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Citations sur la passe
Il y a 66 citations sur la passe.
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Du vent dans les voiles, et bon an mal an Et bois sec bois vert, engrangeait le temps Qui passe et qui bruit, pour le disperser En sensé caviar d’une ponte insensée
Guy Goffette — Le pêcheur d’eau -
Désormais, la détention d’un faux passe sera passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Présenter un passe appartenant à autrui ou transmettre à autrui un passe en vue de son utilisation frauduleuse sera puni d’une amende forfaitaire de 1 000 euros, contre 135 euros aujourd’hui.
«Passe sanitaire : 192 483 faux recensés par le ministère de l’intérieur — 435 enquêtes ouvertes» -
En français, l'indicatif comporte six temps du passé, l'imparfait, le passé simple, le passé composé, le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur
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Le ton de Belsenza redevint léger et mondain, et je le sentis rompre de nouveau , cette fois définitivement . D’un bout à l’autre de cette conversation toute en passes suspectes , il avait été pour moi la silhouette vexante qui , dans l’arène , transparait , puis disparaît jusqu’à l’exaspération derrière un lambeau d’étoffe rouge . < > Julien Gracq < > Le Rivage des Syrtes
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Le passé englobe tous les temps qui réfèrent effectivement à une époque révolue par rapport au moment de l'énoncé du locuteur pris comme origine. En français on distingue, d'après leur forme et leur signification, un passé simple ou défini Mounin1974.
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Je déteste me souvenir, en général. Et ça ne m'arrive pas: ma vie n'est pas dans le passé, elle est devant moi
Malraux — La Condition humaine -
Arrivé ainsi au comble de la tristesse, l'auteur [de l'Ecclésiaste] (…) entame cette description de la vieillesse, (…) qui ressemble aux éblouissantes passes d'un prestidigitateur, jonglant avec des têtes de mort.
Ernest Renan — Histoire du peuple d’Israël -
Sa vie continua comme par le passé. Rien n'était changé, sauf que son fils Césaire dormait au cimetière
Maupassant — Contes et nouvelles, Père Amable -
Peu à peu, il agrandit son établissement, lui adjoignit un hôtel borgne où de savantes « passes » lui assurèrent de larges profits.
Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette -
C’était un bonnet dont la passe, très ornée, se composait d’étroits bouillonnés alternant avec des entre-deux brodés. Aussi s’appliquait-elle, muette, soigneuse, repassant les bouillonnés et les entre-deux au coq, un œuf de fer fiché par une tige dans un pied de bois.
Émile Zola — L'Assommoir -
Il eut vaguement la tentation de suivre dans un hôtel de passe la première fille rencontrée
Vailland — Drôle de jeu -
Une passe d'armes rapprocha [les mâles] entrecroisa leurs pattes griffues
Genevoix — Rroû -
La passe est le geste du rugby. Passe sur un pas, passe sautée, passe croisée, passe vrillée… Elle est don du ciel et don de soi. Par elle, le rugby a parfois des allures de ballet.
Éric des Garets — Du rugby -
Les conseils accordèrent quelques taxes nouvelles, notamment le droit de passe sur les routes
Lefebvre — Révolution française -
Quand je pense qu'il y a de grands auteurs, et riches, qui voyagent en première classe, et sans payer, grâce à des passes de chemin de fer qui leur sont données.
Léautaud — Passe-temps -
Le sous-préfet [à Bayonne] m'a donné une passe pour l'extrême frontière.
Stendhal — Mémoires d’un touriste -
Être dans une bonne passe, être dans une bonne situation.
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Les avions de chasse volant à des vitesses largement supersoniques n'auront guère qu'une seule « passe » pour descendre leur adversaire aérien.
Pierre Billotte — Considérations stratégiques -
Chacun, dans sa sphère, sent qu'il y a un effort à tenter, −qu'on me passe l'expression, −un grelot à attacher
Viollet-Le-Duc — Architecture -
Décrire ce qu'on voit, passe encore; voir ce qu'il faut décrire, voilà le difficile
Lucien Febvre — Examen de conscience historique, [1933] dans Combats -
Madame Fourchambault: Mon mari, et moi, nous ne faisons que notre devoir en vous protégeant... mais il est certain que vous avez été au moins bien imprudente. Marie: Au moins? que voulez-vous dire? Madame Fourchambault: Passons, mademoiselle!
Augier — Fourchambault -
Il l'a sentie passer, la note
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cléopâtre [au Centurion]: Emparez-vous de cet idiot. antoine: Par Pollux! la chose est forte (...). le centurion: C'est bon! Pas d'observation! Passez, passez la porte!
Georges Courteline — Conversations de Alceste et d'Actium -
Et vous m'avez aimée comme cela, en deux heures, en passant de Douvres à Calais?
Alexandre Dumas père — Le Cachemire vert -
L'expression passer fleur n'est pas, je dois le dire, de la façon de l'écrivain [Mmede Gasparin]. « Dans tout le centre de la France, m'écrit-on, dans l'Ouest, dans le Poitou, il n'y a pas un jardinier qui s'exprime autrement »
Sainte-Beuve — Nouveaux Lundis -
... voici passer au galop le corbillard de loucherbem, l'immonde voiture qui vient ramasser dans les boucheries la viande gâtée (...) grande caisse noire, qui laisse (...) une traînée d'amphithéâtre ambulant.
Jean Richepin — Le Pavé -
Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d'abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, […].
