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Il y a 42 citations sur le poisson.
Comment ça, je noie le poisson ? Je ne noie pas le poisson. En évoquant le bonheur des femmes, je contourne mes légitimes inquiétudes de père, nuance. Daniel Pennac — Monsieur Malaussène au théâtre
Oh, elle avait beaucoup parlé (pour noyer le poisson ?) de Bruno, de leur séparation, de l’échec que cela représentait pour elle. Marine avait joué à fond la carte du désespoir amoureux… Marie Nimier — Sirène
Je pourrais noyer le poisson, m’en tirer par des clichés, et vous servir tout à trac l’épopée du Sauveur, des martyrs et tutti quanti. Yann Queffélec — Le Charme noir
LE TRIBUNAL L’avocat s’adresse au valet d’un ton menaçant.Ne tentez pas de noyer le poisson. Je vous ai demandé si Aguerra riait quand on lui a annoncé la répression de la révolte paysanne. J’y viens, dit le valet. Jean-Paul Sartre — L’Engrenage
Quelle heure est-il ? Je regardai ma montre Six heures. Mais n’essaie pas de noyer le poisson. Je t’ai dit que j’allais t’expliquer mais je veux d’abord voir les infos. Sylvie Granotier — Sueurs chaudes
C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. Jules Leclercq — La Terre de glace
— Mesdames, c’est aujourd’hui le 1er avril ! s’écria Marie de Boussac. Nous vous avons servi le poisson de rigueur. C’était notre devoir… et notre droit ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
La poésie des profondeurs marines réside souvent dans leur simplicité : un banc de poissons argentés, une anémone ondulant doucement, ou encore l'oscabrion, ce modeste architecte de coquilles multivalves. Lucien Dubois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Ce qui fait voir clairement 1° Que la Roquille étoit la moitié du demi-Poisson, le quart du Poisson, le huitième du demi-Setier, le seizième de la Chopine. le trente-deuxième de l'ancienne Pinte de Paris et la deux-cents-cinquantesixième partie de l'ancienne Velte de Paris. Nicolas Boileau — Barême général
L'aronde est un poisson volant
Il convient de relever une expression purement maritime: celle de «poisson à lard». On appelle ainsi les poissons dont la chair peut être fondue
Dans la coutume de Normandie étaient «poissons royaux»: le dauphin, l'esturgeon, le saumon, le turbot et quelques autres. Seul le dauphin entrait à la fois dans la catégorie de poissons à lard et de poisson royal
On pêche, dans les rivières de Gand, un poisson blanc fort délicat Chateaubriand — Mémoires d'outre-tombe
Il savait imiter le Samnite intrépide Qui secoue au combat son panache ondoyant,L'Andabate aux yeux clos, le Thrace diligent,Le svelte rétiaire, à la lance trifide,Menaçant du filet le mirmillon rapideDont le casque gaulois porte un poisson d'argent !
Il fallait juste qu’elle passe chez elle avant. Ses parents l’attendaient pour dîner. Sa mère avait préparé de la choucroute au poisson, son plat préféré. Elle ne pouvait pas leur faire faux bond. Elle repartirait après, par la fenêtre de sa chambre, pour ne pas avoir à leur dire qu’elle sortait. Franz-Olivier Giesbert — L’abatteur
Un pêcheur, ayant laissé couler son filet dans la mer, en retira un picarel. Comme il était petit, le picarel supplia le pêcheur de ne point le prendre pour le moment, mais de le relâcher en considération de sa petitesse. « Mais quand j’aurai grandi, continua-t-il, et que je serai un gros poisson, tu pourras me reprendre ; aussi bien je te ferai plus de profit. — Hé mais ! répartit le pêcheur, je serais un sot de lâcher le butin que j’ai dans la main, pour compter sur le butin à venir, si grand qu’il soit.Cette fable montre que ce serait folie de lâcher, sans espoir d’un profit plus grand, le profit qu’on a dans la main, sous prétexte qu’il est petit. Ésope — Le Pêcheur et le Picarel (traduction d'Émile Chambry
« Petit poisson deviendra grandPourvu que Dieu lui prête vie.Mais le lâcher en attendant,Je tiens pour moi que c'est folie ;Car de le rattraper il n'est pas trop certain.Un carpeau qui n'était encore que fretinFut pris par un pêcheur au bord d'une rivière.Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;Voilà commencement de chère et de festin :Mettons-le en notre gibecière.Le pauvre carpillon lui fit en sa manière :Que ferez-vous de moi ? je ne saurais fournirAu plus qu'une demi-bouchée.Laissez-moi carpe devenir :Je serai par vous repêchée.Quelque gros partisan m'achètera bien cher :Au lieu qu'il vous en faut chercherPeut-être encor cent de ma taillePour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi, rien qui vaille.Rien qui vaille et bien soit, repartit le pêcheur :Poisson mon bel ami, qui faites le prêcheur,Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire ;Dès ce soir on vous fera frire.Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras ;L'un est sûr, l'autre ne l'est pas. » Jean de La Fontaine — Fables
Ce soir à Circeto des hautes glaces, grasse comme le poisson, et enluminée comme les dix mois de la nuit rouge, — (son cœur ambre et spunck), — pour ma seule prière muette comme ces régions de nuit et précédant des bravoures plus violentes que ce chaos polaire. Arthur Rimbaud — Illuminations
Il existe aussi tout un commerce de poisson dans des récipients des couloirs avec des étals de glace pilée et de cacahouètes tout cela se mêlant à des séances de marionnettes, des glapissements de chansons chinoises, des fumeries d'opium... Pablo Neruda — Né pour naître
La barque filait bien, compte tenu de ce qu'elle avait à traîner ; le vieux tenait la barre sous le bras. Il avait son poisson sous les yeux ; il lui suffisait d'ailleurs de sentir son dos douloureux contre le rebord de l'arrière, il lui suffisait de regarder ses mains, pour se convaincre que cette aventure avait réellement eu lieu, que ce n'était pas un songe. Ernest Hemingway — Le vieil homme et la mer