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Il y a 46 citations sur le port.
Vers 4 heures, j’aperçois de nouveau la terre après avoir barré toute la nuit ; je passe au petit jour près d’un destroyer américain et entre dans le port Saint-Georges. Alain Gerbault — À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti
Le port d’Envalira est le plus haut col routier de la chaîne pyrénéenne.
Il n’y a non plus aucun pittoresque dans les costumes, car le port du pareu ou pagne indigène est interdit dans les rues de Papeete. Alain Gerbault — À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti
Tout le monde les connaît. Avec leur costume sombre, leurs tatouages et leur port altier, ils sont reconnaissables entre tous. Charlotte Menegaux — « Yakusa
Arbuste, une essence ligneuse dont le port n’excède pas sept mètres de haut Code du développement territorial — Service Public de Wallonie
De son côté, Bloomberg maintient ses informations et a même ajouté récemment que des ports Ethernet avaient été bidouillés pour écouter aux serveurs. Mickaël Bazoge — The Big Hack : Tim Cook demande à Bloomberg de se rétracter
Les ports de lettres ne sont pas très-chers, et malgré les innombrables dangers auxquels sont exposés les courriers sur les routes, presque toujours infestées de factieux et de bandits, le service se fait aussi régulièrement que possible. Théophile Gautier — Voyage en Espagne
La Louisiane ne saurait être d'une grande utilité à la France, et sur-tout à la marine, puisqu'elle n'offre aucun port assuré pour y contenir les vaisseaux Baudry des Loz. — Voyage en Louisiane
Le brouillard devenait un de ces dangers contre lesquels on lutte, de sorte que nous eûmes, à trouver notre chemin et à arriver à bon port, les difficultés, l'inquiétude et enfin la joie que donne la sécurité auteur
Je vous envie d'être au port, dans la contemplation de votre oeuvre finie [à E. de Goncourt] Émile Zola — Correspondance
Le puits aux chaînes est tout à l’avant : étroit, froid, noir, malodorant, dégouttant d’humidité, sinistrement éclairé par une ampoule électrique encastrée sous un grillage d’acier ; les chaînes des ancres agitées par le roulis grincent, s’entrechoquent — de temps en temps une douche glacée tombe des écubiers —, de l’eau clapote dans le fond ; des choses molles, visqueuses luisent et sentent comme la fange d’un port à marée basse : les entrailles du désespoir ! — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, p. 189-190)
La marée basse donnait au port d'échouage une profondeur d'abîme Hamp — Marée
La petite maison où vivaient les trois insulaires était située au fond d'un port naturel du sud-ouest formé par l'écroulement d'une portion de la montagne Verne — Enfants du capitaine Grant
D'un geste du bras il indiqua le port où, à part des calques de pêche, s'entassaient les yachts et les gros canots à moteur, et continua de mâcher son pain, se désintéressant de ses voisins. Michel Déon — Taisez-vous… j'entends venir un ange
C’est une association principalement constituée de femmes d’origine maghrébine et de confession musulmane, qui se sont rendues compte du développement du port du voile de plus en plus jeune. Sud Radio — Laurence Marchand-Taillade (Forces Laïques) : « Le voile n’est pas une obligation religieuse »
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emporté sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ?Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierreOù tu la vis s’asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondesSur ses pieds adorés.Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos :Le flot plus attentif, et la voix qui m’est chèreLaissa tomber ces mots :« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,Suspendez votre cours !Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours !Assez de malheureux ici-bas vous implorent,Coulez, coulez pour eux ;Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;Oubliez les heureux.Mais je demande en vain quelques moments encore,Le temps m’échappe et fuit ;Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’auroreVa dissiper la nuit.Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,Hâtons-nous, jouissons !L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;Il coule, et nous passons ! »Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,S’envolent loin de nous de la même vitesseQue les jours de malheur ?Hé quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,Ne nous les rendra plus ?Éternité, néant, passé, sombres abîmes,Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimesQue vous nous ravissez ?Ô lacs ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir !Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux !Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surfaceDe ses molles clartés !Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,Tout dise : Ils ont aimé ! Alphonse de Lamartine — Méditations poétiques
La dernière fois, ayant formé le projet sans fantaisie d'un bain avant de partir pour La Rochelle, et m'étant obstiné longtemps dans cette cuvette, j'ai fini par atteindre ce port pour ainsi dire à pied. Jacques Réda — L'Herbe des talus
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfortNous nous vîmes trois mille en arrivant au port Corneille — Le Cid
PHÈDRE :Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,Volage adorateur de mille objets divers,Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous voi.Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;Cette noble pudeur colorait son visage,Lorsque de notre Crète il traversa les flots,Digne sujet des vœux des filles de Minos.Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alorsEntrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?Par vous aurait péri le monstre de la Crète,Malgré tous les détours de sa vaste retraite :Pour en développer l’embarras incertain,Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secoursVous eût du labyrinthe enseigné les détours.Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendueSe serait avec vous retrouvée ou perdue. Jean Racine — Phèdre
Il pleut à verse sur la baie fumante et sur la ville. Matinée calme à travailler. Je vais déjeuner avec Lage, dans un restaurant sympathique donnant sur le port. Albert Camus — Journaux de voyage