premier ministre est le point de passage obligé
Belorgey — Gouvernement et administration en France -
Le passage du crétacé inférieur à la craie se voit bien quand on traverse le Vallage, de Vouziers à Tourcelles-Chaumont par exemple. — Charles Hyacinthe Chenet — Le sol et les populations de la Lorraine et des Ardennes
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Le passage du fleuve, large en ce point de deux cents mètres, se fait au moyen d’embarcations plates de six à dix mètres de long. — Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue
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Cette méthode offrait à Pierrotin la possibilité d'empocher le prix de deux places pour une, quand un habitant du pays venait demander de bonne heure une place appartenant à un oiseau de passage qui, par malheur, était en retard
Honoré de Balzac — Le Début de la vie -
La température de la réaction, variable le long du lit catalytique, dépend d’une part des proportions d’air, d’éthanol et de vapeur d’eau et, d’autre part, de la vitesse de passage des gaz sur le catalyseur.
Alain Chauvel — Gilles Lefebvre -
Par les journées de juillet très chaudes, le mur d’en face jetait sur la petite cour humide une lumière éclatante et dure.Il y avait un grand vide sous cette chaleur, un silence, tout semblait en suspens ; on entendait seulement, agressif, strident, le grincement d’une chaise traînée sur le carreau, le claquement d’une porte. C’était dans cette chaleur, dans ce silence – un froid soudain, un déchirement.Et elle restait sans bouger sur le bord de son lit, occupant le plus petit espace possible, tendue, comme attendant que quelque chose éclate, s’abatte sur elle dans ce silence menaçant.Quelquefois le cri aigu des cigales, dans la prairie pétrifiée sous le soleil et comme morte, provoque cette sensation de froid, de solitude, d’abandon dans un univers hostile où quelque chose d’angoissant se prépare.Étendu dans l’herbe sous le soleil torride, on reste sans bouger, on épie, on attend.Elle entendait dans le silence, pénétrant jusqu’à elle le long des vieux papiers à raies bleues du couloir, le long des peintures sales, le petit bruit que faisait la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Elle entendait se fermer la porte du bureau.Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.Elle les sentait ainsi, étalés, immobiles, derrière les murs, et prêts à tressaillir, à remuer.Elle ne bougeait pas. Et autour d’elle toute la maison, la rue semblaient l’encourager, semblaient considérer cette immobilité comme naturelle.Il paraissait certain, quand on ouvrait la porte et qu’on voyait l’escalier, plein d’un calme implacable, impersonnel et sans couleur, un escalier qui ne semblait pas avoir gardé la moindre trace des gens qui l’avaient parcouru, pas le moindre souvenir de leur passage, quand on se mettait derrière la fenêtre de la salle à manger et qu’on regardait les façades des maisons, les boutiques, les vieilles femmes et les petits enfants qui marchaient dans la rue, il paraissait certain qu’il fallait le plus longtemps possible – attendre, demeurer ainsi immobile, ne rien faire, ne pas bouger, que la suprême compréhension, que la véritable intelligence, c’était cela, ne rien entreprendre, remuer le moins possible, ne rien faire.Tout au plus pouvait-on, en prenant soin de n’éveiller personne, descendre sans le regarder l’escalier sombre et mort, et avancer modestement le long des trottoirs, le long des murs, juste pour respirer un peu, pour se donner un peu de mouvement, sans savoir où l’on va, sans désirer aller nulle part, et puis revenir chez soi, s’asseoir au bord du lit et de nouveau attendre, replié, immobile.
Nathalie Sarraute — Tropismes -
Mais la vieille futée se sauva dans la rue. Elle n’était pas belle à voir avec sa robe dégrafée par-derrière, ses bas qui retombaient, ses mèches qui flottaient, un œil au beurre noir, le visage flapi et, sans dentier, la bouche flasque. Les gens se retournaient sur son passage.
Blaise Cendrars — Emmène-moi au bout du monde