Sébastien Sholt — Désolation -
Femme nue, femme noireVétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beautéJ’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeuxEt voilà qu’au cœur de l’Eté et de Midi,Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calcinéEt ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigleFemme nue, femme obscureFruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma boucheSavane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’EstTamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueurTa voix grave de contralto est le chant spirituel de l’AiméeFemme noire, femme obscureHuile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or rongent ta peau qui se moireA l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.Femme nue, femme noireJe chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’EternelAvant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Léopold Sédar Senghor — « Femme noire » -
Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons. » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
André Breton et Philippe Soupault — Les Champs magnétiques -
Femme nue, femme noireVêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté !J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux.Et voilà qu’au cœur de l’Été et de Midi, je te découvre Terre promise, du haut d’un haut col calcinéEt ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle.Femme nue, femme obscureFruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma boucheSavane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’EstTam-tam sculpté, tam-tam tendu qui grondes sous les doigts du VainqueurTa voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée.Femme nue, femme obscureHuile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peauDélices des jeux de l’esprit, les reflets de l’or rouge sur ta peau qui se moireA l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.Femme nue, femme noireJe chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’ÉternelAvant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Léopold Sédar Senghor — Chants d’ombre -
Loin des yeux, loin du cœur ça n’existe pasLoin des yeux, loin du cœur moi je pense à toiEt chaque jour qui passe me rapproche de toiAu rendez-vous de ton amour je suis toujours là
Demis Roussos — Loin des yeux -
« En route, mauvaise troupe », disait mon père et, lorsqu’il rencontrait des gens avec une tête qui ne lui plaisait pas, il criait « Les chiens aboient, la caravane passe ». Et la caravane passait, poussant parfois jusqu’à Guérande ou encore plus loin, à Paimbœuf au bord de la Loire, où habitait le cousin Louis.
Jacques Prévert — Choses et autres -
« Eh après tout, vous n’avez qu ’à vous répéter le proverbe arabe “Les chiens aboient, la caravane passe.” » Ce conseil que m’avait donné Gide m’est revenu bien des fois à la mémoire. Et à l’occasion je me représente (sur le mode romantique le plus désuet) comme un vagabond à l’échelle de la planète, un de ces voyageurs en train d’errer la nuit au milieu du désert, et passant près de campements désolés aux feux éteints, où de farouches natifs sont tapis (…)
Truman Capote — Les chiens aboient -
Mais un bon averti en vaut deux ; ces injures il les a repoussées du pied, ajouta-t-il plus énergiquement encore, et avec un regard si farouche que nous cessâmes un instant de manger. Comme dit un beau proverbe arabe « Les chiens aboient, la caravane passe. » Après avoir jeté cette citation, M. de Norpois s’arrêta pour nous regarder et juger de l’effet qu’elle avait produit sur nous.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Qu’ils viennent à mon secours, eux seuls peuvent me délivrer, ils le savent bien. Un signe venu d’eux, un seul petit signe de soutien, d’acquiescement suffirait pour faire pencher en ma faveur. Je tourne vers eux des regards implorants. Dans leurs yeux attentifs, dans leur silence des images, des mots défilent. Roquet aboyant aux chausses, les chiens aboient la caravane passe, le pou dans la crinière du lion, la grenouille et le bœuf.
Nathalie Sarraute — « Disent les imbéciles » -
Nous avons tous un épiderme sensible aux tziganes et aux marches militaires. […]Il y a des œuvres longues qui sont courtes. L’œuvre de Wagner est une œuvre longue qui est longue, une œuvre en étendue, parce que l’ennui semble à ce vieux dieu une drogue utile pour obtenir l’hébétement des fidèles.Il en est ainsi des magnétiseurs qui hypnotisent en public. La bonne passe qui endort est généralement très courte et très simple, mais ils l’accompagnent de vingt passes postiches qui frappent la foule.La foule est séduite par le mensonge ; elle est déçue par la vérité trop simple, trop nue, trop peu inconvenante. […]Socrate disait : « Quel est cet homme qui mange du pain comme si c’était de la bonne chère, et la bonne chère comme si c’était du pain ? »Réponse : le mélomane allemand.
Jean Cocteau — Le Coq et l’Arlequin -
C’était là, dans mon histoire, que s’était posé le papillon qui passe dans le ciel de tout homme une fois dans sa vie, ni plus extraordinaire, ni plus rapide que tous les autres, mais contrairement à tous ceux qu’on a pris ou laissé voler, absolument inaccessible.
Michel Braudeau — Pérou -
C’est une chose étrange à la fin que le mondeUn jour je m’en irai sans en avoir tout ditCes moments de bonheur ces midi d’incendieLa nuit immense et noire aux déchirures blondes […]Il y aura toujours un couple frémissantPour qui ce matin-là sera l’aube premièreIl y aura toujours l’eau le vent la lumièreRien ne passe après tout si ce n’est le passant […]Malgré tout je vous dis que cette vie fut telleQu’à qui voudra m’entendre à qui je parle iciN’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merciJe dirai malgré tout que cette vie fut belle
Louis Aragon — Les Yeux et la mémoire -
Benoîte a ce côté universitaire organisé qui sait à heure fixe extirper d’elle la substantifique moelle. Elle se passe des commandes et elle honore ses propres contrats.
Benoîte et Flora Groult — Journal à quatre mains -
Le plus étonnant dans la carrière « de sosie juste pour le plaisir » de Christian Durand, c’est qu’elle devait plutôt débuter avec une tête d’Eddy Mitchell, dont il conserve de faux airs. « Mais, avec l’âge, je me suis mis à davantage ressembler à Johnny », rembobine l’Ingréen, qui jamais ne passe inaperçu dans la rue, au supermarché… Nul part. Jamais.
Jour de deuil pour le sosie loirétain de Johnny Hallyday — larep.fr