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Il y a 91 citations sur le pays.
Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons. » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment. André Breton et Philippe Soupault — Les Champs magnétiques
Lorsque je fus rentré au pays, j’estimai de mon devoir de me rendre aussitôt dans la ville d’Alberto afin de rapporter à sa mère et à son frère tout ce que je savais. Je fus accueilli avec courtoisie et cordialité, mais dès que j’eus commencé mon récit la mère me pria de l’interrompre, elle savait déjà tout, au moins en ce qui concernait Alberto, et il était inutile que je lui répète les sempiternelles et épouvantables histoires. Marcel Proust — À la recherche du temps perdu
Nuñez avançait, du pas confiant de l’adolescent qui entre dans la vie. Toutes les vieilles histoires de la vallée ensevelie et du Pays des Aveugles lui étaient revenues en mémoire et comme un refrain dans ses pensées, il se répétait le proverbe : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Herbert George Wells — Le Pays des Aveugles
Vive l’armée ! s’écria Rodolphe d’une voix vibrante qui fit battre les cœurs des jeunes filles. J’ai trouvé hier soir mon chemin de Damas. J’abandonne ma fortune pour me dévouer à ma famille et à mon pays. Marcel Aymé — Le Nain
Nul n’est prophète, non seulement chez lui, mais en son pays ; voilà ce que nous apprend l’histoire. […] Dans mon pays de Gascogne, on trouve amusant que je sois imprimé ; plus on est loin de chez moi quand on me découvre, plus ma réputation est grande. Montaigne — Essais
De même qu’ils n’ont pas cru jadis au génie de Cambrinus, ils ne croiront point aujourd’hui à sa gloire, et quand celui qui a écrit ces lignes ira boire une pinte à la ducasse de Fresnes, on ne se gênera mie pour le traiter d’imposteur, tant il est vrai que nul n’est prophète en son pays ! Charles Deulin — Cambrinus
Parlons d’abord d’Henri Matisse, un des peintres les plus décriés du moment. N’a-t-on pas vu récemment la presse tout entière (y compris ce journal) le combattre avec une rare violence ? Nul n’est prophète en son pays et tandis que l’acclamant l’étranger acclame la France, celle-ci se prépare à lapider un des artistes les plus séduisants de la plastique contemporaine. Guillaume Apollinaire — Œuvres en prose complètes
La preuve : le triomphe de la baguette, au détriment du bâtard qui a eu son heure de gloire, ce qu’on ignore parce que nous ne connaissons rien au pain. Ici, on a beau lever les yeux au ciel, ailleurs, on est plus admiratif ! Enfin, nul n’est prophète en son pays. François-Marie Banier — Balthazar
Une complication existait dans ce régime dotal des pays de droit écrit : le mari faisait généralement à sa femme une donation en corrélation avec la dot qu’il recevait : […]. Pendant le mariage, le mari en jouissait comme des biens dotaux ; la femme n’y avait droit qu’en cas de survie. Cet augment devint obligatoire au XIIIe siècle, pour permettre à la femme de s’entretenir suivant sa qualité : cela rappelle un peu le douaire des pays du Nord. Gabriel Lepointe — La Famille dans l’ancien droit
Très cher fils,[…] je t’engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Épistémon : l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples, peuvent te former.J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintilien ; deuxièmement le latin ; puis l’hébreu pour les saintes Lettres, le chaldéen et l’arabe pour la même raison ; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu’il n’y ait d’étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t’aideras de l’Encyclopédie universelle des auteurs qui s’en sont occupés.Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t’en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans ; continue ; de l’astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l’astrologie, comme autant d’abus et de futilités.Et quant à la connaissance de l’histoire naturelle, je veux que tu t’y adonnes avec zèle : qu’il n’y ait ni mer, ni rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l’Orient et du Midi, que rien ne te soit inconnu.Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme. Et pendant quelques heures du jour, va voir les saintes Lettres : d’abord en grec le Nouveau Testament et les épîtres des apôtres, puis, en hébreu, l’Ancien Testament.En somme, que je voie en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs.Et je veux que, bientôt, tu mesures tes progrès ; cela, tu ne pourras mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés tant à Paris qu’ailleurs.Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n’est que ruine de l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; […]Mon fils, que la paix et la grâce de Notre-Seigneur soient avec toi. Amen.D’Utopie, ce dix-septième jour du mois de mars,ton père, Gargantua. François Rabelais — Pantagruel
