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Citations sur le périr
Il y a 15 citations sur le périr.
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L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours.
Jean d'Ormesson — Casimir mène la grande vie -
Je persiste à penser que le poème n’est accompli que s’il se fait chant, parole et musique en même temps. La diction dite expressive à la mode, à la manière du théâtre ou de la rue, est l’anti-poème. Comme si le rythme n’était pas, sous sa variété, monotonie, qui traduit le mouvement substantiel des Forces cosmiques de l’Eternel !… Il est temps d’arrêter le processus de désagrégation du monde moderne, et d’abord de la poésie. Il faut restituer celle-ci à ses origines, au temps qu’elle était chantée – et dansée. Comme en Grèce, en Israël, surtout dans l’Egypte des Pharaons. Comme aujourd’hui en Afrique noire. « Toute maison divisée contre elle-même », tout art ne peut que périr. La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ?
Léopold Sédar Senghor — Comment les lamantins vont boire à la source » -
Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne […]
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
Les sources auxquelles j'ai puisé pour mon travail sont malheureusement loin d'être abondantes. On sait que les commentaires de Sylla ont péri, ainsi que les livres de Tite-Live qui racontaient la guerre sociale.
Prosper Mérimée — Essai sur la guerre sociale -
Mais, les protestants, fussent-ils tous riches comme Crésus, il n'en demeurera pas moins vrai, que le protestantisme périra comme ont péri toutes les autres sectes.
Jean Perrone — Le protestantisme et l'église catholique: Controverses à l'usage du peuple -
PYRRHUS.Madame, demeurez.On peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez.Oui, je sens à regret qu’en excitant vos larmes,Je ne fais contre moi que vous donner des armes ;Je croyais apporter plus de haine en ces lieux.Mais, madame, du moins, tournez vers moi les yeux :Voyez si mes regards sont d’un juge sévère,S’ils sont d’un ennemi qui cherche à vous déplaire.Pourquoi me forcez-vous vous-même à vous trahir ?Au nom de votre fils, cessons de nous haïr.À le sauver enfin c’est moi qui vous convie.Faut-il que mes soupirs vous demandent sa vie ?Faut-il qu’en sa faveur j’embrasse vos genoux ?Pour la dernière fois, sauvez-le, sauvez-vous.Je sais de quels serments je romps pour vous les chaînes ;Combien je vais sur moi faire éclater de haines.Je renvoie Hermione, et je mets sur son front,Au lieu de ma couronne, un éternel affront ;Je vous conduis au temple où son hymen s’apprête ;Je vous ceins du bandeau préparé pour sa tête.Mais ce n’est plus, madame, une offre à dédaigner ;Je vous le dis : il faut ou périr, ou régner.Mon cœur, désespéré d’un an d’ingratitude,Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude.C’est craindre, menacer, et gémir trop longtemps.Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j’attends.Songez-y : je vous laisse, et je viendrai vous prendrePour vous mener au temple où ce fils doit m’attendre ;Et là vous me verrez, soumis ou furieux,Vous couronner, madame, ou le perdre à vos yeux.
Racine — Andromaque -
ŒDIPE — […] Est-il homme plus abhorré des dieux ? Étranger, citoyen, personne ne peut plus me recevoir chez lui, m'adresser la parole, chacun me doit écarter de son seuil. Bien plus, c'est moi-même qui me trouve aujourd'hui avoir lancé contre moi-même les imprécations que tu sais. A l'épouse du mort j'inflige une souillure, quand je la prends entre ces bras qui ont fait périr Laïos ! Suis-je donc pas un criminel ? suis-je pas tout impureté ? puisqu'il faut que je m'exile, et qu'exilé je renonce à revoir les miens, à fouler de mon pied le sol de ma patrie ; sinon, je devrais tout ensemble entrer dans le lit de ma mère et devenir l'assassin de mon père, ce Polybe qui m'a engendré et nourri. Est-ce donc pas un dieu cruel qui m'a réservé ce destin ? On peut le dire, et sans erreur.
Sophocle — Œdipe-roi -
La vie frissonne de lumière sur fond de mort. Philostrate peignit un crâne de mort. C'est, à l'opposé des Vanités du monde vivant, un Carpe diem funèbre il s'agit de cueillir la fleur de ce qui va périr tout à la fois dans…
Pascal Quignard — Le sexe et l'effroi -
Par la barbe d’Aaron ! qu’arrivera-t-il si ce jeune homme meurt ? S’il périt entre nos mains, ne serons-nous pas accusés de sa mort […]
Walter Scott — Ivanhoé -
Selon l'ordre naturel, le père doit finir avant son fils. Si tous les enfants mouraient de douleur à la mort de leur père, le genre humain périrait bientôt.
Charles Dufresny -
Tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive.
Évangile selon saint Matthieu, XXVI, 52 -
Il vaudrait mieux sacrifier les colonies qu'un principe.
Pierre Samuel Dupont, de Nemours — Discours à l'Assemblée constituante, 13 mai 1791 Alphonse de Prât de Lamartine, dans son Histoire des Girondins -
La chapelle Notre-Dame de Grâce construite en 1600-1615 par les bourgeois et les marins de Honfleur remplace une ancienne chapelle disparue dans un éboulement de la falaise. Cette chapelle primitive fut fondée avant l’an 1023 par Richard II Duc de Normandie, pour accomplir un voeu fait au cours d’une tempête où il avait failli périr. Depuis le culte de Notre-Dame de Grâce s’est perpétué.
Unidivers — Visite libre de la chapelle Notre-Dame de Grâce Chapelle Notre-dame de Grace Équemauville samedi 19 septembre 2020 -
Les démocrates Algériens sont au pied du mur. Il leur faut se rassembler, et vite, ou périr.
Médiaterranée — Les démocrates algériens face aux islamistes : se rassembler ou périr -
En réponse au texte de Denis Lessard, « Un tramway nommé périr… », publié le 17 juillet
La Presse — Tramway : le statu quo n’est pas une option