Pierrick Massiot a cité Jean de la Fontaine, hier. Le président de la Région Bretagne a choisi la courte fable Le Lion et le Rat pour illustrer la signature du contrat du pays de Lorient. Un lion sauve un rat et personne ne comprend pourquoi. Jusqu'au jour où le lion, pris dans des filets, est libéré par le rat fort content d'en grignoter les mailles. ‘’C'est finalement un assez bon résumé de notre politique de partenariat : se souvenir que l'on a aussi besoin de plus petit que soi, a suggéré Pierrick Massiot. Nous prônons la coopération territoriale au sein des pays.’’ ouest-france.fr — 9 juillet 2015
"Il devient de plus en plus probable que le virus va circuler dans un nombre croissant de pays, et intensifier sa circulation là où il se trouve déjà", constate Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l'Unité des infections respiratoires de Santé publique France, chargé de tracer des scénarios pour les pouvoirs publics L'Express — Coronavirus : de la "coronapanique" à la pandémie
Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler : Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle ? Et le miroir lui répondait : Vous êtes la plus belle du pays, Madame. Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité. Les frères Grimm — Blanche-Neige et les sept nains
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
Pangloss disait quelquefois à Candide : Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’Inquisition, si vous n’aviez pas couru l’Amérique à pied, si vous n’aviez pas donné un bon coup d’épée au baron, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches.Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. Voltaire — Candide
Aux frais de son éditeur, membre du comité, rappelle-t-il en plissant les yeux, il faisait donc d’une pierre deux coups en se renseignant aussi sur la tombe de mon père. Joignant l’astuce à l’économie, il s’est donc rendu dans ce pays montagneux (…) Alix de Saint-André — Papa est au Panthéon
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’aiLe regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé.Au pays bleu mon âme en vain se réfugie,Elle n’a jamais pu perdre la nostalgieDes verts chemins qui vont là-bas, à l’horizon.Comme un pauvre captif vieilli dans sa prisonSe cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtrePour voir mourir le jour et pour le voir renaître.Ou comme un exilé, promeneur assidu,Regarde du coteau le pays défenduSe dérouler au loin sous l’immensité bleue,Ainsi je fuis la ville et cherche la banlieue.Avec mon rêve heureux j’aime partir, marcherDans la poussière, voir le soleil se coucherParmi la brume d’or, derrière les vieux ormes,Contempler les couleurs splendides et les formesDes nuages baignés dans l’occident vermeil,Et, quand l’ombre succède à la mort du soleil,M’éloigner encor plus par quelque agreste rueDont l’ornière rappelle un sillon de charrue,Gagner les champs pierreux, sans songer au départ,Et m’asseoir, les cheveux au vent, sur le rempart.Au loin, dans la lueur blême du crépuscule,L’amphithéâtre noir des collines recule,Et, tout au fond du val profond et solennelParis pousse à mes pieds son soupir éternel.Le sombre azur du ciel s’épaissit. Je commenceA distinguer des bruits dans ce murmure immense,Et je puis, écoutant, rêveur et plein d’émoi,Le vent du soir froissant les herbes près de moi,Et parmi le chaos des ombres débordantes,Le sifflet douloureux des machines stridentes,Ou l’aboiement d’un chien, ou le cri d’un enfant,Ou le sanglot d’un orgue au lointain s’étouffant,Ou le tintement clair d’une tardive enclume,Voir la nuit qui s’étoile et Paris qui s’allume François Coppée — « Un pâle enfant du vieux Paris »
L’administration Bush, qui avait balayé l’acquis de l’ère Clinton et placé la RPDC parmi les pays de l’« axe du mal », la menaçant du feu nucléaire, avait été contrainte de revenir à la case départ : en d’autres termes, le schéma de l’accord de 1994 qu’elle avait voué aux gémonies. Philippe Pons — Corée du Nord
Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.On avait en conséquence saisi un Biscayen convaincu d’avoir épousé sa commère, et deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard : on vint lier après le dîner le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour l’avoir écouté avec un air d’approbation : tous deux furent menés séparément dans des appartements d’une extrême fraîcheur, dans lesquels on n’était jamais incommodé du soleil : huit jours après ils furent tous deux revêtus d’un san-benito, et on orna leurs têtes de mitres de papier : la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées, et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites. Ils marchèrent en procession ainsi vêtus, et entendirent un sermon très-pathétique, suivi d’une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu’on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n’avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable. Voltaire — Candide ou l’Optimisme
L’indifférence du sage pour qui tout pays est patrie et toute religion un culte valable à sa manière exaspérait mêmement cette foule de prisonniers ; si ce philosophique renégat, qui ne reniait pourtant aucune de ses croyances véritables, était pour eux tous un bouc émissaire, c’est que chacun, un jour, secrètement ou parfois même à son insu, avait souhaité sortir du cercle où il mourrait enfermé. Marguerite Yourcenar — L’Œuvre au Noir